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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 10:45 am Sujet du message: |
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Je dois être idiot, mais je n'ai de mon côté, jamais pensé à la vision du film, à Kubrick.
En fait, je n'ai personnellement trouvé dans "bronson", aucune allégorie, critique ou étude sur la violence humaine ou sociétale.
Quant aux scènes de théâtre, je les ai vues plus comme la vision d'un type qui cherche puis gagne en notoriété, et rêve à se mettre en scène dans sa folie schizophrène.
Enfin, ce n'est que mon tout petit avis, bien entendu. _________________
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The Hard 99 % irradié


Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 1132
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 10:57 am Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: | moi je partage un peu l'avis de la screamy : c'est un bon film, mais l'ombre de Kubrick plane de façon un peu trop visible. ceci dit, comme choix d'ombre, on a vu pire. |
Exactement, on a vu pire. Et l'ombre, je trouve, est bien éparse.
princesse.rosebonbon a écrit: |
J'entends bien les arguments du Hard quant à la différence de périodes musicales, il n'empêche que c'est certainement Kubrick qui a popularisé l'emploi de grandes oeuvres classiques au détriment de compositions originales [...] |
Etait-ce un bon choix ? Ou alors, n'était-ce pas un peu facile comme emploi ? J'en profite pour citer un propos que Mallox m'a confié il n'y a pas longtemps (approuve, ou je te fouette !) sur le fait que Kubrick disait qu'il y avait largement assez de matière dans la musique classique pour réaliser des bandes-originales de film à volonté. En gros, pourquoi payer des musiciens, des compositeurs, si tout existe déjà dans le répertoire classique ? A mon sens, Kubrick était là un peu à côté de la plaque...
princesse.rosebonbon a écrit: |
j'ajouterai que je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier aux scènes dans le théâtre, mais l'auteur a droit à ses partis pris... |
Je pense que Bronson se met en scène. Il fait ici un monologue sur sa vie, qui, pour lui, fut la recherche d'une vraie création. C'est SON spectacle, son spectacle imaginaire qui prend vie. |
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition


Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 11:44 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Je dois être idiot, mais je n'ai de mon côté, jamais pensé à la vision du film, à Kubrick.
En fait, je n'ai personnellement trouvé dans "bronson", aucune allégorie, critique ou étude sur la violence humaine ou sociétale.
Quant aux scènes de théâtre, je les ai vues plus comme la vision d'un type qui cherche puis gagne en notoriété, et rêve à se mettre en scène dans sa folie schizophrène.
Enfin, ce n'est que mon tout petit avis, bien entendu. |
bon déjà tu ne partages pas mon point de vue donc oui, tu es idiot
bah bronson c'est quand même un peu l'histoire d'un électron libre et violent que la société tente en vain de canaliser par des méthodes radicales. en plus dans son temps libre il boit cocktails, se bat et fricote
moi ça me suffit comme similarités.
non mais j'ai bien compris le sens des scènes du théâtre, c'est juste que je trouve personnellement qu'elles sont nombreuses et longues par rapport à ce qu'elles apportent. mais encore une fois c'est humble une opinion personnelle, on est en droit d'apprécier.
The Hard a écrit: | Etait-ce un bon choix ? Ou alors, n'était-ce pas un peu facile comme emploi ? J'en profite pour citer un propos que Mallox m'a confié il n'y a pas longtemps (approuve, ou je te fouette !) sur le fait que Kubrick disait qu'il y avait largement assez de matière dans la musique classique pour réaliser des bandes-originales de film à volonté. En gros, pourquoi payer des musiciens, des compositeurs, si tout existe déjà dans le répertoire classique ? A mon sens, Kubrick était là un peu à côté de la plaque... |
si oui ou non Kubrick a eu raison d'utiliser de la musique classique, franchement je n'en sais rien et ce n'est pas trop l'objet du débat
moi ce que je dis c'est que quand tu vois un film britannique avec un mec qui cogne sur de la musique classique, tu peux légitimement être amené à te faire la réflexion "tiens, ça me rappelle Kubrick"
un peu comme quand tu regardes un film chiant sur fond de Tindersticks et que tu te dis "tiens, ça me rappelle Claire Denis"  |
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The Hard 99 % irradié


Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 1132
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 1:42 pm Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: |
bah bronson c'est quand même un peu l'histoire d'un électron libre et violent que la société tente en vain de canaliser par des méthodes radicales. en plus dans son temps libre il boit cocktails, se bat et fricote
moi ça me suffit comme similarités. |
Mais, de souvenir, Bronson cherche un peu à établir son palmarès (d'ailleurs, j'aimerai bien lire son guide des prisons). Il aime quand ça va castagner et n'attend pratiquement que ça ; il veut être confronté à une force "supérieure". Alex, lui, aime la castagne, c'est sur, mais il n'a pas ce goût d'établir un certain record dans ses rapports avec l'autorité. Il me semble même que, lorsqu'il est trahi par ses drougies (comme ça qu'on dit ?), et qu'il entend les sirènes au loin, il ne pense qu'à une chose : les éviter. Donc, rien que pour ça, je trouve que ça éloigne énormément ces deux personnages.
princesse.rosebonbon a écrit: |
si oui ou non Kubrick a eu raison d'utiliser de la musique classique, franchement je n'en sais rien et ce n'est pas trop l'objet du débat
moi ce que je dis c'est que quand tu vois un film britannique avec un mec qui cogne sur de la musique classique, tu peux légitimement être amené à te faire la réflexion "tiens, ça me rappelle Kubrick"
un peu comme quand tu regardes un film chiant sur fond de Tindersticks et que tu te dis "tiens, ça me rappelle Claire Denis"  |
D'accord avec toi. Mais pour ma part, j'y ai juste "pensé", sans trouver que ça se ressemblait. Ne trouvant pas d'arguments convaincant...
Dernière édition par The Hard le Ven Avr 02, 2010 1:45 pm; édité 1 fois |
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The Hard 99 % irradié


Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 1132
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 1:44 pm Sujet du message: |
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mallox a écrit: |
Bon ben, on va se la niquer la Screamy, et le transexuel avec !  |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 2:02 pm Sujet du message: |
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The Hard a écrit: | mallox a écrit: |
Bon ben, on va se la niquer la Screamy, et le transexuel avec !  |
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Princesse Rosebonbon a écrit: | bon déjà tu ne partages pas mon point de vue donc oui, tu es idiot  |
Bonjour chez vous !
Princesse Rosebonbon a écrit: | un peu comme quand tu regardes un film chiant sur fond de Tindersticks et que tu te dis "tiens, ça me rappelle Claire Denis"  |
J'adore ça !
Je trouve ça très juste.
Bon, pour être sérieux deux secondes, je dirais que Kubrick a magnifiquement bien exploité les musiques classiques. Au point même qu'il les a vampirisées.
Difficile de ne pas pas penser à "2001" lorsqu'on entend dans un film "Le Beau Danube bleu" de Johann Strauss fils ou "Ainsi parlait Zarathoustra" de Richard Strauss. (Alors qu'Alex North avait composé alors une grande partie de la musique que Kubrick a viré, mais bon, ça c'est hors-sujet, c'est vrai)
Idem pour Bach, Vivaldi et Schubert de "Barry Lindon".
Ceci étant, je trouve que l'utilisation de Beethoven dans "Bronson" tient plus du clin d'oeil cinéphilique passager qu'autre chose.
Petite chose qui me fait toutefois douter dans le rapport éventuel passionnel qui peut unir Nicolas Winding Refn à Stanley Kubrick, et au-delà des affiches à la noix (genre le "Orange mécanique du 21ème siècle sur l'affiche de bronson, "Le 2001, l'odyssée de l'espace du film de Vikings" pour l'affiche de "Vahalla Rising") c'est une déclaration du même réal, ayant à priori dit à propos de son personnage de One Eyes dans "Le guerrier silencieux", qu'il l'avait filmé comme le monolithe du film de Kubrick.
Alors, il est possible que l'influence et les points communs soient plus grands, mais c'est vrai que de mon côté, ça se borne à un clin d'oeil cinéphilique en passant, pas plus. Après tout, peut-être veut-il dire que Michael Gordon Peterson pourrait être un des enfants de "Orange mécanique". De ceux qui après le film, ont perpétré des actes de violence gratuites en disant s'être inspiré du film... _________________
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Camif 99 % irradié


Inscrit le: 16 Mai 2008 Messages: 1560 Localisation: Délocalisation
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Posté le: Sam Juil 31, 2010 7:54 pm Sujet du message: |
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Vraiment étonnant ce film. J'avoue que je ne pensais pas que ce serait si intense et si convaincant. Je m'attendais en fait à un bopic banal et à un film de prison de plus. Comme quoi, qu'est ce que je peux être con
Mais je constate avec stupeur que comme Mallox, je n'ai jamais pensé à Orange Mécanique et à Mc Dowell en regardant le film. Pas sur que ce soit rassurant
Outre le personnage de Bronson, un type bien sous tous rapports, c'est la mise en scène qui fait la différence entre un truc banal et un grand film.
Il est vraiment étonnant ce Refn. Faudra que je visse ses Pusher, histoire de voir. _________________ "Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox |
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Stegg 20 % irradié


Inscrit le: 26 Fév 2011 Messages: 110
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Posté le: Jeu Juil 19, 2012 4:03 pm Sujet du message: |
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En effet, il est surprenant ce bronson. Pas le portrait d'un prisonnier ou d'un truand, plutôt celui d'un artiste en ce qui me concerne. Le Bronson ne s'exprime pas dans la musique ou la peinture (enfin, si, aussi), mais dans la violence, dans chacune de ses bagarres ou prises d'otages, il donne l'impression de vouloir créer quelque chose ou tout simplement se montrer.
même dans sa façon de marcher ou de s'exprimer, il semble essayer de montrer une image de lui, avec un coté exagéré comme dans le cinéma muet dans le passage où il va et où ilest chez son oncle.
Voir le vrai sur scène à la manière du film pourrait être intéressant. |
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