[M] [Critique] L'immoralità

 
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flint
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MessagePosté le: Mer Nov 25, 2009 10:38 am    Sujet du message: [M] [Critique] L'immoralità Répondre en citant



L’immoralità

Genre : Drame, Thriller

Année : 1978

Pays d’origine : Italie

Réalisateur : Massimo Pirri

Casting : Howard Ross, Lisa Gastoni, Karin Trentephol, Mel Ferrer, Andrea Franchetti, Angela Luce, Wolfango Soldati...


Federico Anselmi est un homme traqué. Tueur pédophile, il vient tout juste d’enterrer sa quatrième victime, après l’avoir violé puis étranglé. C’était une gamine d’environ douze ans, comme les précédentes, et elle a subi le même sort que les autres. A présent, la police est à ses trousses. L’homme parvient à s’enfoncer dans la forêt, après avoir été blessé par balle à un bras. A bout de force, il perd conscience. A son réveil, il remarque que quelqu’un l’observe… une fillette… onze ans, douze tout au plus. Mais elle n’a pas peur, montrant au contraire un air frondeur. Elle s’appelle Simona, vit dans une propriété située à la lisière des bois, en compagnie de ses parents. Sa mère, Vera, aborde la crise de la quarantaine sous de mauvais auspices. Mariée à un homme riche mais impotent, elle se console en ville dans les bras d’autres hommes qu’elle jette comme des kleenex après s’être offerte à eux. Le mari, quant à lui, vit replié sur lui-même au premier étage du domaine, avec pour seules passions les armes à feu et les pendules. C’est dans cette ambiance particulière que Simona décide de cacher le fugitif dans un ancien pavillon de chasse tombé à l’abandon. Jusque là, la petite fille n’avait pour compagnons que d’innocentes tortues. Mais Simona pense avoir trouvé enfin l’ami dont elle rêvait. Une complicité commence à naître entre le criminel et la gamine, qui va peu à peu évoluer dans une relation malsaine…



Réalisé en 1978, « L’immoralità » fit scandale à sa sortie, essentiellement pour une scène (il est vrai marquante) située à la fin de la première heure. Dans cette scène, Howard Ross, dans le rôle de Federico, entre dans une salle de bain, et observe Simona occupée à ses ablutions. La fillette finit par le voir, sort de la baignoire sans le moindre geste de pudeur, se sèche avec une serviette en souriant à l’homme, avant de s’allonger par terre, nue, invitant l’adulte à lui faire l’amour. Federico se déshabille, et s’exécute. Le passage est saisissant de réalisme, et a dû choquer plus d’un spectateur. Histoire d’en rajouter une couche, Simona déclare vouloir un enfant de lui. Même si la gamine ignore que cet homme qui a largement l’âge d’être son père est un tueur pédophile, la scène a effectivement un côté malsain, accentué par le fait que l’actrice choisie pour incarner Simona (Karin Trentephol, dont ce sera l’unique apparition dans un film) fait vraiment son âge, à savoir celui d’une enfant âgée d’à peine plus de dix ans.

La sexualité, lorsqu’elle implique des enfants, est indubitablement un sujet à risques lorsqu’un cinéaste décide de l’évoquer, car tabou. Le cinéma de genre possède quelques exemples, comme « Jeux interdits de l’adolescence » (« Maladolescenza », de Pier Giuseppe Murgia – 1977), dans lequel un adolescent et deux fillettes faisaient leur apprentissage de l’amour, ou encore « Libidine », avec la jeune héroïne qui faisait l’amour avec son serpent.
Mais le cinéma d’auteur n’en est pas moins en reste ; en témoigne « La petite », de Louis Malle (qui date aussi de 1978, avec une Brooke Shields alors âgée de treize ans initiée à la sexualité par les prostituées d’un bordel). On pourrait citer aussi Patrick Dewaere, tombant amoureux de sa belle-fille de quatorze ans dans « Beau-Père », de Bertrand Blier (1981) ; Philippe Léotard se faisant allumer par une gamine du même âge dans « La petite sirène », de Roger Andrieux (1980) ; sans oublier l’excellent « Préparez vos mouchoirs » de Bertrand Blier (encore lui), réalisé en 1977, où l’on pouvait voir une Carole Laure frigide trouver l’épanouissement sexuel avec un garçon de treize ans.



Evidemment, ce qui peut choquer dans « L’immoralità », c’est cette passion malsaine entre une fillette et un tueur pédophile. Un sujet « casse-gueule » que Massimo Pirri parvient néanmoins à maîtriser. Son film tient la route, grâce à une étude approfondie de ses personnages, qu’il prend le temps de développer et de faire connaître au spectateur, qu’il s’agisse du père, de la mère, de la fille et de l’intrus venu s’immiscer dans une famille totalement éclatée. Tout cela est également facilité par l’interprétation sans failles des protagonistes. Lisa Gastoni, qui incarne Vera, une femme aigrie, haineuse, qui se voit vieillir, recluse dans une prison dorée avec un mari invalide qu’elle déteste, est tout simplement magistrale. Cette actrice a fait une belle carrière, avec des grands noms du cinéma de genre italien (« Marie la rousse, femme pirate », d’Umberto Lenzi – « I maniaci », de Lucio Fulci).

Dans les années 70, on la verra dans quelques films marquants, en dehors de celui-ci, comme « La seduzione » (Fernando Di Leo) et « Scandalo » (Salvatore Samperi). Son mari, dans le film, n’est autre que le formidable Mel Ferrer, grande figure du cinéma hollywoodien (« Scaramouche », « Les Chevaliers de la Table ronde… »). Au seuil des années 70, il entame une nouvelle carrière dans le cinéma-bis, et on le verra ainsi dans des films comme « L’antéchrist », « Le crocodile de la mort », « Le grand alligator », « La secte des cannibales » et « L’avion de l’apocalypse ». Il compose ici un homme riche mais terriblement seul, que seul l’amour pour sa fille maintient en vie. Les adultes le méprisent, rejetant presque son existence (à un point tel que son nom n’est jamais mentionné dans le film). Il a perdu le respect des autres en perdant l’usage de ses jambes, et seule la tendresse de Simona lui apporte un peu de réconfort, dans cette partie de la propriété où il s’est isolé, avec ses fusils et ses pendules. Et puis, il y a Howard Ross (« La louve sanguinaire », « L’éventreur de New-York »), un acteur italien un peu trop souvent cantonné à des seconds rôles, et qui livre aussi une prestation convaincante dans un rôle ingrat et pour le moins délicat. Il s’en tire bien, dans l’ensemble, notamment dans certaines expressions, comme le regard qu’il porte à Simona quand celle-ci sort de son bain.



« L’immoralità » se passe pour l’essentiel en huis-clos, à savoir dans la propriété et ses alentours. Quelques scènes se déroulent également dans la ville avoisinante, permettant de faire connaissance avec les rôles secondaires qui ont aussi leur importance, comme celui du chef de la police, qui rêve autant de coucher avec Vera (fantasme qui causera sa perte) que d’arrêter le criminel en cavale. Une tâche qui lui est compliquée par Antonio (Wolfango Soldati – « Action immédiate »), un excité de la gâchette qui a levé une partie des citadins pour former une milice bien décidée à lyncher le tueur pédophile sans autre forme de procès.
Le film a été tourné à Vigevano, en Lombardie, dans le nord de l’Italie. Un cadre magnifique contrastant avec la noirceur d’âme de ses habitants. Massimo Pirri, le metteur en scène, n’a réalisé que sept films entre 1976 et 1986. La plupart n’a pas traversé nos frontières, à l’exception de « Tunnel » (1980), un drame sur la drogue avec Helmut Berger et Corinne Cléry.

« L’immoralità » est une œuvre sulfureuse et aboutie, qui nous dresse un tableau édifiant d’une famille bourgeoise en pleine déliquescence, d'adultes en proie chacun à leurs démons, et d'une enfant dont la maturité croit plus vite que son corps. En dehors de la scène de la salle de bain, on peut relever d’autres passages marquants, comme celui où Federico, blessé au bras, a besoin d’un bandage. Dans l’impossibilité de trouver un linge propre, Simona finit par enlever sa petite culotte pour en faire un pansement. Les dialogues l’opposant à sa mère sont aussi des joutes oratoires percutantes, et le cinéaste démontre en ces occasions que la petite Simona possède autant de répartie qu’un adulte. Vera conseille à un moment à sa fille de se masturber. Plus tard, c’est Simona qui accuse sa mère d’être frigide. Rivalité dans les mots, et rivalité dans les actes : en devenant la maîtresse de Federico, Vera fait de sa fille une ennemie. Le vice va aller encore plus loin dans l’esprit de la mère de Simona, puisqu’elle va exercer sur le pédophile un odieux chantage. Qu’importe les actes ignobles qu’il a commis, elle n’en a cure. Seul compte le service qu’il peut lui rendre. A l’exception du père, les personnages adultes se montrent dans l’ensemble sous un jour peu glorieux. « L’immoralità » dresse un tableau peu flatteur pour l’homme, qu’il soit criminel ou policier, bourgeois ou fils du peuple. Agrémenté d’une partition musicale d’Ennio Morricone agréable (sans être remarquable), il s’agit là d’une œuvre à la fois licencieuse et subtile qui mérite le détour.

Note : 8/10



Dernière édition par flint le Mer Déc 23, 2009 10:46 am; édité 1 fois
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mallox
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MessagePosté le: Mer Nov 25, 2009 11:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

frank_PDT_16
C'est une fois de plus incroyable. J'allais l'enfourner il y a une heure quand j'ai opté pour un polar vigilante à la place !
Ta critique élogieuse me le ferait presque regretter si le polar en question n'était pas assez sympa.
Bon ben à voir.
C'est réellement autant un drame qu'un Thriller et ça mérite vraiment sa place dans "autres genres" ? (question mode platonique - tension du jour : 12:8)
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flint
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MessagePosté le: Mer Nov 25, 2009 12:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un film à voir, sans aucun doute, et qui, bien que ancré dans les années 70 par son sujet scabreux, possède un côté intemporel.
Et pour répondre à ta question, "L'immoralità" est même plus un drame qu'un thriller, une étude de moeurs bien ficelée, ce qui explique pourquoi je l'ai placé dans cette section. icon_wink
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Camif
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MessagePosté le: Mer Nov 25, 2009 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Joli critique. C'est un film obsédant, où le réalisateur dynamite la famille bourgeoise en s'imposant pourtant un sujet très sulfureux.
Fallait l'oser et il fallait encore plus le réussir.
L'adolescente est excellente dans son rôle.
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MessagePosté le: Mar Mai 24, 2011 4:05 pm    Sujet du message: Re: [M] [Critique] L'immoralità Répondre en citant

flint a écrit:



Affiche d'exploitation italienne


Je viens de faire la critique du film (pour un special teensploitation... ça va être fin !). Il y a moyen d'utiliser l'affiche ? Et dans ce cas, il y a moyen si tu le veux, de mettre un bechmark ou un © Psychoflint ?

Sinon, je n'ai pas encore lu ta critique (ou alors il y a longtemps) je lis ça après publication de la mienne (c'est un principe que j'adopte pour ne pas parasiter l'écriture...)

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flint
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MessagePosté le: Mar Mai 24, 2011 4:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien sûr, Sylvain, tu peux utiliser l'affiche. J'avoue ne plus me rappeler sur quel site internet je l'avais récupéré (donc, pas besoin de mettre une marque quelconque).
Je lirai avec plaisir ta critique de ce film. icon_wink
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MessagePosté le: Mar Mai 24, 2011 10:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci ! J'envoie ça dès que tout est en ligne (probablement vendredi si j'arrive à parler de mon dernier film...) !

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MessagePosté le: Mer Mai 25, 2011 8:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Woohoo ! je vais récupérer des jolies lobbycards d'un film de genre ! Dès réception, je vous mets ça ici !

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MessagePosté le: Ven Mai 27, 2011 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

1kult a écrit:
Merci ! J'envoie ça dès que tout est en ligne (probablement vendredi si j'arrive à parler de mon dernier film...) !

icon_wink


Et voilou ! ;)

http://www.1kult.com/2011/05/27/limmoralita-massimo-pirri/

Il y a aussi la maladolescenza et le film de Eva Ionesco en ligne :

http://www.1kult.com/2011/05/27/critiques-special-teensploitation-1/

la seconde partie arrive bientôt ! par contre, je ne sais pas où le faire ici, mais j'aimerais bien ouvrir un sujet consacré au genre afin d'en avoir une définition solide, parce que ça diverge dans tous les sens !

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MessagePosté le: Ven Mai 27, 2011 12:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très sympa, ta vision de "L'immoralita". icon_wink

Par contre, je ne pense pas que le film soit en 4/3, en tout cas pas le master du dvd Rarovideo.
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MessagePosté le: Ven Mai 27, 2011 12:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Très sympa, ta vision de "L'immoralita". icon_wink

Par contre, je ne pense pas que le film soit en 4/3, en tout cas pas le master du dvd Rarovideo.


Ah bah je suis certain, regarde les captures :



Ce n'est pas pan & scanné, mais le film apparaît bien dans un format carré... icon_wink

Et un gros merci pour les compliments ! J'en ai d'autres à mettre en ligne (je lis ta critique ce soir) ! ;)
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MessagePosté le: Ven Mai 27, 2011 11:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On avait déjà parlé de ça ailleurs : le 4/3 désignait d’abord le format 1.33 mais les éditeurs DVD utilisent ce terme pour tout ce qui n’est pas en 16/9 anamorphique. Ici c’est du 1 .66 qui n’est pas en 16/9 ! endesaccord14

Sinon, merci pour ces critiques Sylvain ! D’après ce que j’ai lu ici et là, « My Little Princess » semble en effet souffrir d’un manque de rythme et de certaines maladresses … Mais bon, c’est son premier film, on verra le suivant qui devrait être consacré à sa période de noctambule au Palace !

Je trouve par contre que tu as des termes un peu durs envers l’œuvre de Pier Giuseppe Murgia (« vacuité », « nausée »), plus qu’envers celle d'Irina Ionesco qui a commencé à photographier sa fille nue alors qu’elle n’avait que 4 ans !

A propos de l’âge d’Eva, j’ai toujours lu qu’elle était née en juillet 1965 (un mois après moi) mais Wikipedia indique que selon un mail authentifié de l’intéressée elle serait née en 1969 … Elle aurait donc été âgée de 8 ans au moment du tournage de Maladolescenza !

Côté technique, il existe deux VHS françaises (incomplètes), chez Ciné7 et chez Space :

VHSdb

Le DVD X-Rated Kult propose des sous-titres anglais et deux pistes audio : une en italien et une en allemand avec quelques passages non-doublés sous-titrés en allemand .
Comme d’habitude, X-Rated Kult proposait 3 jaquettes différentes, dont une limitée à 666 exemplaires …
Sorti en 2004, il a été interdit et retiré de la vente 2 ans plus tard.

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MessagePosté le: Ven Mai 27, 2011 11:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci ! Mais à mon avis dans le film elle a plus de 10 ans (vu sa pilosité - d'ailleurs c'est une fausse blonde, c'est certain !) new_diable

Je t'avoue ne pas connaître la carrière de sa mère, mais vu ce que j'en ai vu, je trouve ça tout aussi nauséeux... filmer ou photographier une gamine de (allez comptons large) 12 ou 13 ans en full frontal, dans des poses provocantes et quand tu imagines que la gamine ne sait même pas ce qu'elle fait, c'est pour moi carrément gerbant, pour ma part...

J'ai vu le film pour la seconde fois pour cette critique. C'était aussi une manière de peut-être réévaluer un premier avis (et si c'était "moins visible", moins complaisant ?) et c'est toujours aussi choquant voire plus voyant encore...

C'est un mélange assez étrange en fait, entre film arty minimaliste, mais où revent sans cesse quelques très longues de trop sur une gamine qui urine, qui se fait uriner dessus, qui est déshabillée en pleine forêt, qui est humiliée, qui voit son amant aguichée par une autre gamine, qui assiste à leurs relations, etc... Le suggérer ou l'atténuer aurait été plus judicieux pour ma part...

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mallox
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MessagePosté le: Jeu Déc 29, 2011 9:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ben moi je découvre seulement cet "L’immoralità" et j'en sors conquis.
Comme souvent, je me dis qu'en laissant mon petit avis de peu d'importance, je vais dire ci ou ça, mais en relisant la critique, tout est dit.
Je trouve le tempo du film remarquable, comme une comptine, un peu comme la jolie musique signée Morricone et qui souligne à merveille les premiers émois sexuels de Simona.
Y a rien à jeter dans ce film, même Howard Ross convainc totalement, le temps de deux ou trois scènes citées par Flint.

Citation:
et d'une enfant dont la maturité croit plus vite que son corps


L'inverse est aussi vrai à mon avis. Son corps a aussi grandi plus vite que sa maturité. C'est bien pour cela qu'elle demande à Federico non pas de lui faire l'amour, mais de lui faire un enfant.
C'est aussi un mega drame de la solitude et le pédophile - personnage étonnamment romantique et somme toute très peu jugé dans le film, là d'ailleurs, je dis bravo ! - sert de révélateur dans la famille dans laquelle il débarque jusqu'à la faire s'éclater pour se faire enfin hara-kiri lui-même. Finalement il est châtié uniquement pour s'être substitué au père et surtout avoir provoqué par extension, sa mort.
Vraiment très bien ce film. new_lang
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flint
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MessagePosté le: Ven Déc 30, 2011 9:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:

J'allais l'enfourner il y a une heure quand j'ai opté pour un polar vigilante à la place !


C'était en novembre 2009 !

Finalement, ça valait le coup d'attendre. C'est vrai que c'est un très bon film.
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