[M] [Critique] Un train pour Durango

[sigtuna]

Un train pour Durango (Un treno per Durango)

Italie / Espagne – 1968 (1967 selon les sites italiens, le film étant sorti début janvier 1968 dans l’ensemble de la péninsule mais devait déjà être distribué en exclusivité dans quelques cinémas fin décembre 1967)

Réalisation : Mario Caiano (sous le pseudonyme de William Hawkins)

Avec : Anthony Steffen, Enrico Maria Salerno, Mark Damon, Dominique Boschero, Roberto Camardiel, José Bodalo, Manuel Zarzo, Aldo Sambrell...

Genre : Western spaghetti, Comédie

Aka :




Au Mexique, au début du vingtième siècle - Alors que la révolution bat son plein, deux cavaliers dépenaillés se rendent à la gare la plus proche afin de prendre le train qui les mènera à Durango et de là au Texas. Pour l’un, Gringo (en VO, Yankee en VF), qui se prétend américain, c’est le retour au pays et la fin, peut-être, d’une période de misère. Pour l’autre, Lucas, mexicain pur jus et associé du premier nommé, c’est la poursuite de ses rêves chimériques de fortune, cette fois-ci dans l’exploitation pétrolière. En attendant, l’achat des billets se révèle déjà être une épreuve qui leur coûtent leurs dernières cartouches (littéralement). Dans ce train, embarquent aussi deux Américains ombrageux, une jolie blonde, un coffre blindé avec son escorte militaire et plusieurs dizaines d’individus moustachus et patibulaires. Et ce qui devait arriver arrive : le train est attaqué de l’intérieur et de l’extérieur, la blonde et le coffre sont enlevés, l’escorte et la plupart des passagers trucidés et nos deux anti-héros s’en sortent par miracle. Gringo découvre alors sur les cadavres de ses deux compatriotes les clés du coffre blindé…




Etonnant western que celui-là, farce picaresque bourrée d’humour noir où les gags les plus fins côtoient les plus énormes. Dès l’entame, le ton est donné avec un héros à plat ventre sur sa monture parce qu’il s’est pris une balle dans le cul. Et si le bon goût n’est pas toujours au rendez-vous, nous avons là une comédie alerte où l’enchaînement de gags ne ralentit pas l’action, pas plus que l’accumulation de cadavres n’atténue le côté farce de l’histoire.
Etonnant parce que ce film précède de plus de deux ans la vague des westerns spagh' comiques, étonnant aussi parce que sorti en pleine période western Zapata et se déroulant dans un contexte identique (la révolution mexicaine), ce film n’a aucun sous texte politique. A vrai dire, ce film se démarque autant des futures comédies westerns initiés par les Trinita qu’il se démarque des westerns Zapata. Par exemple, le film ne comprend pas une seule scène de slapstick, pas la moindre tarte dans la gueule.




Si comparaison il doit y avoir, c’est plutôt avec L'armée brancaleone, autre road movie picaresque ou le génial Les titans scénarisé comme le présent film par Ducio Tessari (précisons quand même que tout en étant très réussi, Un train pour Durango est un ton en dessous de ces deux références). Un train pour Durango n’a par contre pas grand rapport avec Mais qu'est ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? autre comédie se déroulant durant la révolution mexicaine, car contrairement à ce dernier jamais la tragédie ou tout simplement la réalité ne vient faire irruption dans la farce. On reste dans la comédie, inoffensive certes, mais particulièrement bien menée.




Bien qu’étant une pure comédie, ce métrage n’est pas pour autant dépourvue d’action avec quelques scènes très spectaculaires dont une d’anthologie où Steffen et Salerno, torturés par des bandits, sont enterrés vivants avec leurs têtes émergentes et voient des cavaliers galoper vers eux. Cette scène sera d’ailleurs reprise dans le Nemuritorii de Nicolaescu avec des Turcs à la place des bandits mexicains. Et si Un train pour Durango a eu une influence (même anecdotique) sur le cinéma populaire roumain ; on ne peut que regretter qu’il n’ait pas été, à la place des "Trinita", la source principale d’inspiration pour les westerns comiques italiens des années 70.
S’il n’a pas eu le succès qu’il méritait en Italie, en France le film est semble-t-il sorti dans le plus strict anonymat. Ce qui s’explique par la version charcutée qui fut utilisée pour son exploitation dans les salles hexagonales. Version où, dans un film faisant à peine plus d’une heure et demie, près du tiers du métrage fut coupé. Le comble étant que dans cette version les meilleurs gags ont été expurgés.




Je ne reviendrais pas sur la carrière de Mario Caiano, qui commença par le péplum et s’acheva par le Poliziesco en passant par le spaghetti western, Et si sa filmographie ne comprend pas de chefs-d’œuvre immortels, il nous a offert plein de films sympathiques bien qu’il dut souvent composer avec des budgets anémiques et des casting discutables. Je ne reviendrais pas plus sur celle, plus illustre, de Duccio Tessari dont l’influence en tant que co-scénariste est ici patente. Devant la caméra, Anthony Steffen, sorti ici de ses rôles monolithiques à la sous Eastwood, se révèle plutôt bon acteur (même s’il n’est ni Gemma ni Gassman).Un constat qui vaut aussi pour Salerno, Damon et la française Dominique Boschero (malgré sa discutable teinture blonde que lui avait déjà infligé Caiano dans Ulysse contre Hercule). Les seconds rôles espagnols, pour la plupart des vétérans du genre, sont très solides.
Bref, dans ce Train pour Durango, on n’est pas déçu du voyage.
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[sigtuna]

Fiche DVD (et liens sur les titres :timide: ) à suivre.
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[flint]

M'a l'air fort sympa ce western (je pense le visionner sous peu ).

Sinon, le film est sorti en France le 26 février 1969. Le journaliste de La Saison Cinéma n'avait pas été emballé, ce qui n'étonnera personne.

[sigtuna]

Liens ajouté, et merci pour les corrections.
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[sigtuna]

Fiche DVD



Un train pour Durango - Artus

Région : Zone 2 PAL

Editeur : Artus
Pays : France

Sortie film en Italie : 6 Janvier 1968
Sortie DVD France : 7 mai 2013

Durée : 95 minutes
Image : 2.35 original 16/9 compatible 4/3, Couleur
Audio : Français Dolby Digital Mono, Italien Dolby Digital Mono

Langues : Italien, français
Sous-titres : français,

Bonus :
- Gringo à Durango, par Curd Ridel (35mn)
- Galerie photos
- Bandes annonces



Un train pour Durango était à ce jour inédit en VF en DVD, remercions donc Artus qui a réparé cette injustice. Il est bon de noter que la VF comporte des passages en VOST couvrant près d’un tiers de la durée du film, celui-ci ayant été honteusement charcuté lors de sa sortie en France.
Au niveau des bonus, outre les traditionnelles bandes annonces et autres galeries photos, on aura droit à un entretien de plus d’une demi-heure avec le sympathique Curd Ridel.



Cet entretien n’est ni le meilleur ni le pire bonus que nous ait offert Artus, disons qu’il est sympathique sans être exceptionnellement informatif, sauf pour les néophytes complets. Une présentation de Curd Ridel, connu des bédéphiles mais beaucoup moins des bisseux, en préambule eut été utile. Psychovision, ne reculant devant rien, va combler cette lacune.
Né à Pointe Noire (quoique blanc) au Congo Belge, de parents flamands admirateurs de Curd Jurgens, Ridel fut un des dessinateurs de Pif le chien léniniste. Sa décision de transformer Pif et Hercule en couple gay, et donc zoophile, ayant été peu appréciée à l’époque, Curd dut se tourner vers la BD capitaliste. Par la suite, il épousa une sauteuse en hauteur et fut contraint, afin de préserver l’harmonie de son couple, d'abandonner le plat pays de ses ancêtres pour les sommets alpestres. Notons, au vu de leur collection de jaquettes, que le couple Ridel possède une imprimante couleur en parfait état de fonctionnement.



Un train pour Durango est donc un achat indispensable pour les amateurs de western spagh' et d’humour tout terrain. Tournée de mescal pour tout le monde, c’est Curd qui régale !


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[flint]

Excellente, cette fiche dvd !

(correction OK)

[mallox]

Et ça c'est un pdf ?!

Non mais qu'est-ce que vous avez après cet homme ?
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[golzarath]

Curd Ridel voudrait rétablir quelques vérités quant à sa biographie quelque peu fantaisiste. Les voici :

"Bonjour,
Je découvre par hasard votre article et je m'étonne qu'un journaliste fasse un papier sur moi en inventant tout et n'importe quoi.

Je ne vois aucune objection à ce que vous fassiez une critique sur mes bonus, mais là, votre journaliste se permet de toucher à ma vie privée et de surcroit de façon erronée.

Pour votre information :
- Je n'ai jamais mis les pieds au Congo belge et je n'y suis encore moins né.
- Mes parents ne sont pas du tout flamands mais d'origine vietnamienne pour ma mère et française pour mon père.
- Mes parents n'étaient pas du tout admirateurs de Curd Jürgens.
- Je n'ai jamais fait de bandes dessinées à tendance politique et encore moins léniniste.
- Je n'ai jamais prôné l'homosexualité ni la zoophilie dans mes bandes dessinées.
- Je n'ai donc pris aucune décision qui n'ait été "peu appréciée à l'époque".
- Je n'ai jamais fait de la bande dessinée capitaliste.
- Je n'ai jamais épousé de sauteuse en hauteur.
- Je n'ai jamais été contraint de quoi que ce soit pour préserver l'harmonie de mon couple et quand bien même je l'aurais été, cela n'eut regardé que moi.
- Je n'ai jamais du abandonné le plat pays, puisque je n'y ai absolument jamais vécu.
- Je n'ai aucun ancêtre belge.
- Je n'ai absolument jamais habité dans les alpes.
- Il n'y a pas du tout de couple Ridel.
- Mon foyer ne comporte aucune imprimante couleur.

Pour un article de quelques lignes, je trouve que cela fait beaucoup de mensonges.
Je ne comprends pas trop l'intérêt de la personne qui a rédigé ces lignes, d'inventer toutes ces sornettes.
Je vous serai donc reconnaissant de retirer cet article.
À l'avenir, je pense que pour la crédibilité de votre site, vous devriez faire appel à des professionnels pour rédiger vos papiers.
Sachez que si besoin est, à l'avenir, je suis tout-à-fait ouvert à répondre à vos questions, et je le ferai avec plaisir au nom de la passion du cinéma que nous partageons.
En vous précisant quand même que ma vie privée n'intéresse pas grand monde.

Je tiens à vous préciser que tout cela ne remet pas en cause l'intérêt que je porte à votre travail.

Cordialement.

Curd Ridel


Ci-dessous, votre texte :

Une présentation de Curd Ridel, connu des bédéphiles mais beaucoup moins des bisseux, en préambule eut été utile. Psychovision, ne reculant devant rien, va combler cette lacune.
Né à Pointe Noire (quoique blanc) au Congo Belge, de parents flamands admirateurs de Curd Jurgens, Ridel fut un des dessinateurs de Pif le chien léniniste. Sa décision de transformer Pif et Hercule en couple gay, et donc zoophile, ayant été peu appréciée à l’époque, Curd dut se tourner vers la BD capitaliste. Par la suite, il épousa une sauteuse en hauteur et fut contraint, afin de préserver l’harmonie de son couple, d'abandonner le plat pays de ses ancêtres pour les sommets alpestres. Notons, au vu de leur collection de jaquettes, que le couple Ridel possède une imprimante couleur en parfait état de fonctionnement."



Pour ma part, j'ai trouvé ce ton ironique déplacé. Chacun est libre d'apprécier ou pas nos bonus, ainsi que nos intervenants. Mais railler de la sorte mon ami Curd m'a plutôt déçu. Je parle bien sûr de cette pseudo-biographie inventée ou mal recopiée. Le reste de la chronique est intéressant, comme toujours ici.

Pour information, nous avons, avec Curd, lancé ensemble cette collection Western. J'aime ses connaissances et sa passion. Et je suis fidèle. Donc, c'est logiquement que vous retrouverez Mr Ridel sur tous nos westerns européens, dont la prochaine salve (Les colts de la violence, Bandidos, et Killer Kid) arrivera début septembre.

Thierry Lopez - Artus Films
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www.artusfilms.com

[mallox]

Le texte a été modifié hier soir sur le site. J'ai regardé uniquement le bonus à 22h pour changer le passage.
En gros 2, 3 lignes pour ne pas trop en dire non plus.

Sinon Thierry, je ne pense pas que Sigtuna ait voulu porter atteinte à la vie privée et à la personne de Curd Ridel. Autrement cela aurait été moins Enorme. Mais bon je comprends, entre l'humour que nous pratiquons parfois entre nous, qui tient plutôt de la private joke, et la façon dont ça peut être ensuite perçu, notamment et pour le coup, par l'intéressé, ça peut prêter à confusion. Disons que là, l'un a sans doute un peu débordé sur l'autre. je me doutais qu'on aurait des soucis avec cette fiche, mais comme j'avais pas les repères du dvd...

P.S. : on ne peut pas prendre de professionnels, faudrait les payer ! Et c'est peut-être justement parce qu'on est tout sauf professionnel qu'on a besoin de lâcher la soupape après un boulot sur un papier. Ici ce sont des gens qui ont déjà un travail et qui en fournissent un second, faut le savoir. (je le précise car je m'aperçois assez souvent que ce n'est pas l'image que l'on donne). ceci dit, le boulot des professionnels, on peut aussi en parler... c'est pas un gage de qualité, loin s'en faut. Certains viennent même piquer ici, chez des amateurs. Etonnant, non ? On va dire que c'était tombé au mauvais endroit, en espérant que monsieur Ridel ne nous en tienne pas rigueur plus longtemps.
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[sigtuna]

Je vois aussi que l'humour ne fait pas partie de la palette des sieur Ridel et Lopez, bon là je répondrais plus tard car je n'ai pas trop le temps et je ne veux pas rajouter de l'huile sur le feu en soulignant l’extrême bêtise de cette réponse (le " Je n'ai jamais prôné l'homosexualité ni la zoophilie dans mes bandes dessinées" qui en dit long sur la mentalité de l'auteur).
Disons que monsieur Lopez pourra se féliciter car désormais je ne ferais plus aucune critiques ou fiche Artus, ni achèterais aucun de ces films.
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[mallox]

Mais euh... j'ai essayé de faire tampon parce que je me reconnais parfois chez Sigtuna et donc il me fait un peu peur !

Ecoute Sig, autant le passage incriminé m'a fait marrer, autant je ne l'ai pas forcément compris non plus. J'avoue j'étais un peu gêné lorsque je l'ai mis en ligne ainsi que lorsque j'ai mis le lien sur FB. Me suis dit : "On va encore avoir des problèmes pour que dalle !".
Moi je te connais, donc je sais que tes intentions ne sont pas mauvaises, mais forcément, pour des gens qui n'évoluent pas avec nous, ça peut paraître vexant et être pris pour de la pure raillerie. Je peux le dire sans détour puisque aussi bizarre que cela puisse paraître, j'avais anticipé le schmill. Curd Ridel fournit un boulot sur le bonus (qu'on l'apprécie ou non), donc, forcément, un travail fourni avec sincérité est enclin à susceptibilité, c'est valable pour tous. Il l'a mal pris, ok, après, logique, il envoie lui aussi une ou deux piques (le coup du professionnel à mon avis est pour dire que lui aussi fourni un boulot qui tient plus de la passion que de l'intérêt dans le cadre d'un boulot), du coup, comme t'as fourni toi aussi un boulot, ben, tu te sens lésé et incompris à ton tour.

Franchement, ça m'est arrivé perso 2, 3 fois, parfois même pour des choses qui n'avaient aucune importance pour moi et que j'avais même oubliées. C'est que dalle, juste logique. Je ne pense pas que Thierry ait attaqué ton boulot, bien au contraire.
C'est vrai aussi qu'on bosse en toute liberté ici et rares sont les fois où quelqu'un dit :"Vaudrait peut-être ne pas dire ou écrire ça".
Mais pour le coup, si moi je comprends ton humour, on ne peut pas demander à des gens qui nous connaissent mal de le comprendre aussi bien que nous (encore que j'ai pas tout compris, je l'avoue, même si cela m'a fait marrer ! ).

Même le passage sur l'homosexualité, ça ne fait pas de Curd Ridel un homophobe, simplement, ayant mal pris sa biographie légèrement romancée, il en conteste chaque fait. Et comme Thierry et Curd sont proches, ben, logique que lorsque l'un se sent atteint que ça touche un peu l'autre.

Bref, pour ce que j'en pense, ça tient plus du malentendu qu'autre chose. Pas de quoi garder rancune, ni d'un côté, ni de l'autre (et c'est une peau de vache qui le dit ! )

P.S. : je tiens à préciser que je ne voulais pas répondre à la place de Sigtuna, mais vu que j'ai modifié le texte au plus vite, que Thierry et Curd Bridel le sachent et qu'ils ne restent pas sur l'impression d'un quelconque préjudice.
Voilà messieurs. Je vous laisse désormais vous dépatouiller. Et Sig, je te laisse répondre bien entendu.

Et je vous remercie pas tous les trois, j'étais peinard, seul chez moi, en pleine cuite, lorsque je suis tombé là-dessus.
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[golzarath]

Ça va, les gars, il ne faut pas non plus que ça prenne des proportions démesurées...

Quand j'ai lu la chronique, je pense bien avoir fait la moue. Je ne parle que de la "bio" de Curd. Je trouve ça irrespectueux. Sigtuna, tu parles de la vie privée de Curd, de manière erronée, et j'y trouve davantage d'irrespect que de railleries.

Bon, Curd est tombé dessus par hasard ; il s'est manifesté auprès de moi car, plus que le ton, ce sont les mensonges qui l'ont gênés.

Donc, vu que je suis le lien, et le seul responsable eu égard de la critique, je vous fais part de son mécontentement.

Maintenant, il n'y a pas à s'affoler. Je pense que Curd ne tiendra pas rigueur. Je le comprends quand même, et je le trouve gentil. Si on me dresse une bio aussi pourrie, à moi, j'irais trouver l'inspiration chez Peckinpah... En tout cas, je suis sûr qu'il a déjà passé l'éponge.

Et comme il me l'a dit lui-même, ça n'enlève rien à la qualité de vos chroniques.

Sigtuna, si tu ne veux plus t'intéresser à Artus, ce n'est pas grave. Tu fais ce que tu veux. Mais permets-moi de te retourner ton compliment, à savoir que cette réaction en dit long sur le personnage. Dommage. Et sans rancune de ma part.
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www.artusfilms.com

[mallox]

Bah, c'est de l'irrévérence de façade à tendance dada. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai pris. Honnêtement, je ne vois pas comment on peut prendre cette fiche au sérieux.
Clair aussi que les fiches dvd, c'est un peu redondant à faire, du coup, on essaie parfois de se montrer original, ce qu'a tenté de faire Sigtuna. (on a bien eu une fiche dvd chantée sur fond de guitare pour Wild Side ! Et là, pour bien faire, il aurait fallu engager Dean Martin !). Enfin bon, j'espère, vu que c'est une tête de mule, qu'il reviendra sur sa décision à propos d'Artus, c'est que j'ai besoin de lui, moi !
En plus j'ai bien compris que ce n'était pas vis à vis d'une critique envers le bonus même, autrement vous vous seriez manifesté pour "Joe l'implacable" à propos duquel Omega Man s'est montré implacable.


Sinon je propose un duel au pistolet Gare de Lyon, entre Curd et Sigtuna.
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