votre psychovision du soir

[The Omega Man]

Petit week end films de guerre



Quand les aigles attaquent / Where eagles Dare / 1968
Réalisateur : Brian G Hutton
Avec : Clint Eastwood, Richard Burton, Mary Ure, Patrick Wymark, Michael Hordern, Ingrid Pitt, Anton Driffin, Derren Nesbitt
Un commando est chargé de délivrer un général américain, prisonnier des Allemands, dans un château des Alpes Bavaroises.
Une des références majeur du film de commando, on a rarement fait mieux, tout dans ce film est fait pour qu’il soit le plus efficace possible, musique martiale de Ron Goodwin, roman alambique du surestimé Alistair MacLean, deuxième équipe dirigée par Yakima Canutt. (Ben Hur) Ajoutez une interprétation au diapason avec le duo Richard Burton & Clint Eastwood qui fonctionne à merveille, mais c’est l’agaçant officier de la gestapo Von Happen interprété par Derren Nesbitt qui marquera bon nombre de spectateur notamment un certain Tarrantino qui s’en inspirera grandement dans son « Inglorious Basterd » pour le personnage de Landa. N’oublions pas Ingrid Pitt en serveuse autrichienne véritable fantasme ambulant !



Le Pont de Remagen / The Bridge at Remagen / 1969
Réalisateur : John Guillermin
Avec : George Segal, Robert Vaughn, Ben Gazzara, Bradford Dillman, E. G. Marshall, Peter Van Eyck, Bo Hopkins
A l’époque certain films de guerre dérivait doucement vers le film d’action tout court, c’est un peu le cas ici même si l’histoire garde quelques oripeaux historique. Le résultat est tout simplement excellent, les scènes d’action ont de la gueule (elles sont signée Hal Needham, monsieur « Cannonball » ) et les acteurs sont parfais (Robert Vaughn en officier allemand est magnifique et on a envie de gifler Bradford Dillman chaque fois qu’il ouvre la bouche), le film idéale pour passer une bonne soirée.



Tora, Tora, Tora / 1970
Réalisateur : Richard Fleischer, Kinji Fukasaku, Toshio Masuda
Avec : , E. G. Marshall, Tatsuya Mihashi, James Whitmore, Soh Yamamura, Jason Robards
Un excellent film de guerre un peu académique au début mais dont le final particulièrement spectaculaire reste encore aujourd’hui un vrai morceau de bravoure. Ne pas rater la séquence des Curtiss P-40 Warhawk qui essaient de décoller de Pearl Harbour et sont abattus pour s’écraser sur les autres avions, scène tourné en « live » avec des appareils grandeur nature radio commandé et une bande de cascadeur inconscient ! Malheureusement le film est encore aujourd’hui largement sous estimé à cause de l’absence de grand nom à son générique, évidemment Martin Balsam, Joseph Cotton cela ne vaut pas Charlton Heston ou Henry Fonda, mais ce serait une grave erreur car le film se suffit à lui-même à (re)voir



La Bataille de Midway / Midway / 1976
Réalisateur : Jack Smight
Avec : Charlton Heston, Henry Fonda, James Coburn, Glenn Ford, Toshirô Mifune, Robert Mitchum, Robert Wagner, Cliff Robertson
Historiquement la suite de « Tora, Tora, Tora », qualitativement une escroquerie aucune scène (ou presque !) de combat ou de destruction n’ont été réalisée pour ce film qui utilise des scènes entière du film de Fleisher et meuble le reste avec des images d’archives de l’armée, le tout boosté au sensurround (effets spéciaux sonores, exploité dans les salles de cinéma, durant les années 1970, qui consiste à synchroniser à l'action, la diffusion de puissantes vibrations sonores de très basse fréquence dans la salle). Il ne reste qu’un gros documentaire au casting impressionnant.

[mallox]

Un bien sympathique programme ma foi !
J'aime beaucoup le premier, une formidable BD d'action.

"Le Pont de Remagen" est un film que j'aimais bien regarder autrefois, j'en garde le souvenir d'un film très efficace, très solide.

Jamais goûté en revanche "Tora, Tora, Tora", je ne sais pas pourquoi. trop "reconstitutionniste" sans doute; Quant à "La Bataille de Midway", je l'ai vu aussi et j'en garde un souvenir absolument conforme à ce que tu en dis.

On a frôlé le dossier !

[mallox]

Pas du Bis, juste de l'exploitation du corps de l'homme...



Magic Mike - 2012

Réalisé par Steven Soderbergh
Avec Channing Tatum, Matthew McConaughey, Mircea Monroe, Alex Pettyfer, Wendi McLendon-Covey, Joe Manganiello, Adam Rodriguez...

Mike a trente ans et multiplie les petits boulots : maçon, fabricant de meubles, etc. Il se rêve entrepreneur. Il est surtout strip-teaseur. Chaque soir, sur scène, dans un club de Floride, il devient Magic Mike. Lorsqu'il croise Adam, il se retrouve en lui, l'intègre au club et décide d'en faire le Kid. Mais le Kid a une soeur, qui n'est pas prête à trouver Mike irrésistible...

C'est pas un secret que Soderbergh est à mon avis l'un des réalisateurs les plus surfait évoluant à la fois dans le cinéma de l'intellegentia et le film de studio. M'étais laissé avoir à l'époque de "Sexe, mensonges et vidéo" que j'aurais du mal à revoir aujourd'hui, et pour le reste (malgré que j'ai toujours pas vu son "Che" mais je crains le pire), la double impression de voir soit un étudiant trop appliqué qui livre des devoirs trop scolaires (son "Kafka" était ridiculement gavés de clins-d'oeil à l'expressionnisme et d'angles tarabiscotés gratuits ; idem pour "Traffic" et ses filtres de couleurs différentes comme seule idée pour différencier les endroits et les personnages, son "The Good German" était un navet assommant se voulant un hommage aux vieux films romantiques guerriers à la "Casablanca" ou "Seuls les anges ont des ailes"), soit un feignant fini balançant des coquilles vides de luxe avec un soit-disant un esprit démocrate à la Rat-Pack (sa série des Ocean sont carrément du vol au spectateur !), et puis ses pseudo films d'auteur, finalement complètement narcissiques (chiants et pas intéressants). je crois bien que je le déteste autant qu'Oliver Stone, le cinéaste arnaqueur-mammouth.
Finalement, je retiens surtout "L'Anglais", pas mal mais trop exercice de style m'a-tu-vu comme je suis classieux.
Quant à ce "Magic Mike", durant une bonne moitié il se laisse voir, - j'avoue j'ai passé un bon moment durant une heure - puis surgit une amourette on ne peut plus convenue qui plombe la dernière demi-heure, le tout sur un scénario d'une pauvreté extrême, me laissant une nouvelle impression amère, notamment égard à la "solvabilité" d'un film prétendant être tiré d'une tranche de vie de son interprète principal. Reste que cette première heure, plongée plutôt euphorisante au sein d'un club de strip-teaseur de Floride est assez réussie même si elle repose uniquement sur de la mise en scène et ses acteurs, très investis et aux numéros très sexe plutôt sympas. Bref, c'est peut-être encore ce qu'il a fait de mieux. Mais alors cette impression de livrer une coquille vide en tentant de bluffer le spectateur et le critique avec de pseudo considérations philosophiques, persiste. ici, ce serait une Amérique qui aurait perdu son âme aux dépends des corps huilés et bodybuildés, c'est juste nawak.

[mallox]

Un petit avis rapidos...



Réalisé par Quentin Tarantino
Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Russ Tamblyn

Bien mais trop long, une succession de scènes baudruches, la scène du dîner dans l'hacienda de Di caprio est un bis repetita de la scène de la taverne de "Inglorious...", l'ensemble tourne assez souvent au procédé, le passage avec Tarantino est complètement dispensable, et pourtant, y aussi un véritable frisson de cinéma qui m'a parcouru de façon régulière. La prestation de Samuel L.Jackson est assez dantesque en Uncle Ben's plus blanc que blanc. Par contre ce film n'est en rien le film de la maturité mais c'est aussi tant mieux. Y a incontestablement de beaux moments de cinéma dedans. Un vrai paradoxe pour moi. En tout cas, dégraissé d'une demi-heure j'aurais trouvé ça excellent.

[Stegg]

En gros, je partage ton avis.

L'impression de revoir "inglorious basterd" par moment avec le même mélange de violence réaliste et de violence fun excessive quand les gentils se mettent à tuer du méchant. De plus, le rôle titre (enfin les rôles titres pour IB) se font piquer la vedette par les personnages principaux.
Sinon, acteurs excellents (Waltz, Di Caprio et Samuel L. Jackson en tête, face à Jamie Fox, pas mauvais mais plus sobre)
Il y a en effet de vrais morceaux de cinéma dedans, mais avec des scènes assez vide autours.

[princesse.rosebonbon]

[sigtuna]

[mallox]

On dirait du Spike Lee !

Bon, comme j'ai largué le fiston en classe neige (font du chien de traineau les enfants d'aujourd'hui ! ), j'en profite pour aller au cinéma. Et donc je m'étais promis celui-ci (qui du reste sort la semaine prochaine. ) :



(source affiche : sortir à paris point net - ce qui m'arrive assez souvent)

Réalisé par James Marsh
Avec Clive Owen, Andrea Riseborough, Aidan Gillen, Domhnall Gleeson...

Et c'est un joli petit film d'espionnage doublé d'un drame à tendance thriller, lent, mais qui peu à peu se fait oppressant. Les deux acteurs principaux y sont très bons et l'ensemble est beaucoup plus sobre que je le croyais avant vision (et après vision de la bande-annonce hystérique, genre thriller horrifique épileptique). J'y allais pour un truc spectaculaire, j'en suis reparti avec autre chose, mais pas mécontent pour autant.

[princesse.rosebonbon]

Tendre Gang
(aka Glykia symmoria aka Sweet Bunch)
Grèce - 1983
De Nikos Nikolaidis

Quelques jours dans la vie d'une poignée de petits malfrats réunis par la mort d'un certain Stathis, partageant le même toit, vivant de combines louches et de menus larcins et couchant les uns avec les autres à l'occasion. Un type mystérieux commence à faire le pied de grue en bas de leur immeuble. Que veut-il ? Est-il là pour eux ? Cela a-t-il un lien avec l'énigmatique Sophia qui semble cacher sa vraie identité et se vante d'avoir déjà tué un passant au hasard ?

J'ai passé la première heure à louer l'atmosphère intrigante et décalée ...et puis j'ai bien dû me rendre à l'évidence que le film n'allait nulle part et qu'il tournait déjà en rond, même son judicieux choix d'accompagnement musical finit vite par se répéter : ils fument une clope, regardent par la fenêtre pour voir le type en bas, fument une clope, vont faire un tour, fument des clopes, reviennent chez eux, le type est toujours en bas, ils fument une clope, baisent et hop, on recommence... il devait quand même y avoir moyen de faire quelques coupes dans ces 2h30 ou au moins d'en profiter pour y développer une intrigue.
Venant de la part du réalisateur de Singapore Sling, c'est quand même assez décevant. Je n'ai peut-être pas commencé l'exploration de sa filmographie par le bon bout

[mallox]

Les Seigneurs

Non, j'ai pas honte. Oui, c'est pas terrible, oui c'est canal+ à donf, tout ce qui me pompe l'air depuis déjà longtemps, c'est globalement pas très drôle, Franck Dubosc ne m'a jamais fait rire (et c'est peu dire !), C'est plus dans la mouvance d'un Yves Robert (les copains), ça vole pas haut, mais.... j'avoue, je me suis pété de rire à chaque apparition (ou presque) de Gad Elmaleh en joueur de foot hypocondriaque. Juste pour lui, je le conseillerais presque.
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[princesse.rosebonbon]

et alors Turf aussi c'est bien ? est-ce que c'est mieux que Vive la France ?

[mallox]

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[Throma]

Sans surprise me concernant, le visionnage de ce Django aura été bien pénible. Un film très tarantinien et là tout est dit.
Un adjectif qui en englobe bien d'autres : interminable, chiant, impersonnel, lourdingue et finalement malhonnête.

De bout en bout, je me suis emmerdé devant la pléthore de dialogues affligeants et rébarbatifs (centrés à 98 % sur la négritude... c'est bon, mon brave caniche, on a compris le message, tu peux déchausser tes gros sabots).
Et quand action il y a (c'est à dire très rarement), elle se doit d'être constamment sabordée par une violence exponentielle censée faire bander l'ado (en réalité, un gimmick fonctionnant comme une moquerie envers Peckinpah et ses impacts de balle sanglants) et de la musique rap.

Pour le reste de la musique, il continue à piller comme un malpropre dans la malle aux Tontons Morricone et Bacalov.

Plus que dans ses autres films transparaissent ses arguments pour hameçonner le chaland.
Suffit de voir l'apparition de Nero nullissime.
"Regarde pov'con, Franco Nero ! Regarde, hé en plus il te fait un clin d'oeil. Hé, tu l'aimes bien mon film du coup pas vrai ?"

Et comme à chaque Tarantinouille, le pov'con, c'est moi. Le renifleur de poiscaille à qui on agite quelques vieux loups de mer pour l'appâter.

J'avoue, j'étais ravi de voir en 2013 les bobines de Don Stroud et Bruce Dern dans nos salles mais quand on a des acteurs de cette trempe dans son attrape-gogo de film, on ne les agite pas comme des pantins pour les jeter comme des vieux chiffons au bout de 15 secondes à peine de temps de présence à l'écran.
Sauf si on s'appelle Tarantino cela va sans dire.

Quant à Dennis Christopher et James Remar, si leur présence à l'image est bien plus importante, c'est simple : ils n'ouvrent jamais la gueule.

Bref, ces 2h50 auront été insupportables. L'enculage doit cesser.
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http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma

[mallox]

[princesse.rosebonbon]

throma arrête aussi un peu de tendre ton cul
moi je ne verrai pas ce django, comme je n'ai pas vu son précédent film, ni celui d'avant et je ne m'en porte pas plus mal.