Mirrors - Alexandre AJA

[mallox]

"Mirrors" - 2008

Origine: USA
Genre: Epouvante/Horreur

Réalisé par Alexandre AJA
Avec Kiefer Sutherland, Paula Patton, Cameron Boyce...

Vu en projo presse, j'escomptais en faire critique, mais en fait non.
J'ai modérément gouté la chose pour deux raisons:
La première et la plus évidente, une erreur de casting monumentale, ce, malgré ce qu'en disent Aja et Levasseur, avec Kiefer Sutherland qui semble ne plus savoir jouer autre chose que son personnage de Jack Bauer issu de la série "24H". Du coup, il est difficile de ne pas voir ici un Jack Bauer contre les miroirs, le personnage (comme l'acteur) est de toutes les scènes, se bat à droite, sauve sa famille à gauche, est suspecté par la police (qui apparait et disparait au gré de choix scénaristiques contestables). Celui-ci nous est de plus présenté comme un flic brisé tombé dans l'alcool (bonjour Jack encore une fois!). D'ailleurs l'affiche française ne trompe pas là-dessus.
Bref, difficile de s'emballer ou de frémir pour un personnage qui nous semble si familier.
Ensuite, il y a quelque chose de trop formaté là-dedans avec des rebondissements et des timings impeccables qui vont de paires, du coup, nous ne sommes jamais surpris, on reste en terrain balisé.

Le bon, c'est une mise en scène solide, certaines séquences sont efficaces, et surtout une très bonne utilisation de l'architecture roumaine, de Bucarest, notamment de ses sous-sol qui auraient vraiment pu foutre les jetons si le spectacle n'était pas si entendu. Comme on dit couramment, du cinéma hollywoodien bien balisé.

Je me souviens avoir vu "Into the Mirrors" le film coréen dont ce film est le remake, mais je l'ai oublié depuis même si dans mon souvenir, c'était plutôt pas trop mal bien que trop long (normal c'est coréen ça doit faire 2h !). A priori, le matériaux d'origine a été pas mal retravaillé avec un vrai soucis de renouvellement. Dommage donc.

Le prochain AJA, devrait plaire au camarade Paisley: "Pirhana 3D" !
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[Camif]

J'avais plutôt bien aimé l'orginal ( sans plus ).
Là je ne vois aucune raison d'aller voir ou même de regarder un remake amerloc d'un film qui n'a que 5 ans.
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[mallox]

C'est vrai que la liste est longue de remakes amerloques de films asiats récents, et c'est vrai que je trouve ça on ne peut plus gavant. Faut voir les dernières livraisons americo-frenchies que sont "One missed call" et "The eye" ! Et puis ce qui me fait le plus chier là-dedans au-delà de la qualité des films, c'est la non exploitation des oeuvres originales dans les salles de cinoche. A peine torchés en Asie que les droits sont rachetés... . Perso j'aimerais qu'on me laisse le choix d'aller les voir ou non.
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[RuggeroPark]

Oui l'affiche française est très laide et très conne. D'ailleurs le gentil Kiefer n'ayant pas voulu qu'on déformasse son nom, il s'opposa à l'effet miroir initialement proposé sur celui-ci au sein de l'affiche. C'est l'acteur qui a fait le film ou Arcady Junior? ça m'a l'air bien lourd et impersonnel tout ça...

[The Hard]

[wynyard]

[Camif]

Dès le pré générique, les auteurs semblent vouloir taper fort dans le gore et l’angoisse, sauf qu’il rate légèrement la cible en affublant la dite scène de cadrages incohérents et de montage rapide à la mode. Le reste du film sera à la même enseigne, un produit de consommation courante, vite vu, vite digéré, sans saveurs et avec beaucoup de colorants. Un menu de Mc Donald qui semble remplir la panse, mais qui ne fait en fait que la gonfler superficiellement et qui laisse sur sa faim.
Aja et ses sbires puisent dans les poncifs des récents et anciens succès du cinéma d’horreur, ce qui en soit n’est pas spécialement honteux si l’auteur possède une vision personnelle. Mais dans « Mirrors » seuls les miroirs semblent réfléchir à la chose cinématographique. Des meurtres gratuits et gores qui n’apportent rien à l’intrigue et qui sont posés là de manière artificielles ( bien que très efficaces en termes graphiques ) un cas de possession schizophrénique comme on en a vu des centaines, une iconographie catholique inutile dans le contexte, et un twist final qui bien qu’à priori surprenant fleurait bon le déjà-vu dans l’original et qui sent donc le réchauffé dans le remake.




Si l’on creuse un peu, qu’avons-nous ici ?
Encore un remake asiatique passé à la moulinette du style hollywoodien, et comme une évidence pour le pire. Cela devient presque un truisme que de le dire, mais les américains ( que les réalisateurs soit français, malgaches, monégasques ou paraguayens, ne change rien à l’affaire, ligotés volontairement qu’ils sont par un cahier des charges qui les étouffent ) sont incapables de correctement réadapter une oeuvre asiatique d’horreur.
Là où le film coréen original prenait son temps pour mettre en place les personnages et leurs psychologies pour peu à peu les insérer dans une histoire incroyable, mais qui du coup arrivait presque à nous paraître probable, le remake du sieur Aja percute d’entrée de jeu à grand renfort de caméra tournoyante et de scènes chocs.




Et puis ? Et puis rien ou si peu. Aja servant la soupe à Jack Bauer ( pardon Kieffer Sutherland ) qui nous la joue 24 heures chrono. Jack se trimballe dans les décors du centre commercial carbonisé ( de beaux décors d’ailleurs mais largement sous-exploité et qui ne font naître aucune sensation de peur ou de glauque, on est bien loin de la maîtrise formelle d’un Balaguero ou d’un Cerda, par exemple) avec sa jolie lampe torche, Jack remonte le fil de l’intrigue à la manière d’un agent du FBI, Jack bouge, Jack réussit là où d’autres ont échoués ( et pourtant ce n’était pas bien compliqué ! Mais Jack, c’est Jack ! ), Jack est fort, Jack kidnappe une religieuse, Jack sauve sa famille. Sacré Jack.
Le problème c’est qu’on a se moque comme d’un guigne ( ou deux, ou trois ) de ses péripéties, de son destin, de celui de sa famille, la phase d’exposition n’ayant pas été suffisante pour nous impliquer dans cette histoire, il serait temps qu’Hollywood comprenne la nécessité fondamentale de celle-ci afin de faire naître un sentiment de compassion et d’empathie avec les personnages ! ( mais je dis sûrement cela sous le coup de la colère et de substance prohibées.)


Si l’on ajoute à cela une Madame Bauer qui joue plus de son décolleté que d’une grande palette d’émotions, d’enfants Bauer totalement apathique même sous la tension, et de dialogues sentimentales qui arrachent des larmes de consternations et d’écoeurement sentimentales ( mon dieu mais qu’il est dur de se relever d’un traumatisme ! mais qu’il est difficile d’arrêter de boire ! Je ferais tout pour mes enfants même kidnappé une religieuse ! J’ai besoin de toi car, je t’aime plus que tout ! burp ! ), on se retrouve ( presque ) devant un truc inutile, vain et creux ( mais qui rapporte ! alors ça va, tout va bien ).
Presque, car il y a tout de même les scènes sanglantes et gores, peu nombreuses mais d’une efficacité redoutable, preuve qu’Aja est à l’aise dans ce genre-là.
Le réalisateur mériterait pourtant mieux que de devenir un vulgaire faiseur de remakes à la chaîne, chose qu’il semble pourtant vouloir continuer à faire. C’est triste, mais les sirènes financières des grand studios étasuniens semblent bien avoir fait une victime de plus. Espérons pour Aja qu’il réussira à s’en extirper, avant de contracter le syndrome incurable de la WesCravenite aigue
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[mallox]

[Camif]

Oui je suis faible
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[Benny-b]

Etant donné que je ne connais pas Jack Bauer ! J'ai bel et bien vu Kiefer dans ce film ....
La scène de la baignoire est tout simplement hallucinante et bien que l'ensemble du film ne soit pas assez sombre à mon goût , il y a quand même des petits effets qui font encore mouche !
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[mallox]

[Camif]

[Vulture]

Deux scènes gore jusqu'au boutistes mais gratuites.
De jolis décors.
Des agressions de miroirs au flingue, un gamin qui se noie dans la moquette.
Jack Bauer contre l'exorciste...
Mais que pouvait-on faire avec un scénar pareil en même temps?

[mars1379]

Mirrors 2 :


Après un premier volet fort sympatoche avec Kiefer Sutherland (et une scène gore que je qualifierais d'assez mémorable), est sorti une suite directement en DVD. Ce n'est pas la première fois que cela arrive : il y a eu "l'homme sans ombre 2", "8 mm 2" également et on pouvait craindre le pire.

Les effets gore sont, je trouve, assez poussés sans être particulièrement craspecs, même si je regrette le nombre limité de meurtres au miroir (3 dans tout le film, ça me paraît un peu juste, il me semblait qu'il y en avait plus dans le premier volet). Bref, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais dans l'ensemble c'est plutôt correct. Par contre, le scénario ressemble assez à du vu-revu.

A noter la présence de Nick Stahl déjà vu en John Connor dans "Terminator 3" et Emmanuelle Vaugier qui était la petite amie du policier Flack dans la série "les experts manhattan".