Tarot / Les cartes ne mentent jamais

[xawa]

Quelqu'un connait-il ce Giallo apparemment horrifique et reussi de Jose Maria Forques de 1973 ?

Sorti en video chez A & M ( arts et melodies )

[Throma]

Pas vu mais la k7 est intrigante. Le film aussi.
Dans ma liste de recherches depuis un petit moment




C'est pas un giallo apparemment.
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[xawa]

Je viens de le voir c'est une sorte de giallo en huit-clos avec machination traditionnelle , pas bien palpitant , a part des scenes de sexe trés trés osées . A deux doigts ( voire plus ) du pornard .

[flint]

Quelques mots pour ce film que je viens de voir. En fait, l'oeuvre de Jose Maria Forque ne s'apparente aucunement au giallo, et j'irais même jusqu'à dire qu'il n'a pas sa place dans le cinéma de genre. C'est un film à la structure très classique, ayant pour cadre la propriété d'un millionnaire aveugle (Fernando Rey) friand de belles jeunes femmes. Son personnel comprend un jeune régisseur, chargé également de lui ramener des filles pas farouches, une gouvernante (amoureuse du régisseur), et une domestique. Un jour, débarque une intriguante (Sue Lyon), et le millionnaire va en tomber fou amoureux. A partir de là, chacun des protagonistes va essayer de tirer son épingle du jeu, et convoiter la fortune du maître des lieux.
Bref, une histoire somme toute conventionnelle, mais bien interprétée, dans laquelle on trouve dans des seconds rôles George Rigaud et Julian Ugarte, qui jouaient tous deux dans le "All the Colours of the Dark" de Sergio Martino. Est-ce l'une des raisons qui ont laissé croire que le film était un giallo ?
Par ailleurs, la version française, telle que visible en video (cf scan de Throma), est truffée de cinq inserts érotiques, des scènes relativement courtes mais qui n'ont aucun rapport avec l'histoire. L'un de ces inserts met en scène Anne Libert, ce qui rajoute un peu plus à la confusion, dans la mesure où l'actrice joue également un petit rôle (une barmaid) dans le film. De mémoire, c'est la première fois que je vois des inserts érotiques non hard dans un film, par ailleurs d'une rare laideur.
On avait déjà vu en plusieurs occasions des inserts hard dans des films comme "Macadam Jungle", "L'Insatiable Samantha" ou "La Peau qui Brûle", par exemple, destinés à distribuer le film dans les salles spécialisées.
Là, pour "Les Cartes ne Mentent Jamais", on reste dubitatif. C'est comme si l'on voyait un Hitchcock caviardé à intervalles réguliers de scènes érotiques qu'auraient pu tourner un Max Pecas.
Sinon, dernier point, ce topic devrait plutôt avoir sa place dans la section "polar" ou "divers".

[Throma]

Pas encore vu le film, que flint m'a grâcieusement copié, simplement survolé le début.
Vous n'avez pas signalé la présence de Claudine Beccarie. Comment ça "tout le monde s'en balance" ?
Et puisque tu en parles un peu plus haut flint, 2 autres exemples de films caviardés d'insert non-hard :
"Viol de nuit", le polar hilarant d'Hubert Frank où interviennent dans des séquences additionnelles Beccarie, encore elle et Alice Arno.
Et dans le sympathique "Frissons africains" de Louis Soulanès de 70, viennent se greffer quelques turlutes soft avec Brigitte Lahaie (et Alban Ceray & Richard Lemieuvre si je me souviens bien) tournées plus tard en banlieue parisienne, vraisemblablement en 77-78, par là (Lahaie y est encore brune).
Généralement, le procédé est plus encombrant qu'autre chose, pire encore que l'insert hard qui lui, au moins, en montre un peu plus.


Pascal Sevré.
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[flint]

[Throma]

boarf t'as pas aimé les ballades en hydro-bagnole ?
t'es pas romantique c'est ça ?

J'avoue, Frissons africains, c'est un pêché mignon. C'est frais et ça sent la glandouille.
Et j'ai trouvé les séquences introduisant la faune locale assez pro et pas bidons pour une fois.
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