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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Jan 23, 2009 1:18 pm Sujet du message: [M] [Critique] Le Désirable et le Sublime |
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Le Désirable et le Sublime – 1969
Origine : France
Genre : essai métaphysique non transformé
Réalisé par José Benazeraf
Avec Henri Piégay, Lara Lane, Robert Audran, Maria Pia Luzi, Ludia Lorenz
Un médecin et sa femme vivent retirés dans un manoir aux allures de forteresse situé sur l’île anglo-normande de Chausey, au large de la baie du Mont Saint-Michel. Le couple a invité un homme à dîner, apparemment en vue de rompre la monotonie ambiante qui règne en ces lieux, et ce malgré la présence d’un poste de télévision presque toujours allumé dans l’une des pièces de la demeure. Le trio s’installe dans le salon, près d’un feu de cheminée, tandis qu’à la télévision Gaston Deferre est en train de discourir, en vue des prochaines élections présidentielles de 1969. La femme, archétype de la bourgeoise aussi belle que froide, participe peu à la discussion des deux hommes et qui prend parfois l’apparence d’une joute oratoire. Cette conversation fortement axée sur le contexte politico-social permet très vite de se rendre compte que le médecin et son hôte ne se retrouvent pas dans la tendance actuelle. Peu à peu, les propos des deux hommes sont parasités par des images, rêves ou cauchemars oniriques, dans lesquels l’érotisme et la violence ont une place importante.
Le 28 avril 1969, Le Général De Gaulle, alors Président de la République, démissionne à la suite d’un referendum ayant tourné en sa défaveur. Alain Poher assure l’intérim en attendant des élections présidentielles anticipées. Au soir du premier tour, le 1er juin, Georges Pompidou (gaulliste) et Alain Poher (centriste) se retrouvent en tête. Deux semaines plus tard, Pompidou l’emportera avec plus de 58% des suffrages.
De Gaulle est une mystification… La droite est « invertébrée »… peut-on entendre dans « Le Désirable et le Sublime ». Au travers des deux personnages masculins de l’histoire, c’est la voix de Benazeraf qui se fait entendre, et qui n’hésite pas à évoquer tout ce qui le navre dans cette France abordant les années 70 : l’inefficacité des syndicats, la tyrannie de la censure, la gravité, voire l’absurdité de la politique en général, ainsi que de la société. Mais aussi invertébrée que soit la droite, elle sortira grand vainqueur de ces élections présidentielles, avec deux représentants au second tour (même si Poher devancera le communiste Jacques Duclos de très peu lors du premier tour). Ces élections témoigneront aussi d’un parti socialiste (alors représenté par Michel Rocard) en pleine déconfiture, avec à peine 3,60% des voix.
De quoi décourager José Benazeraf, qui ouvre d’ailleurs le film par un avant-propos (comme il l’avait fait auparavant pour plusieurs de ses films). Il s’agit là d’une sorte d’avertissement, une manière de signifier au spectateur que « Le Désirable et le Sublime » n’est pas qu’un film (est-ce un film, d’ailleurs ?), mais plutôt un « Eloge de la Folie ». Le cinéaste, plus que jamais en marge de cette société contemporaine qu’il déteste, de ce monde qu’il refuse parce qu’il aliène les esprits, a décidé de mettre sa caméra au service de la télévision, ou plutôt du téléviseur, cet objet s’insinuant progressivement dans les foyers, et qu’il considère comme une soupape de sécurité, « une fenêtre vers l’irréel ».
Irréel, ce film en possède effectivement le cachet. Loin des schémas classiques du cinéma, l’auteur nous entraîne (nous plonge… nous noie !) dans une expérience unique partant d’un huis-clos où le temps réel (concrétisé par les dialogues, le repas, une action réduite à une seule nuit) vient se mélanger au temps irréel, symbolisé par les visions oniriques (filmées avec des filtres de couleurs diverses), le plus souvent reflets déformés des anecdotes racontées par l’invité. Ces visions sont le contrepoids évident de la censure évoquée et condamnée par le réalisateur, mettant au premier plan tout ce que les censeurs condamnaient à l’époque dans le 7ème Art : la violence, l’érotisme, et tous leurs dérivés : torture mentale et physique, voyeurisme, exhibitionnisme, saphisme, etc…
« Le Désirable et le Sublime » est donc une œuvre où le fantasme s’infiltre dans la banalité du quotidien, et si le fond du sujet paraît parfois nébuleux, la forme l’est tout autant, avec des acteurs quasi-amateurs (on pense parfois à Rollin, la poésie en moins) déclamant leurs tirades avec un manque de naturel évident. On a aussi le sentiment d’assister à la représentation d’une pièce de théâtre ratée, avec ce personnage de l’invité en tant que messager du monde réel (les deux autres n’étant au courant des événements que par le biais du téléviseur). Un invité/étranger/intrus, dont la litanie récurrente (ceci est triste, ceci est grave) résonne comme le refrain d’un long poème déclamé avec une emphase ouvertement agaçante.
Le style de cette œuvre est sans aucun doute hermétique, pour peu que l’on ignore en partie les références faites tout au long du métrage à Goethe, Marx, Nietzsche, Trotski, Hegel ; sans oublier Shakespeare, Baudelaire et Albert Camus, que Benazeraf, non sans ironie, cite tous les trois comme co-auteurs à la fin du film. Encore plus que ses films précédents, « Le Désirable et le Sublime » apparaît comme l’œuvre en mesure de susciter l’adoration de ses fans ou la haine de ses détracteurs. L’impression finale qui s’en dégage est loin d’être positive. Devant la relative incohérence du propos, la confusion qui règne dans la structure narrative, difficile de ne pas rester perplexe face au discours amphigourique de son auteur.
Pourtant, la possibilité de voir enfin « Le Désirable et le Sublime » est proche de l’événement. Après sa sortie à l’époque dans les salles françaises (en avril 1970), le film est devenu quasiment invisible. A se demander presque s’il avait réellement existé. Et pourtant oui, l’œuvre n’était point un mythe puisque Jean-François Rauger et Henri Gigoux (à la réalisation) en montrèrent quelques extraits dans « Un siècle de plaisir, voyage à travers l’histoire du cinéma hard », qui fut diffusé sur Canal + en 1996 (une anthologie du cinéma X fort intéressante au demeurant).
Quatre décennies plus tard, « Le Désirable et le Sublime » apparaît toujours comme une œuvre obscure, souvent rébarbative, avec un casting réduit dont les interprètes (à l’exception de Maria Pia Luzi, vue notamment dans « Le Monstre aux yeux verts », de Romano Ferrara) retomberont très vite dans l’anonymat. Œuvre schizophrène, psychanalytique et métaphysique, œuvre brute d’un auteur controversé, on a le sentiment que Benazeraf a cherché à projeter en vrac ses idées et ses sentiments sur pellicule, tout comme le faisait Jackson Pollock sur une toile. Une méthode représentative de la crise existentielle de l’homme moderne, une démarche qui s’applique à tous points de vue au réalisateur.
accroche : Et Lacan dans tout cela ?
Fiche DVD :
Le Désirable et le Sublime
Région : NTSC multizones
Editeur : K-Films
Pays : France
Sortie film : avril 1970
Sortie dvd : novembre 2008
Durée : 81 min
Image : 1.66 (1.33 pour certaines scènes)
Audio : mono
Langues : français
Sous-titres : aucun
Bonus :
- Galerie de photos (58 sec)
- Extraits des sept autres titres de la collection Benazeraf
Commentaire : Sans aucun doute « Le Désirable et le Sublime » est le film, au sein de cette collection dédiée à José Benazeraf, ayant bénéficié d’une restauration pour le moins discutable, et en tout cas non satisfaisante. A la décharge de l’éditeur, il est vrai que ce film était encore plus rare que les autres, n’ayant jamais connu de distribution vidéo, et une brève diffusion à la télévision sur une chaîne satellite (comme « Joë Caligula »). Il n’en demeure pas moins que « Le Désirable et le Sublime » laisse franchement à désirer au niveau de son image, la copie proposée étant particulièrement sombre et manquant de netteté. Le son est correct, parfois faible à de rares moments. Curieusement, tout le film n’est pas au même format (1.66), et on peut constater qu’une des scènes oniriques, tournée au filtre rouge et mettant en lice la maîtresse de maison avec quatre hommes dans une geôle, est quant à elle au format 1.33. Au final, le spectateur peut avoir un sentiment de « Frustration », pour rester dans l’esprit Benazeraf.
Niveau bonus, une galerie de photos et des extraits des autres films de la collection complètent le titre en question.
Enfin, la durée exacte du film est de 81 minutes (et non 88 comme indiqué au dos de la jaquette).
Note : 5,5/10
Dernière édition par flint le Lun Mar 02, 2009 8:50 pm; édité 2 fois |
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Ven Jan 23, 2009 1:41 pm Sujet du message: Re: [Critique] Le Désirable et le Sublime |
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Bravo pour tout ce boulot, flint !
flint a écrit: | A la décharge de l’éditeur, il est vrai que ce film était encore plus rare que les autres, n’ayant jamais connu de distribution vidéo, ni de diffusion (à ma connaissance) à la télévision (contrairement à « Joë Caligula »). |
"Le désirable et le sublime", ainsi que "Joë Caligula"; "Brantôme 81"; "Frustration"; "Le Bordel" ; "Les Contes galants de La Fontaine" et "Mourir d'amour" (co-réalisé avec Dany Fog) ont été diffusés sur TPS Cinextreme fin 2005.
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Jan 23, 2009 2:11 pm Sujet du message: |
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Merci de cette précision !
Je vais donc corriger mon erreur.
J'en profite pour signaler à Gregore que je n'ai pas trouvé meilleur visuel d'affiche pour le film (je sais que les pliures sont malvenues). Si quelqu'un possédait un visuel de qualité, qu'il n'hésite pas à le mettre dans ce topic. |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Jan 23, 2009 7:02 pm Sujet du message: |
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Accroche: Bénazéraf, l'homme qui fit abandonner à Flint le goût des notes.
Bravo également pour ce beau boulot ! Très plaisant à lire!
Mais ça donne vraiment pas envie de voir le film ! _________________
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Jan 23, 2009 7:10 pm Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Accroche: Bénazéraf, l'homme qui fit abandonner à Flint le goût des notes.
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Non, là, vraiment, je n'ai pas pu. Impossible de raisonner en chiffres après un tel spectacle...
mallox a écrit: | Mais ça donne vraiment pas envie de voir le film !
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J'ai presque envie de te l'envoyer... |
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tubbytoast 40 % irradié
Inscrit le: 02 Aoû 2006 Messages: 458
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Posté le: Lun Jan 26, 2009 7:47 am Sujet du message: |
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Récupéré l'affiche aux Cinglés du cinéma Samedi pour 2€ (c'est déjà pas mal) _________________ http://www.letubbyblog.blogspot.com/ |
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Lun Jan 26, 2009 10:29 am Sujet du message: |
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Voilà une bonne alternative le montage (encore faut-il savoir le faire, ce qui n'est pas mon cas).
Moi ça me convient comme affiche "Nouvelle Vague" !
A moins que tubbytoast ait récupéré une affiche sans pli et qu'il puisse la scanner (s'il en a la possibilité). |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Jan 26, 2009 10:34 am Sujet du message: |
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flint a écrit: | A moins que tubbytoast ait récupéré une affiche sans pli et qu'il puisse la scanner (s'il en a la possibilité). |
Si c'est une affiche grandeur nature, va lui falloir un scanner de 1m50 de longueur et de 85cm de largeur.
Bref, j'ai juste fait ça vite fait avec mes modestes moyens de graphiste du dimanche, en 5 minutes, juste au cas où on ne trouverait rien de mieux.
Une originale est toujours préférable quand on a le choix. _________________
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Lun Jan 26, 2009 5:02 pm Sujet du message: |
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Dans un peu plus d'une heure, Bénazéraf et Flint sur France Cul(ture):
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/rendez_vous/fiche.php?diffusion_id=70211&pg=avenir
"Dans Le RenDez-Vous, ce soir, Laurent Goumarre reçoit deux invités en direct du studio 168 pour deux plateaux liés par une certaine idée du désirable avec le réalisateur José BENAZERAF, surnommé "l’Antonioni de Pigalle", pour une vision littéraire et politique du cinéma pornographique. Deux coffrets de 8 films label K films décrivent le parcours sixties d’un cinéaste cultivé, au lyrisme révolutionnaire et pas seulement défini par une révolution sexuelle." |
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tubbytoast 40 % irradié
Inscrit le: 02 Aoû 2006 Messages: 458
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Posté le: Mar Jan 27, 2009 1:17 pm Sujet du message: |
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Bigbonn a écrit: | Dans un peu plus d'une heure, Bénazéraf et Flint sur France Cul(ture):
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/rendez_vous/fiche.php?diffusion_id=70211&pg=avenir
"Dans Le RenDez-Vous, ce soir, Laurent Goumarre reçoit deux invités en direct du studio 168 pour deux plateaux liés par une certaine idée du désirable avec le réalisateur José BENAZERAF, surnommé "l’Antonioni de Pigalle", pour une vision littéraire et politique du cinéma pornographique. Deux coffrets de 8 films label K films décrivent le parcours sixties d’un cinéaste cultivé, au lyrisme révolutionnaire et pas seulement défini par une révolution sexuelle." |
Jojo a du s'exprimer au grand max 10mns et pour dire...euh...quoi déjà ? Ah oui qu'il avait entendu un con de ministre à la radio à 5h du mat' :ele: _________________ http://www.letubbyblog.blogspot.com/ |
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Mar Jan 27, 2009 2:13 pm Sujet du message: |
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Oui ... Il a également évoqué son soutien financier et matériel sur "A bout de souffle", ses problèmes avec la censure dès "Joë Caligula" ... et sa cécité !
Je ne sais pas si c'était voulu vu que l'animateur a annoncé au début de l'émission que Bénazéraf était coincé dans les embouteillages ...
Bref, une interview bien décevante ... Merci quand même à Bigbonn !
Disponible en podcast :
Bénazéraf à France Culture |
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tubbytoast 40 % irradié
Inscrit le: 02 Aoû 2006 Messages: 458
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Posté le: Mar Jan 27, 2009 2:27 pm Sujet du message: |
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Comme l'a déclaré l'animateur lui-même, Jojo avait déjà participé à une émission sur la même radio (Minuit 10) qui était autrement plus intéressante ! _________________ http://www.letubbyblog.blogspot.com/ |
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