Bigbonn Psycho-cop


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Posté le: Ven Oct 17, 2014 6:49 pm Sujet du message: |
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Un jour d'ennui, il y a déjà pas mal de temps, je m'étais amusé à recenser quelques titres exécutés dans les saisons et exécutés plutôt sauvagement d'ailleurs. Non que je partage ces avis d'ailleurs mais juste que parfois, on se dit que la question que se pose le critique est : l'ai-je bien descendu ?
bref... (me demande si j'avais pas posté ça moi...)
Saison 77 :
Etudiantes en cavale, de Burt Traber, sortie Paris : 1er juin 1977.
P. M. (Pascal Mérigeau), Saison 77 : « Etudiantes en cavale est un film sans étudiantes, sans générique, sans scénario, sans chef opérateur, sans réalisateur et sans idées. Il eût été plus simple de se passer de pellicule. »
L’aile ou la cuisse, de Claude Zidi, sortie Paris : 27 octobre 1976.
F. C. (François Chevassu), Saison 77 : « Les auteurs ont un peu oublié de faire un film et les acteurs de l’interpréter. Louis de Funès économise son infarctus en plaçant méthodiquement des effets usés. Coluche s’en remet à son obésité, ses bretelles et quelques autres accessoires pour faire rire. »
Le chasseur de chez Maxim’s, de Claude Vital, sortie Paris : 15 décembre 1976.
P. M., Saison 77 : « D’une pièce de boulevard poussiéreuse au possible, on a tiré un film qui l’est encore plus. (...) Si l’on en croit la publicité (« venez rire comme on savait rire autrefois »), nos pères et grands-pères ne devaient pas se marrer tous les jours. »
Drôles de zèbres, de Guy Lux, sortie Paris : 23 mars 1977.
F. C., Saison 77 : « Pour un coup d’essai, Guy Lux a réalisé un coup de maître : il a immédiatement atteint le degré zéro du comique cinématographique. »
L’emprise des caresses, de Mac Ahlberg, sortie Paris : 26 janvier 1977.
J.S., Saison 77 : « Scénario : R.A.S. Réalisation : R.A.S. Images : plus soignées que la moyenne du genre. Dialogues : hilarants. Acte sexuel : toute la gamme. »
Essayez-moi, de John et Len Amaro, sortie Paris : 8 septembre 1976.
G.D . : « Il s’agit presque d’un spectacle d’acrobaties de cirque : auto-fellation (étonnant !). L’idée est à lancer : peut-être cela redonnerait-il vigueur au cirque et au porno : tout le monde serait gagnant, spectateur y compris. »
Festival porno, de Alain Thierry, sortie Paris : 8 juin 1977.
J.L. C. : « Produit strictement utilitaire, d’un monstrueux conformisme : sans humour ni imagination, la nullité filmée. »
French érection, de John Love, sortie Paris : 30 mars 1977.
P.M. : « French érection est, sur le plan technique, supérieur à la moyenne : un plan sur deux seulement est flou. »
L’invasion des araignées géantes, de Bill Rebane, sortie Paris : 25 novembre 1976.
J.Z. : « Sans acteurs, sans mise en scène, sans scénario, sans moyens, cette mini-production nous propose, en guise de spectacle, une maquette d’araignée posée sur un tracteur et agitant mécaniquement ses membres. (...) Le distributeur aurait mieux fait de ressortir Tarantula. »
Les machines à sous, de Bernard Launois, sortie Paris : 9 décembre 1976.
J. Ch. : « Un mélo rétro (...) dans lequel sont insérés quelques scènes porno et – bizarrement – quelques plans documentaires de métro et de gare de triage.
Machines à tuer, de Paul Kyriazi, sortie Paris : 30 mars 1977.
G.C. : « Platitude et désolation. (...) Mise en scène d’une accablante indigence, direction d’acteurs nulle, font que le film ne peut même pas être supporté comme un spectacle de divertissement. »
La nymphomane perverse, de Caroline Joyce, sortie Paris : 26 janvier 1977.
J. Ch. : « Ce film est aussi conventionnel et répétitif que des dizaines d’autres du même type. Seule « trouvaille » : la présence d’un nain noir parmi les acteurs ! »
Les petites vicieuses font les grandes emmerdeuses, de Clifford Brown (Jess Franco), sortie Paris : 21 juillet 1976.
G.C. : « Un film nul du début à la fin, épouvantablement réalisé, avec une image aux limites du techniquement tolérable. »
Suspiria, de Dario Argento, sortie Paris : 18 mai 1977.
P.M. : « Le spécialiste transalpin de l’horrifique grand-guignolesque est de retour, et une fois encore la gelée de groseilles coupée de ketchup lui tient lieu de talent. »
Le trouble-fesses, de Raoul Foulon, sortie Paris : 29 septembre 1976.
G. C. : « Une pantalonnade de plus, grotesque, difforme, pire que tous les Jean Girault réunis. (...) On a mal pour Michel Galabru à le voir pantois, la chemise déchirée, en caleçon, l’air ahuri, entre deux coïts matinaux. »
Une femme fatale, de Jacques Doniol-Valcroze, sortie Paris : 27 avril 1977.
P.M. : « Les distributeurs ont attendu plus de trois ans avant de sortir cette Femme fatale, et force est de constater qu’ils auraient bien pu hésiter encore quelques temps. » |
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