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The Omega Man 99 % irradié


Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu Oct 04, 2007 4:57 pm Sujet du message: [M] [Critique] Prison |
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Prison
Empire Picture - USA - 1987.
Producteur : Irwin Yablans
Réalisateur : Renny Harlin
Scénario: C. Courtney Joyner
D'après une histoire de Irwin Yablans.
Image: Mac Ahlberg
Musique: Richard Band & Christopher L. Stone
SFX maquillage : John Carl Buechler
Décors : Philip Duffin.
Accroche : En sécurité derrière les barreaux, tu parles !
Avec
Lane Smith (Ethan Sharpe), Viggo Mortensen (Connie Burke/Charles Forsythe),Chelsea Field (Katherine Walker), Lincoln Kilpatrick (Burton Cresus), Ivan Kane (Joseph 'Lasagna' Lazaro), Tom 'Tiny' Lister Jr (Tiny Riddle), Stephen E. Little (Rhino), Andre De Shields (Sandor), Tom Everett (Rabbitt), Larry Flash Jenkins (Hershey), Arlen Dean Snyder (Captain Horton).
Résumé :
Pour lutter contre la surpopulation carcérale, les institutions pénitenciers décident de réhabiliter d'ancien pénitencier désaffecté, mais certains d'entre eux ont de lourd secret caché dans leurs murs et les ramener à la surface peut être très dangereux.
Cette production Empire si elle n'est pas du niveau d'un " Re-animator " ou d'un " From Beyond ", s'élève sans peine au dessus de la moyenne des autres productions maisons genre " Breeders " ou " Eliminator ". L'idée de la prison hantée n'est pas mauvaise et assez original, même si le traitement reste des plus conventionnel. En effet on a droit à tous les stéréotypes du film carcéral, du gros homosexuel et son petit protégé, le voleur de voiture pas si méchant que cela ou la grande gueule un peu froussard. Sans parler du personnage féminin totalement inutile mais incontournable camper par la mignonne Chelsea Field (Le Dernier Samaritain).
Avec son décor délabré et humide, sa superbe photographie bleutée et une bande son des plus réussie le film réussit à instaurer une ambiance inquiétante qui n'est pas sans rappeler le film de Michael Man " La Forteresse Noire ". En effet les deux œuvres ont de nombreuses similitudes, un groupe d'homme (militaires / prisonniers) investisse un bâtiment apparemment abandonné (château / prison) mais dont le cœur renferme un terrible secret. Une entité maléfique qui sera malencontreusement libérée et va exterminer les nouveaux occupants qui ne peuvent rien faire. Si l'entité de " La Forteresse Noire " représente le mal et cherche une domination sur le monde, celle de " Prison " a des mobiles plus terre à terre puisqu'il s'agit d'une vengeance post-mortem contre les auteurs d'une machination qui a entraîné l'exécution sur la chaise électrique d'un innocent.
Le script fut rédigé d'après une idée du producteur Irvin Yablans (Tourist Trap, HellNight)qui est aussi l'un des créateurs des premiers " Halloween " (c'est lui qui aurait suggéré le titre !). Le scénario s'il n'est guerre original sur le fond contient heureusement son lot de morts violentes et sanglantes, la mystérieuse " entité " ne faisant pas de différence entre gardiens et détenus. Ainsi un prisonnier est littéralement grillé comme un toast dans sa cellule, un autre sera transformé en hamburger par la tuyauterie de la prison avant de traverser le plafond du réfectoire dans un flot d'hémoglobine, tandis qu'un adepte du vaudou sera littéralement transpercé un faisceau lumineux. Mais la scène la plus impressionnante reste celle ou un gardien est ligoté par du fil barbelé (séquence digne d'un " Hellraiser " des familles) sur une chaise avant d'être littéralement catapulté dans les airs pour atterrir dans le bureau du directeur. Une scène qui mérite largement la vision de cette agréable série B.
On notera dans le rôle du " héros " le tout jeune Viggo Mortensen qui faisait ici ces premiers pas. Mais la vraie vedette du film reste le personnage du directeur campé par l'excellent Lane Smith. Détenteur d'un lourd secret, le voilà de retour sur les lieux de son forfait. Au fur et à mesure des évènements et des meurtres mystérieux son personnage va sombrer peu à peu dans la folie n'hésitant pas à entraîner avec lui tout les " locataires " de sa prison. Il subira un juste châtiment lors d'un final des plus explosif ou l'entité se matérialisera enfin.
Le Finlandais Renny Harlin c'est fait remarquer en réalisant en 1986 un petit film d'action bourru et efficace intitulé "Frontière Interdite/Born American" avec Mike Norris, cette histoire de touriste américain qui s'égare du mauvais côté de la frontière finlandaise et se retrouvent enfermé dans une prison (tiens !) Russe, lui permet de décrocher son ticket pour hollywood. Charles Band lui met le pied à l'étrier et lui offre alors la réalisation de ce " Prison ", le réalisateur enchaînera sur le quatrième volet de Freddy et la suite de " Piège de Cristal ".
Voila de la série B sans grande originalité mais rondement menée, par un réalisateur qui remplis son cahier de charge avec savoir-faire. Au final on obtient un bon petit film a voir le samedi soir entre copain. |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Oct 05, 2007 8:12 am Sujet du message: |
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La jaquette de la VHS française.
Amusant de constater qu'avant de devenir réalisateur et producteur de blockbusters pour la plupart insignifiants, Renny Harlin fut produit par Charles Band. Deux conceptions extrêmes du cinéma. |
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The Omega Man 99 % irradié


Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Ven Oct 05, 2007 10:14 am Sujet du message: |
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A tout cas Renny Harlin n'a jamais renier ces oririgines et continue à réalisé ces films comme des série b mais à 80millons de $. Voir le Hardboilled "Au revoir à Jamais" version féminine de Jason Bourne avec son ex Geena Davis. |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Nov 20, 2008 8:44 am Sujet du message: |
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Le second film de Renny Harlin est enfin libéré avec des sous-titres français... (à moins que je me trompe !)
Il est vrai que le réalisateur est loin d'être une flèche. On ne le soupçonnera pas non plus ne serait-ce d'un poil d'intellectualisme. Ceci dit, on pourra se repencher avec curiosité sur son deuxième film (après "Born American" en 1986), lequel précédait son "cauchemar de Freddy".
"Prison" - 1988
Réalisé par Renny Harlin
Avec Chelsea Field, Viggo Mortensen, Lane Smith, Lincoln Kilpatrick, Tom Everett, Ivan Kane...
Synopsis:
Depuis qu'il fut envoyé à la chaise électrique pour un crime qu'il n'a pas commis, Charles Forsyth hante la prison qu'il occupait. Quelques années plus tard, le gardien Eaton Sharpe, responsable du sort de Forsyth, est nommé à la tête de cette même prison. Une fois l'esprit de Forsyth libéré de sa cellule, il entamera une vengeance meurtrière qui le conduira jusqu'à Sharpe...
(désolé pour la redite du cast et synopsis, j'avais oublié que le film avait sa critique ici bas...)
Caractéristiques DVD:
Editeur: Sidonis | Europe-France
Durée: 102 min
Format image: 1.33 (4/3)
Langues: Français, Anglais
Sous-titres: Français
*Sortie le 19/11/2008
Disponible chez sin'art:
P.S: Perso, je dis pas ça pour toi l'Omega (d'ailleurs tu as marqué "comme des"), mais je ne comprends pas pour quelle raison certains attribuent le qualificatif de série B à des films tournés avec des dizaines, voir même des centaines de millions de $, pour la simple raison que c'est bourrin et que le scénar tient sur un confetti. Il me semblait que la définition même de la série B tirait sa source d'un petit budget. Quand je vois ailleurs, qu'un film comme "Course à la mort", est taxé de "Assurément une série B !", pour ma part, j'hallucine un peu. Mais peut-être me trompe-je... quelqu'un d'ici saura sans doute m'expliquer où.
Quant à la notion de série B de luxe, c'est quoi? un confetti qui coûte très cher ?  _________________

Dernière édition par mallox le Ven Mai 04, 2018 2:20 pm; édité 2 fois |
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Jeu Nov 20, 2008 11:20 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | P.S: Perso, je dis pas ça pour toi l'Omega (d'ailleurs tu as marqué "comme des"), mais je ne comprends pas pour quelle raison certains attribuent le qualificatif de série B à des films tournés avec des dizaines, voir même des centaines de millions de $, pour la simple raison que c'est bourrin et que le scénar tient sur un confetti. Il me semblait que la définition même de la série B tirait sa source d'un petit budget. Quand je vois ailleurs, qu'un film comme "Course à la mort", est taxé de "Assurément une série B !", pour ma part, j'hallucine un peu. Mais peut-être me trompe-je... quelqu'un d'ici saura sans doute m'expliquer où.
Quant à la notion de série B de luxe, c'est quoi? un confetti qui coûte très cher ?  |
Il me semble que le terme de série B venait des doubles programmes au cinéma, qui diffusaient un gros film et donc, en double programme, un second film, au budget beaucoup plus modeste, le film de série B.
Après, tout cela est repris, réutilisé, réinterprété au gré des uns et des autres... C'est d'ailleurs parfois utilisé péjorativement et parfois dans un but de louanges, selon l'idée que l'on se fait de la série B.
Difficile d'avoir les idées claires sur pas mal de choses, bien souvent galvaudées, comme le prouvent les utilisations aussi diverses que contestées (et contestables) et bien souvent contradictoires des termes de bis, de culte, de Nanar, ...
Et quand le marketing s'en mêle, le moindre Nanar (mais bien souvent, il ne s'agit même pas de Nanar mais simplement de navet) devient un film culte! Avec, parfois, la mention "vu et approuvé" par une presse qui se fait plus souvent adepte du publi-reportage que du papier critique...
Sinon, Prison, je l'avais vu à l'époque, j'en ai un bon souvenir. |
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Camif 99 % irradié


Inscrit le: 16 Mai 2008 Messages: 1560 Localisation: Délocalisation
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Posté le: Jeu Nov 20, 2008 7:37 pm Sujet du message: |
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The Omega Man a écrit: | A tout cas Renny Harlin n'a jamais renier ces oririgines et continue à réalisé ces films comme des série b mais à 80millons de $. Voir le Hardboilled "Au revoir à Jamais" version féminine de Jason Bourne avec son ex Geena Davis. |
Ouep sans oublier le récent et myrifique " Le pacte du sang "
Sinon un bon souvenir que ce Prison. Sympa qu'il sorte en DVD _________________ "Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox |
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition


Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Jeu Nov 20, 2008 8:13 pm Sujet du message: |
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Bigbonn a écrit: | mallox a écrit: | P.S: Perso, je dis pas ça pour toi l'Omega (d'ailleurs tu as marqué "comme des"), mais je ne comprends pas pour quelle raison certains attribuent le qualificatif de série B à des films tournés avec des dizaines, voir même des centaines de millions de $, pour la simple raison que c'est bourrin et que le scénar tient sur un confetti. Il me semblait que la définition même de la série B tirait sa source d'un petit budget. Quand je vois ailleurs, qu'un film comme "Course à la mort", est taxé de "Assurément une série B !", pour ma part, j'hallucine un peu. Mais peut-être me trompe-je... quelqu'un d'ici saura sans doute m'expliquer où.
Quant à la notion de série B de luxe, c'est quoi? un confetti qui coûte très cher ?  |
Il me semble que le terme de série B venait des doubles programmes au cinéma, qui diffusaient un gros film et donc, en double programme, un second film, au budget beaucoup plus modeste, le film de série B.
Après, tout cela est repris, réutilisé, réinterprété au gré des uns et des autres... C'est d'ailleurs parfois utilisé péjorativement et parfois dans un but de louanges, selon l'idée que l'on se fait de la série B.
Difficile d'avoir les idées claires sur pas mal de choses, bien souvent galvaudées, comme le prouvent les utilisations aussi diverses que contestées (et contestables) et bien souvent contradictoires des termes de bis, de culte, de Nanar, ...
Et quand le marketing s'en mêle, le moindre Nanar (mais bien souvent, il ne s'agit même pas de Nanar mais simplement de navet) devient un film culte! Avec, parfois, la mention "vu et approuvé" par une presse qui se fait plus souvent adepte du publi-reportage que du papier critique...
Sinon, Prison, je l'avais vu à l'époque, j'en ai un bon souvenir. |
l'article de wikipedia sur le sujet qui explique de façon intéressante l'orgine et la dérive du terme
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rie_B |
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Kidam 40 % irradié


Inscrit le: 30 Nov 2007 Messages: 415
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Posté le: Mer Nov 26, 2008 5:04 pm Sujet du message: |
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Le meilleur film de son auteur est un film... vraiment pas terrible.
Allez, moyen, faut l'encourager la pastille tâcheronne ! 5/10. |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Dim Déc 21, 2008 12:06 pm Sujet du message: |
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Revu hier soir, ce fut plutôt une agréable surprise. Au moins le film a le mérite de posséder une trame en mouvement plutôt originale. Malgré une tendance assez forte au manichéisme qui permet donc comme dit par Omega, à Lane Smith, de voler la vedette à tout le monde, et une mise en scène solide mais impersonnelle, ça se regarde bien. Viggo Mortensen possédait déjà un bon charisme. ça pète pas super haut, mais ça se regarde plaisamment. Par contre, y a comme des aberrations parfois, comme ces portes des cellules qui sont propulsées les unes après les autres, et lors du plan large suivant, ces mêmes portes sont juste ouvertes, bien à leur place... (ça te dit quelque chose cette scène Omega ?) _________________
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Jan 30, 2009 8:56 pm Sujet du message: |
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"Prison" sera disponible avec le Mad-Movies de février. |
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