The Omega Man
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 Posté le: Dim Mai 24, 2020 8:37 pm Sujet du message: [Critique] L'enfer de Gengis Khan |
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L'enfer de Gengis Khan
Maciste dans l'enfer de Gengis Khan
Maciste nell'inferno di Gengis Khan
Origine : Italie
Genre : Peplum
Année : 1964
Réalisation :
Avec: Mark Forest, José Greci, Ken Clarke, Gloria Milland
 
Scénario : Alessandro Ferraù, Luciano Martino et Domenico Paolella
Histoire de Domenico Paolella & Alessandro Ferraù
Image : Raffaele Masciocchi
Musique : Guiseppe Piccillo
Accroche : La colère de Khan
Distribution :
Mark Forest (Maciste /Magikar), José Greci (Arminia), Ken Clark (Kubilaï), Gloria Milland (Arias), Roldano Lupi (Genghis Khan), Mirko EllisKing (Vladimir), Howard Ross (Gason)
Résumé :
Au XIIe siècle, la Pologne est envahie par les hordes de Gengis Khan. Mais ceux ci subissent une défaite cinglante lors du siège de Varsovie avec l'aide de Maciste. Déshonorer et déchut Gason qui commandait les Mongols lors du siège, découvre que l’héritière du trône polonais déclarée morte est toujours en vie. Il décide de retrouver la trace de la jeune femme et de la faire enlever pour la conduire à la cour de l'empereur mongol. Petit détails la jeune femme est fiancée à un certain Maciste entreprend alors de la délivrer
Maciste est personnage populaire qui connut une première période faste à l’époque du muet, ressuscité en 1960 en pleine vague mythologique, le héros connut un succès considérable en Italie ou ces aventures vont se succéder à un rythme effréné (25 en 5 ans). La plupart de ces films seront retitrés à l’étranger, en remplaçant Maciste par des noms plus populaires comme Hercules, Goliath ou Samson. Mark Forest sera le premier Maciste en Technicolor et celui qui l’interprètera le plus de fois (sept) mais d’autre acteur culturiste interpréteront le personnage comme Gordon Scott, Reg Park, Gordon Mitchell, Reg Lewis, Kirk Morris, Samson Burke, Alan Steel, Richard Lloyd, Renato Rossini et Frank Gordon.
Comme pour « Maciste contre les Mongols » le réalisateur reprend ces deux acteurs principaux, Mark Forest qui interprète de nouveau Maciste, un rôle récurent pour lui puisqu’il le jouera dans sept films «Le géant de la vallée des Rois, Maciste l'Homme le plus fort du Monde, Maciste contre les géants, Le retour des Titans, Maciste contre les Mongols, Dans l'enfer de Gengis Khan & Maciste et les cent gladiateurs ». Et la belle Gloria Milland alias Mara Fié (1940) qui aura une carrière assez courte (moins d’une dizaine d’année) mais qui compte quelques péplums « Goliath contre les géants, Ursus gladiatore ribelle, Goliath et l'Hercule noir, Il gladiatore che sfidò l'impero, Le Trésor des tsars, L'Enfer de Gengis Khan »
L’une des variables incontournable du genre est la nécessité d’une présence féminine qui contraste avec la bestialité huileuse du rôle-titre. Une kyrielle d’actrice européenne vont tenter leur chance en Italie, mais la main d’œuvre locale nous livrera aussi de magnifique spécimen comme Giuseppina Greci. Connue sous le nom de José Greci (1941-2017), cette magnifique actrice italienne va faire l’essentiel de sa carrière dans le péplum et le film d’espionnage. Tout commence par un petit rôle de figuration sur le « Ben Hur » de Wyler, cette petite notoriété va la faire remarquer et lui offrir son premier rôle dans « La Vengeance des Barbares », elle enchaîne ensuite toute une série de film mythologique ou historique comme « Romulus et Remus, Maciste, le gladiateur le plus fort du monde, Les derniers jours d’Herculanum, Ursus le rebelle, Foudres sur Babylon, Le retour des titans, Goliath et le cavalier masqué, Les dix gladiateurs, Maciste dans l’enfer de Gengis Khan, La vengeance des gladiateurs, Les sept gladiateurs rebelles ». Alors que le péplum s'étiole elle se réfugie dans le film d’espionnage (077 espionnage à Tanger, Opération poker, Un million de dollars pour sept assassins, Message chiffré, Action héroïne) ou policier (Maigret à Pigalle) avant de se tourner vers la télévision, elle abandonnera progressivement sa carrière dans les années septante.
Ken Clark alias Kenneth Donovan (1927-2009) les amateurs d’ « euro-spy » connaisse bien ce nom, acteur américain au physique de jeune premier il débute à Hollywood dans les années cinquante avec des second rôle et apparaît dans divers séries télé, il sera la vedette de « L'attaque des sangsues géantes ». L'acteur part alors tenter sa chance en Europe, son physique lui permet d'obtenir plusieurs dans des péplums, mais jamais en tant que vedette « Hercule l'Invincible, Maciste contre les Mongols,... ». Mais cette notoriété qui semble le fuir Clark va l'obtenir grâce aux divers bande d'espionnage qu'il va interprété, il débute avec « FBI appel Istanbul » et interprète l'agent français Coplan dans «Coplan agent secret XF-18 » , mais c'est le rôle de l'agent 077 Dick Malloy dans la trilogie «Opération Lotus Bleu, Fureur sur le Bosphore et Mission spéciale lady Chaplin » qui va entériné sa renommée , suivront d'autre films comme « Le Rapport Fuller ou Le Protocole Tiffany »
Roldano Lupi (1909-1989) est acteur emblématique il commence sa carrière par des rôles de jeune premier durant les années quarante (Oui Madame / 1941), après la guerre il interprète des personnage secondaire et surtout se spécialise dans les rôles de méchants et de traître. Il va ainsi apparaître dans une quarantaine de film d’aventure ainsi divers que varié cape et d’épée « Le Comte de Monté Christo, L’Affaire des poisons, D’Artagnan mousquetaire de la reine », flibusterie « Le Boucanier des îles », junglerie « les deux Kali Yug » et bien sûre péplum « Le Colosse de Rhode, La Vengeance des Gladiateurs, Le Géant de Métropolis ». Durant les années septante il se consacre essentiellement à la télévision.
A l’époque le réalisateur Domenico Paolella est déjà un vétéran du cinéma italien, assistant réalisateur sur le « Scipion l'Africain » de Carmine Gallone, il passe à la réalisation en 1939 et tourne essentiellement des comédies musicales ou avec le comique Toto. Au début des années soixante il se fait remarquer avec une série de films de pirates (notamment « Le Boucanier des Îles » et « l'île aux filles Perdue » avec Michelle (Angelique) Mercier. Il aborde ensuite le péplum avec « Maciste à la cour du Cheik » suivit d'un « Maciste contre les Mongols » qui impressionne pas mal les amateurs du genre. Toute l’équipe du film se retrouve pour ce nouvel opus tourné dans les mêmes décors et les mêmes extérieurs que le film précédent. Si Paolella avait privilégié un tournage en extérieur pour « Maciste contre les Mongols » cette fois il favorise le tournage en studio, et accumule les références et les morceaux de bravoure. Paolella utilise ces décors comme des tableaux, une jeune femme accusée de sorcellerie est sauvée des flammes par Maciste qui monte sur le bûché, l’affrontement avec un serpent géant (et jaune !), le combat au milieu de chevaux de frise bardé de lance, la salle du trône et ces vitraux. Moins inspiré que « Maciste contre les Mongols » (surtout la fin qui semble légèrement baclée) le film de Paolella reste néanmoins une bonne surprise, le réalisateur réussit l’exercice difficile de faire une variation sur un même thème, dans les limites de son budget tout en gardant une certaine originalité. Pas grandiose mais hautement recommandable.
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