[M] [Critique] Mister Freedom

 
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flint
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 1:41 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Mister Freedom Répondre en citant



Mister Freedom – 1968

Origine : France
Genre : comédie satirique politico-ubuesque

Réalisé par William Klein
Avec John Abbey, Delphine Seyrig, Donald Pleasence, Jean-Claude Drouot, Rufus, Serge Gainsbourg, Philippe Noiret, Catherine Rouvel, Sami Frey, Sabine Sun, Yves Montand


La France est en plein chaos, confrontée d’une part au péril jaune, et de l’autre à la menace rouge. Une fois encore, la libération du pays passe par les Etats-Unis, qui envoient leur super-héros, Mister Freedom (John Abbey), afin de combattre les oppresseurs : Red China Man et Moujik Man (Philippe Noiret). Mr Freedom a également pour mission de découvrir qui a tué le Capitaine Formidable (Yves Montand), leur agent de liaison français. Arrivé à Paris, Mr Freedom est piloté par la jolie Marie-Madeleine (Delphine Seyrig), l’ex-fiancée de Capitaine Formidable. Elle le conduit au QG des partisans de la Freedom-Organisation. Si Mr Freedom possède de solides alliés, il peut également compter sur d’autres adversaires encore, en dehors des trotskistes et des maoïstes, comme les FAF : Factions Anti Freedom, dont le leader, Marie la Rouge (Catherine Rouvel), est la nouvelle Jeanne d’Arc.



William Klein, né en 1928, est peut-être le plus français des américains. Ancien GI, il découvre Paris en 1947 et s’y installe l’année suivante. Il ne l’a plus quittée depuis. Connu en tant que photographe, peintre et réalisateur de documentaires, cet artiste engagé a également réalisé une poignée de longs métrages. Son premier, « Qui êtes-vous, Polly Maggoo », était une satire du monde de la mode. Le suivant, « Mister Freedom », est une grosse farce satirique qui dénonce, dans un style proche de la bande-dessinée, l’impérialisme américain. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade. William Klein prend aussi un malin plaisir à égratigner le trotskisme, le maoïsme, mais aussi le christianisme et certains travers de la culture française.

L’idée de « Mister Freedom » a démarré en 1967. A l’origine, il s’agissait de réaliser un film collectif sur le Vietnam, dénonçant entres autres l’intervention américaine. Mais William Klein n’était pas satisfait des premiers résultats, et de plus il souhaitait s’éloigner finalement de ces films documentaires pas très bien perçus du public. Il a donc opté pour un style radicalement différent, à savoir une comédie loufoque dans un esprit très BD (un livre sera d’ailleurs publié en 1970 chez Eric Losfeld, sous forme de roman-photo).



Le tournage de « Mister Freedom » fut achevé début avril 1968, et c’est incroyable comme il préfigure de manière saisissante les événements de mai. A un tel point, d’ailleurs, que le film fut interdit pendant neuf mois, la censure estimant qu’il s’agissait d’une œuvre sur Mai 1968. Du coup, William Klein profita de ce contretemps pour filmer un début de manifestation qui ferait office d’archive, et qu’il intégra a posteriori dans « Mister Freedom ».
Le Mr Freedom en question est l’antithèse de Superman. Bête et méchant, on le voit au début, dans une bourgade des USA où il est shérif, endosser son costume afin de récupérer des biens volés par une communauté de noirs lors d’émeutes. Freedom chante comme une passoire, assomme un touriste japonais sur la place du Trocadero avant de lui voler son appareil photo, et plus tard balance dans le vide un laveur de carreaux qui se trouvait sur le balcon de sa chambre d’hôtel.



Pour incarner ce parfait imbécile, William Klein a fait appel à un inconnu, ou presque : John Abbey. Acteur américain, il exercera son métier de comédien exclusivement en France, passant du cinéma au théâtre, jusqu’au milieu des années 70.
Mais le réalisateur a également eu l’idée géniale de vouloir transformer Delphine Seyrig, à l’époque considérée comme une actrice intello et sérieuse, en pin-up ! Cette métamorphose est une totale réussite, et voir évoluer Delphine Seyrig en bimbo est un réel plaisir, et anticipe en quelque sorte son rôle de vamp qu’elle tiendra un peu plus tard dans « Les lèvres rouges ».
Puisque l’on évoque le casting, il est étonnant de constater qu’un film réunissant autant de noms prestigieux ait pu à ce point tomber dans les oubliettes.



Accrochez-vous, dans « Mister Freedom », vous pourrez voir Philippe Noiret dans une tenue proche d’un Casimir, Sami Frey en Jesus Christ, Jean-Claude Drouot et Rufus affublés de casques en forme de sèche-cheveux, Yves Montand s’amusant à jouer les fantômes en treillis militaire (sans la moindre ligne de texte). Et aussi Donald Pleasance, le boss de Freedom, qui donne les ordres par le biais d’un bracelet-montre-télévision ; Serge Gainsbourg, opérateur radio des « Fredom Boys », qui ne devait faire que la musique du film (avec Michel Colombier) mais qui, en voyant les premiers rushes, voulut absolument jouer dedans. Quant à Red China Man, il est incarné par… une structure gonflable, une sorte de dragon-baudruche tel qu’on peut en voir sur les plages en été, et qui dans le film arpente les couloirs du métro parisien pour l’occasion rempli d’affiches de propagande soviétique. De même, le Président de la République Française, rebaptisé pour l’occasion Super French Man, n’est en fait qu’une poupée gonflable géante bleu-blanc-rouge !

Si le président des Français n’est qu’une marionnette, l’ambassade des Etats-Unis se limite à un supermarché, avec un ambassadeur/gérant et des vendeuses/pom-pom girls qui passent leur temps à sautiller dans les rayons du magasin, arborant un sourire « colgate » à rendre jalouses nos caissières de Prisunic !
Bref, William Klein n’épargne personne, et même si le propos est parfois confus, le fait de montrer ce superman qui, sous le couvert de la justice et de la morale, veut imposer sa vision de la liberté (qui est en réalité une forme de dictature), nous ouvre les yeux sur la façon dont certains gouvernants envisagent la démocratie et la politique extérieure (en cela, le film de Klein restait terriblement d’actualité jusqu’à la fin du second mandat de George Bush Jr).



Malgré son côté un peu bordélique, et un rythme assez inégal, « Mister Freedom » reste un film délirant, mélangeant le cinéma, la bande-dessinée et le cirque, le tout sur un ton satirique politiquement incorrect plutôt jouissif. On imagine qu’à l’époque, certains n’ont pas dû apprécier les propos de Donald Pleasance qui, en tant que Dr Freedom, décrivait les français comme un peuple de pleurnichards morveux incapable de se prendre en main depuis la fin du règne de Napoléon ! Toujours est-il que les acteurs semblent avoir pris beaucoup de plaisir à avoir tourné pour William Klein. Si vous avez l’occasion de voir le film, et que vous êtes particulièrement observateur, vous pourrez même reconnaître l’espace d’une seconde, en arrière-plan, Simon Signoret attablée lors d’une réunion syndicale.

Note : 7,5/10
Accroche : Enfermez Freedom !


Dernière édition par flint le Ven Aoû 07, 2009 8:07 am; édité 2 fois
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flint
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 2:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"Mister Freedom" est sorti en DVD chez Arte Video. A noter que le film ayant été tourné en anglais, il est donc en VO avec sous-titres français. il est amusant d'écouter Noiret, Delphine Seyrig et consorts dans la langue de Shakespeare.

La jaquette reprend l'affiche originale, plus des dialogues sous forme de bulles de BD, comme sur la couverture du livre publié chez Losfeld :


Freedom : "Je t'ai, sale rouquine !"
Marie-Madeleine : "Lâchez-moi ! Je ne suis pas Cohn-Bendit ! Je ne suis qu'une pute au service du capitalisme ! "

(à l'époque il y avait bien un "Danny le Rouge". Depuis, il a changé de couleur).

Ci-dessous, deux photos-marketing pour le magazine LUI n°56, août/septembre 1968 :



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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 3:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai qu'il a l'air bien barré ce Mister Freedom!
Etonnant qu'il soit tombé dans les oubliettes à ce point (ou pas étonnant, justement, vu le côté allumé de la chose?)

PS: il faut le savoir, il paraît qu'à la mort de Philippe Noiret, Moujik Man s'est réincarné dans l'esprit d'un certain Walter mais bon, c'est peut-être juste une légende urbaine de plus...
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mallox
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 3:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
PS: il faut le savoir, il paraît qu'à la mort de Philippe Noiret, Moujik Man s'est réincarné dans l'esprit d'un certain Walter mais bon, c'est peut-être juste une légende urbaine de plus...


Tiens, t'es pas le seul à y avoir pensé !
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flint
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 4:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ico_mrgreen


Oui, je voulais dire qu'à l'origine, un certain Loïc B. était pressenti pour le rôle de Moujik Man, mais que cela n'a pu se concrétiser sous prétexte qu'il n'était pas encore né à l'époque !

(on a effectivement tous pensé à la même chose)
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 4:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
ico_mrgreen


Oui, je voulais dire qu'à l'origine, un certain Loïc B. était pressenti pour le rôle de Moujik Man, mais que cela n'a pu se concrétiser sous prétexte qu'il n'était pas encore né à l'époque !

(on a effectivement tous pensé à la même chose)

Ce que nous sommes taquins... new_diable
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous êtes pas taquins, vous êtes salauds ! Moujik Man, c'est un trotskyste ! Moi pas ! En plus à l'époque j'étais à Prague, en train d'envoyer les chars sur les vilains concepteurs de Valérie.

Je crois que c'est un complot. Pour moi c'est évident, quand on regarde tous les ennemis :

Citation:
confrontée d’une part au péril jaune, et de l’autre à la menace rouge
: jaune + rouge = orange

Citation:
égratigner [...] aussi le christianisme
= chrétien

Citation:
FAF : Factions Anti Freedom
: "le code pénal est un brulot gauchisant" = Charles Bronson

Citation:
travers de la culture française
= ceux qui refusent l'Europe

Et donc :
orange + démocratie chrétienne = Modem de Bayrou
Modem de Bayrou + Charles Bronson + Non à l'Europe = XAWA

L'ennemi, c'est xawa !
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 10:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu continues, je fous 1 à tous les Corman ! new_diable
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 10:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et si tu fais ça, t'iras regarder du Catherine Breillat au goulag !
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 10:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le tonton de Walter Paisley c'est Eric Besson


Voila c'est dit icon_cool
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Bigbonn
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MessagePosté le: Sam Mai 02, 2009 7:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
"Mister Freedom" est sorti en DVD chez Arte Video. A noter que le film ayant été tourné en anglais, il est donc en VO avec sous-titres français. il est amusant d'écouter Noiret, Delphine Seyrig et consorts dans la langue de Shakespeare.

La jaquette reprend l'affiche originale, plus des dialogues sous forme de bulles de BD, comme sur la couverture du livre publié chez Losfeld :


Freedom : "Je t'ai, sale rouquine !"
Marie-Madeleine : "Lâchez-moi ! Je ne suis pas Cohn-Bendit ! Je ne suis qu'une pute au service du capitalisme ! "

(à l'époque il y avait bien un "Danny le Rouge". Depuis, il a changé de couleur).

Il est d'ailleurs proposé à prix réduit (moins de 12 euros) actuellement sur le site d'arte.
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MessagePosté le: Sam Mai 09, 2009 9:10 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Mister Freedom Répondre en citant

A y est, l'ai vu, et c'est tout comme notre homme Flint l'a dit:
flint a écrit:
Malgré son côté un peu bordélique, et un rythme assez inégal, « Mister Freedom » reste un film délirant, mélangeant le cinéma, la bande-dessinée et le cirque, le tout sur un ton satirique politiquement incorrect plutôt jouissif.

Les chutes de rythmes nuisent un peu à l'ensemble et on ne voit pas toujours très bien où il veut en venir mais ce Mr Freedom est clairement bien barré et avec de vrais bons moments dedans. On sent aussi très bien le plaisir pris par les acteurs à jouer des rôles qui sortent de l'ordinaire; quant au costumier, il a du prendre son pied, ça devait le changer des productions françaises habituelles. Enfin, le générique de fin dessiné est très sympa aussi.
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MessagePosté le: Dim Aoû 15, 2010 9:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Flint a écrit:
Klein prend aussi un malin plaisir à égratigner le trotskisme


Hélas non. Enfin j'ai pas trouvé que les FAF représentaient précisément le trotskysme et les groupuscules soixante-huitards. Il y a de ça, mais je les vois aussi comme les pays en rébellion que l'URSS a du mal a garder au pas. Ils servent surtout à humilier davantage le pauvre Moujik Man, khrouchtchevien débordé de tous les côtés (comme le fut le PCF en mai 68 il est vrai). Donc on ne peut pas dire que le trotskysme en lui-même soit tourné en dérision... Dommage, parce qu'il y aurait eu de quoi faire.
(comme le dit l'adage marxiste léniniste : deux trotskystes c'est un parti, trois trotskystes c'est la scission)

Sinon c'est un film très bien pensé, avec une excellente vision de l'impérialisme, plus profonde qu'il n'y paraît. En fait, tous les gestes de Freedom a un équivalent dans la pratique politique américaine.
La seule chose, et la je te rejoints, c'est que le film souffre de gros coups de mous. Notamment lors des orgies américanophiles chez Freedom. Il devient aussi assez confus vers la fin, on ne sait jamais trop ce que deviennent Moujik Man et Red China Man.

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flint
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MessagePosté le: Dim Aoû 15, 2010 11:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas, que l'on soit d'accord ou non sur la vision du trotskisme dans "Mr Freedom", j'approuve complètement cette dernière capture d'image ! ico_mrgreen
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Mer Nov 03, 2010 9:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

pas grand chose de plus à ajouter à tous ces avis... euh... avisés.
sur la première moitié ça m'a beaucoup plu : belle satire, fine et bien cosntruite qui semble vouloir arriver quelque part. et puis au bout d'un moment, ça continue à partir dans tous les sens, les personnages défilent à l'écran, la confusion s'intalle, les scènes d'hystérie prétextes à montrer du nichon se multiplient et le film perd peu à peu son mordant.
ça n'en reste pas moins une très belle curiosité.
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