[M] [Critique] Conquest

[mallox]

Titre : Conquest ( La Conquista )
Réalisateur : Lucio Fulci
Pays : Italie/Espagne
Année : 1983
Genre : Fantasy Heros Hic
Musique : Claudio Simonetti
Acteurs : Jorge Rivero, Andrea Occhipinti, Sabrina Siani, Violeta Cela, Conrado San Martin, Gioia Scola,…


Pas de doute, dans des élans masochistes, on peut revoir 10 fois ce « Conquest », il restera ce qu’il a toujours été, un joyeux Nanar au-delà des modes et des temps. « Conquest », c’est un peu comme « Conforama », on y trouve tout et n’importe quoi, et l’on en repart même avec des choses que l’on n’était pas forcément venu chercher. Prenez « Conan le Barbare », donnez lui un arc et des flêches laser, plantez quelques vautours baudruches dans le ciel pour installer une ambiance de mort, montez votre platine à 10 pour apprécier les prémices technoïdes propre à l’homme de caverne, déguisez les figurants en chewbacca clônés, laissez le scénario se reposer, shakez le tout, et vous obtenez « Conquest », Top modèle du Nanar rigolard, sorte de remake de « la guerre du feu » version « Flashdance », bref, le haut du panier en plastique jaune fluo, déjà tellement chargé qu’il en déborde, et qu’il serait inutile d’y ajouter quoique soit d’autre, tant il ne manque rien, les courses sont faites, on a tout ce qu’il nous faut,et même plus…




A l’aube de la civilisation, Ocron, reine sorcière maléfique, ayant à sa solde, les hommes loups sème la tyrannie et la mort aux alentours, asseyant ainsi sa suprématie.
Mace, grand guerrier pacifique et écologique rencontre le jeune Ilias qui deviendra en quelque sorte son disciple, tandis que ceux-ci se verront alors pourchassés sans prévenir, s’étant aventurés sur les terres de la terrifiante despote et de sa meute.
Ilias est emplis d’illusions et de soif de justice inhérent à sa jeunesse, tandis que Mace se veut plus neutre et ne veut pas d’histoire.
Malheureusement, les hommes taupes, les hommes fétus seront aussi de la partie, et pour gagner sa place à la surface du globe, Mace, verra sa volonté de paix contrariée, et devra malgré lui combattre afin de la sauvegarder, en plus de se découvrir plus tard une soif de vengeance qu’il ne soupçonnait pas jusque là. Armé de son arc et ses flêches laser, la conquête est en marche…




En même temps d’être n’importe quoi, « Conquest » est un grand film planant et drôle. Tout, des décors, en passant par l’histoire, les dialogues et ses personnages, la musique, tout se regarde les yeux mi-clos la banane aux lèvres. Faut dire en passant que l’exploitation de l’Heroïc Fantasy à tendance préhistorique n’a pas engendré beaucoup de chef-d’œuvre, et si l’on garde en mémoire un sympathique « Dar l’invincible » par Don Coscarelli en 1982, pour le reste, ça se bat en duel dans les confins du pire, avec des films comme « La guerre du fer » de Lenzi, et autres « Ator l’invincible ». Malheureusement, « Conquest » fait tranquillement partie du groupe des pires.




De toute façon, d’entrée de film, voir toute cette belle énergie consacrée aux décors avec des ciels bas comme jamais, et dont les couleurs ont même tendance à varier d’un plan à l’autre, on ne saura jamais pourquoi, des contre-jours à foison, qui assez souvent donnent du mal au spectateur afin de bien voir la tête (pas toujours piquée de hannetons) des hommes loups ou des hommes taupes, ainsi qu’une énorme tendance au baveux comme si la caméra avait l’œil torve ou venait de pleurer, on comprend bien que tout cela ne sera pas sérieux, et lorsque débarque le gentil personnage de Mace, le tour est joué, l’acteur (Jorge Rivero), on se dit que type là a une sacrée gueule et pourrait jouer dans tout, du Western au Polar, du Giallo au film intimiste, de la comédie au film de guerre, bref, tout sauf ce personnage là, flanqué d’une telle perruque, qu’on sent bien qu’elle le démange et le font ressembler davantage à un sioux disco perdu dans la préhistoire, plutôt qu’à une, ne serait-ce once d’amorce, de personnage crédible.
Dès qu’il entre en scène (très vite), on a la confirmation qu’on est là dans un trip à fortes tendances « psychédélico-champignonesque », et le voir s’occuper d’animaux blessés avec un instinct quasi-maternel propre à la maman Dinosaure, renvoie davantage à un « 30 millions d’amis » sous exctasy qu’à n’importe quel film pour enfant digne de ce nom. En plus, il est à un moment donné sauvé par une troupe de dauphins et là franchement, les mots me manquent tant ce moment presque subliminale au sein du film est au-delà de l’au-delà du kitsch et à l’image du reste, triste, touchant, pathétique.




Sa rencontre avec Ilias ne fera qu’empirer ce sentiment, déjà parce que Andrea Occhipinti ferait passer Harry Hamlin du « Choc des titans » pour l’acteur le plus charismatique du monde, mais qui plus est parce que leur rencontre offre une kyrielle de dialogues les plus incongrus qui soient dont une explication en bonne et due forme « du pourquoi du comment » de sa marque sur le front de Mace, à savoir car « Tout homme est son ennemi ». On se dit que leurs rapports commencent bien…

Pourtant, les deux larrons vont bien s’entendre et après quelques péripéties, notamment une rencontre avec des hommes Fétus pas loin de ressembler à de petits barbapapas et les attaques incessantes des hommes loups et autres hommes taupes, l’un va vouloir venger l’autre, qui malgré sa tête à claque persistante au préalable, on aura bien du mal à la claquer là puisqu’il en sera alors dépourvu.
Dans la dernière période exécrable de Lucio Fulci, « Conquest » tout en restant exécrable, n’en demeure pas moins son film le plus drôle.





Note : 3/10
Accroche : Planant, touchant, minable.
_________________

[pascalum]

comment, aucune réponse sur cette critique...mais ce film est mémorable, inoubliable. Je me souviens l'avoir vu un après midi ensoleillé des années 80. Au lieu d'aller au lycée, j'avais tiré les volets et j'avais contemplé cette oeuvre en étant persuadé de voir là un chef d'oeuvre absolu. malheureusement je ne souviens pas de ce que j'avais pensé de ce film, car j'avais aussi loué "Love You" de john Derek avec Annette Haven et c'est de celui là que mon petit corps se souviens...
ah , si, Mallox, tu as oublié de préciser que ce film est flou comme un David Hamilton. un sorte de Tendres Cousines version Heroic fantasy gay.
_________________
Bande Dessinées uniquement à base de Zombis:
http://www.zombiblog.fr/
Mon Home studio :
http://pascalum.over-blog.com

[flint]

Il faut bien avouer que les cinéastes transalpins, en grande majorité, ont été peu inspirés par le créneau "post-Conan". Qu'il s'agisse de Fulci, Lenzi, ou Margheriti (Yor), l'héroïc-fantasy reste le maillon faible du cinéma de genre italien. Ator, Sangraal, L'Epée de Feu ou Thor le Guerrier ne volent pas très haut non plus. Ironmaster La Guerre du Fer est une catastrophe (pourtant, j'aime bien Lenzi).
Cela dit, ces films, avec le recul, restent des spectacles divertissants, faits avec trois bouts de chandelle. Ils sont, comme le post-apo, le western spaghetti, le giallo, etc... le témoignage d'un genre aujourd'hui disparu.
On peut regretter que des gens comme Doug Headline, fier de se considérer comme un défenseur du cinéma fantastique italien des années 60 à 80 dans le Mad Movies consacré au cinéma de genre italien, était le premier à cracher sur certaines productions italiennes dans le Starfix n°2 de mars 1983, et à qualifier Fulci de "maître du gore inutile". Dans la foulée, Tarantini, Prosperi, Lenzi et consorts passaient aussi à la casserole. Espérons qu'Headline ait dit cela à l'époque sous le coup de la tristesse, voyant que l'âge d'or du cinéma bis italien déclinait irrémédiablement.
Pour en revenir à Conquest, c'est probablement un des films les moins bons de Fulci. D'après l'interview relatée dans le recueil "Spaghetti Nightmares" de Palmerini et Mistretta, Fulci avouait ne pas avoir de bons rapports avec le producteur, Di Clemente. Si bien qu'après Conquest, Fulci refusa de faire un second film pour lui, bien qu'un contrat le liait à Di Clemente pour un autre long métrage. Un procès s'en suivit que Fulci gagna.
A la lecture de cette interview, nul doute que Fulci ait toujours été lucide sur la qualité de son travail, réalisant qu'il a alterné le très bon et le très mauvais durant son existence.

[mallox]

Tiens, il disait ça le Headline ? ah Broceliande ...
pourtant Starfix était plus intéressant et surtout plus couillu que Mad movie à ce jour...
Sinon, je crois que dans l'interview bonus sur le dvd "beatrice Cenci", on retrouve en effet les propos de Fulci sur Di Clemente. (faudrait que je le vole à celui qui me l'a prêté puis repris). Ceci dit, ça n'a pas amélioré la qualité de s productions Fulciennes ensuite, entre 2072, les mercenaires du futur et ce Conquest , mon coeur balance...

C'est vrai ce que dit Pascalum sinon, il y a vraiment une dimension Gay qui se dégage de ce Conquest. Et On a bien du mal à ne pas penser que Mace ne sodomise pas, hors champs, au coin du p'tit feu, l'ami Ilias... vraiment.
_________________

[Camif]

Entre incrédulité et hypnose, traversons le temps avec le sieur Fulci, qui nous délivre un film aussi mauvais que subjuguant. A ne pas mettre devant toutes les rétines.

Amateurs, amatrices de « La guerre du feu « ,de « Conan le barbare « ,du « Seigneur des anneaux « ,fans d’héroic-fantasy et d’effets spéciaux « Starwaresque « ,ce film est fait pour vous. Ou tout au moins il aurait dû être fait pour vous, car la faiblesse ( euphémisme ) de l’ensemble du film et en particulier un budget qui doit avoisiner, à la louche, le PIB moyen d’un paysan Bangladais lors d’une année d’inondation, rende pour le moins ringarde et grotesque ce mélange des genres et toute tentative d’analyse.

Nous somme en effet en face d’une sorte d’OVNI filmique, une chose indéfinissable qui risque bien de traverser le temps et l’espace à la recherche de la moindre explication possible quant à la raison d’être d’un tel métrage.

Cette bobine n’est en fait destiné qu’à trois catégories de personnes. Les extrémistes Fulciens ( oui ici !!! ) pour qui il est inconcevable de ne pas connaître l’intégralité de l’oeuvre du sieur susnommé, les illuminés prophétiques qui pourront toujours y voir un message codé et caché et enfin les amateurs de nanars au long court qui se complaisent devant des « Post-Nukes « Italiens.

Tenter de décrire ce que l’on ressent à la vision de Conquest à une personne qui ne l’aurait pas vu, c’est comme tenter de faire ressentir la beauté de l’astre solaire se couchant au-dessus des dunes à un aveugle de naissance. Tenter de s’ingénier à donner une description un tant soit peu cohérente à un tel spectacle revient à résoudre la quadrature du cercle.

Car à quoi avons nous à faire ici ?

Un film d’héroic-fantasy à tendance préhistorique, dans lequel un musclor qui joue comme un char à voile accompagné d’un gringalet « philosophe « lutte contre le mal...pour faire court.

L’action se déroule toute entière dans deux types de décors, des grottes éclairées en bleue, rouges, voir ocres ou vertes, et une sorte de lande ressemblant à un maquis montagneux rendues oniriques et lugubres par un brouillard à base de « machines à fumées « du plus belle effet.

Nos deux héros aux coeurs purs y croisent et combattent des Hommes-Loups, sorte d’Ewoks géants à tête de loup-garou, des Hommes-Chauves souris, des singes enveloppés de toiles d’araignées ( un peu d’imagination est nécessaire ici ), une femme topless qui se sert d’un serpent pour monter au ciel, le tout avec l’appui d’un arc magique qui s’illumine façon sabre laser Jeidi d’un bleu électrique et dont les multiples utilisations font remonter à la surface une question existentielle de la part de spectateur : « Pourquoi ? «.

Sauf que si rien, mais alors absolument rien ne devrait nous retenir devant notre écran plus de 20 minutes, on en vient à être subjugué et hypnotisé devant une telle débauche de kitscherie filmique. Ainsi, plus le film avance, moins la tentation d’appuyer sur la télécommande pour reprendre une vie normale se fait sentir, on est littéralement envoûté par ce qui se déroule sous nos yeux ébahis devant tant d’efforts destinés à nous faire croire à cette histoire.
Car c’est la, ici même, à cet instant pour ainsi dire que réside pour les siècles et les siècles ce que les initiés appellent « le mystère Conquest « ! ,

Conquest, c’est le sérieux mis au service du n’importe quoi. Les acteurs font tout ce qu’ils peuvent avec leurs très très maigres moyens, ils se donnent à fond comme on dit, les trouvailles sont nombreuses et variées que ce soit au niveau des déguisements, des prises de vues, des cadrages, de l’histoire, des plans, du montage, de la musique mais c’est tellement brouillon que cela ne fonctionne pas et n’apparaît pas évident au premier coup d’oeil. ( ni au deuxième en fait ).

On ne peut qu’être finalement charitable avec un tel produit, tellement mauvais qu’il en devient sympathique, tellement sérieux qu’il en devient drôle, tellement kitsch qu’il en deviendrait presque culte
_________________
"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[fairfax]

Je suis marqué à vie par la scène où un protagoniste confectionne une nunchaku avec 2 pattes de lapin et une cordelette.
Je ne me rappelle pas du reste du film.
Cordialement.
_________________
"Il ne reste à pécu qu'un mini pécule et un maxi P.Q"

[xawa]

J'ai relu ce topic par mégarde et j'ai rarement ressenti autant de poésie et de chaleur. Tous les intervenants y sont drôles et pittoresques, les mots sont fins et filants, le verbe est envoutant, Flint met le doigt sur un doigt intéressant ( on aurait tous pensé la même chose que doug machin de starfix à l'époque classique ) et même Pascalum arrive à faire son petit bonhomme de chemin. J'avais bien raillé le film quand je l'ai vu, mais depuis j'ai acquis sagesse et patience et je le revoyeré avec plaisir. Bonne année à tous et à toutes.

[Kidam]

Je rejoins l'avis général, c'est un très bon film en effet. Plus fort qu'un Jodorowsky. Vu la 1ere fois en langue allemande, je le conseille ainsi, il n'en est que meilleur.

[Kane]

Idem, j'avais été surpris par cette petite merveille tout gosse. Le western spaghetti existe, pourquoi pas la Fantasy-Spaghetti ???
Certes, ce sont des nanars, mais à leur manière ils distillent un certain climat (les couleurs criardes ou passées) , un ton (une bande son de talk show très années 70) qui ont beaucoup travaillé envers un genre à part entière. Je suis surpris par la réactions de certains, car si la majorité des films de fantasy italiens sont parfois pires que des nanars, le western spaghetti a eu aussi son lot de nullités. Je pense qu'il faut réévaluer ce genre à l'aune d'un péplum qui tenta, sans jamais surnager, de se hisser au niveau du comic strip fantasy façon Conan et Dar. Ils en avaient l'ampleur (des affiches et jaquettes de K7 qui sont de vrais bijoux) et l'ambition (des titres très accrocheurs) jamais le talent, et c'est là que ça devient très intéressant. C'est un terrain à vague que le genre Fantasy-Spaghetti, mais un très intéressant dérivatif pour ceux qui ont envie de sourire ou de se marrer un peu...
De plus, et "Conquest" le montra admirablement bien, ce vase clôt fait d'artisans, a au mois eu l'audace de croire en ce qu'il faisait, même si parfois ce fut avec peu d'inspiration...

Ceci fait que lorsque qu'on évoque dans une discussion entre amis des films comme Conan ou Dar L'invincible, voir l'Epée sauvage (excellent film) , il revient parfois à la mémoire de certains les titres et jaquettes luxueuses de ces films à part, comme une amorce à ce qui jamais ne tenait ses promesses mais qui pourtant procurait un certain engouement.

Au mieux, cela donnera à la fin des années 80 le très amusant et pittoresque "Barbarians" des frères Deodato, comme un chant du cygne à ce genre bien éphémère au demeurant, comme une dernière représentation à la fois grotesque, bonne enfant et derrière laquelle on devine une certaine tendresse pour les fans...

C'est cela que la Fantasy-spaghetti pour moi.

[mallox]

Mouais mais le problème selon moi, c'est que Fulci a fait bien mieux tout genre confondu.
Aussi, surévaluer ce "Conquest" à l'aune d'un genre sous-estimé, reviendrait pour moi à sous-estimer le reste de son oeuvre (Très riche !). Même ses sexy comédies sont bonnes et dieu sait que je suis peu attiré par le genre.
Avis tout à fait perso bien entendu.

Et puis surtout : Enchanté et bienvenue.
_________________

[Camif]

On en revient finalement toujours à la même chose. Ou, Conquest est mauvais, je veux dire formellement. Mais il émane un je ne sais quoi de charme surranée ( suranée déjà au moment de sa sortie d'ailleurs ) qui attire irrémédiablement le bisseux comme un papillon de nuit est attiré par l'ampoule allumé, quitte à s'y bruler la zigounette
_________________
"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[San]

Conquest, il est vrai, c'est du lourd! !! :happy: Le film commence, et immédiatement, nous sommes projeté dans une autre dimension, car il faut le dire, rarement film aura atteint un tel niveau...autre! !!Fulci, film l'autre monde, celui que nous n'avons jamais vue, peuplé de créatures préhistorique, d'étang, de hautes herbes...et de guerriers d'un autre temps! !!Ici, le ciel et le sol sont inversés, une femme divine fait l'amour avec un serpent...bref, il est vrai que ce film n'est pas à mettre devant tout les yeux! !!!

[Bastien]

Un mauvais film.

Peut-être Fucli a eu de grandes ambitions pour Conquest mais le rendu final est calamiteux, peut-être faute de moyens !

Mauvais scénario alambiqué, photo horrible (bravo pour la judicieuse comparaison avec David Hamilton), tout fait toc... Bref, du pas bon.

Il est vrai aussi que Conquest a un petit côté hypnotique.

Je pense, c'est assez personnel, que le génie a quitté Fulci après La maison près du cimetière (je trouve l'intrigue de l'éventreur de New-York ridicule, ainsi que son tueur).
Comme c'est regrettable !
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/

[San]

En 1981...quoi! !!Perso, j'aime "l'éventreur de ny, 1982", "Le miel du diable, 1986 (magnifique 2eme partie...)", "Zombi III, et Soupçon de mort, en 1988", et en 90, 91 "voix profonde et la porte du silence"! !!

Et puis, milieu des années 80, Fulci est trés malade à cette période, ce qui peut expliquer un peu ....

[The Omega Man]