Wes Craven : le debat
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Parmi les deux "shockers" de Craven , vous etes plutot ?
La derniere maison sur la gauche
31%
 31%  [ 5 ]
La colline a des yeux
68%
 68%  [ 11 ]
Total des votes : 16

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mallox
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MessagePosté le: Mer Déc 20, 2006 6:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Candyman a écrit:
Ben ouais, mais le débat entre ses deux "shockers".

A moins que Kawa ne change régulièrement le sondage du topic.

Le prochain, quel est son meilleur Freddy:

Les griffes de la nuit ou Freddy sort de la nuit?


Oui, il s'agit d'un sujet qui s'appelle "Wes Craven: le débat" avec dedans un Sondage entre deux shockers; bref, tu peux parler de Craven et voter, ou ne pas en parler et voter, ou en paler et ne pas voter, ou ne pas en parler et ne pas voter... new_noel

et je me sens toujours aussi seul avec mon vote à Gauche...
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the thing
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MessagePosté le: Mer Déc 20, 2006 8:21 pm    Sujet du message: vote Répondre en citant

mallox a écrit:
Candyman a écrit:
Ben ouais, mais le débat entre ses deux "shockers".

A moins que Kawa ne change régulièrement le sondage du topic.

Le prochain, quel est son meilleur Freddy:

Les griffes de la nuit ou Freddy sort de la nuit?


Oui, il s'agit d'un sujet qui s'appelle "Wes Craven: le débat" avec dedans un Sondage entre deux shockers; bref, tu peux parler de Craven et voter, ou ne pas en parler et voter, ou en paler et ne pas voter, ou ne pas en parler et ne pas voter... new_noel

et je me sens toujours aussi seul avec mon vote à Gauche...

Mais nan voyons . Moi z ' aussi , j ' ai voté à gauche . C ' est le genre de séquences de sadisme plus que brutals sur les nanas qui met quand méme mal à l aise . Peut etre que c ' est la différence avec la bestialité de la colline . Qui semble " surréaliste " donc irréel comme dit plus haut . La maison semble plus proche de la réalité . Mais cela n ' enléve rien que dans la réalité existe aussi des rednecks primitifs . En fait j ' aurais voté la colline si le bébé avait été tuer . On dit que l ' on doit " tuer le héros ". Voila ce fut plus dramatique sur la colline donc voila ....... new_diable
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Toi qui est face au seuil des ténébres .......... Viens . "
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Armaggedom
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MessagePosté le: Jeu Déc 21, 2006 1:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
Armaggedom a écrit:
Cependant, à l'époque de leur sortie, je dirais que la Dernière Maison a du avoir plus d'impact de par la manière très réaliste dont le sujet fut traité. De fait, il était beaucoup plus plausible et donc effrayant, de se faire agresser par des loubards que par des freaks

C'est un point de vue mais je suis pas sûr que le fait d'être plausible ou réaliste donne à un film un caractère plus effrayant.
Perso, je peux flipper dans un film sur des trucs dont je sais qu'ils ne peuvent se produire dans la réalité (un monstre, un fantôme, même une créature qu'on ne voit pas, même, si c'est bien fait, un simple grincement de porte) alors qu'un survival mettant en scène des loubards ultra-violents aura plutôt tendance à me gonfler et à me faire regarder ma montre...

Remarque, un grincement de porte, ça peut être réaliste. Mais un peu de graisse sur les charnières et le problème est réglé dans la réalité!


Je suis d'accord avec toi lorsqu'on parle de notre époque. Mais dans les années soixante-dix la violence à l'écran était beaucoup moins explicite et fréquente qu'à notre époque. Il suffit de regarder ces 2 films pour s'en rendre compte. Un autre exemple est TCM, où la violence n'était que suggérée. Les mentalités étaient de ce fait beaucoup plus impressionnables qu'elles ne le sont aujourd'hui où même les enfants, par exemple, ont accès à l'ultra-violence dans des animés du type "Ken" ou "Guyver". Si aujourd'hui ont peu s'ennuyer devant La Dernière Maison, ce n'était pas le cas il y a 30 passés car ce type de film n'était pas encore monnaie courante. Des cinéastes comme Hooper, Romero, Lewis et Craven étaient pratiquement les pionniers de la violence à cette époque...
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Déc 21, 2006 2:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, je trouve que si la violence est plus explicite qu'auparavant, en revanche, il y a davantage ce côté hippocryte aujourd'hui qui consiste à la désamorcer à coup d'humour plus ou moins heureux, ou de prendre encore des alibis référentiels... beaucoup de façade en fait, mais moins de sincérité et de violence même dans le fond.
j'imagine que ceci est à l'image de l'évolution sociale, plus désabusée, moins manichéenne, plus cynique, avec davantage d'accès à la violence quotidienne, plus mercantyle et libérale aussi.
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Armaggedom
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MessagePosté le: Jeu Déc 21, 2006 2:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Pour ma part, je trouve que si la violence est plus explicite qu'auparavant, en revanche, il y a davantage ce côté hippocryte aujourd'hui qui consiste à la désamorcer à coup d'humour plus ou moins heureux, ou de prendre encore des alibis référentiels... beaucoup de façade en fait, mais moins de sincérité et de violence même dans le fond.
j'imagine que ceci est à l'image de l'évolution sociale, plus désabusée, moins manichéenne, plus cynique, avec davantage d'accès à la violence quotidienne, plus mercantyle et libérale aussi.


Tout à fait d'accord avec toi sur ce point. Je dois avouer que c'est même très agaçant de visionner de tels films. La seule exception qui confirme la règle pour moi, c'est Sévérance. Va savoir pourquoi, j'adore ce film...
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Toxic_avenger
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MessagePosté le: Ven Déc 22, 2006 1:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La dernière maison sur la gauche, pour la simple et bonne raison que... je n'ai pas vu La colline a des yeux. :timide:
Mais le remake est très bien ! ico_mrgreen

Dans tous les cas Last house on the left est un monument du rape and revenge survivalesque, qui aurait été parfait sans les interludes bouffones mettant en scène les deux policiers à l'humour à peine digne d'un Benny Hill. David Hess est impressionant dans son rôle et signe la musique du film (à laquelle Eli Roth rend un hommage dans Cabin fever en diffusant "Wait for the rain"), tout comme Fred J. Lincoln, proprement abject, et qui s'est depuis reconverti dans le porno, aussi bien en temps qu'acteur que réalisateur.
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pascalum
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MessagePosté le: Ven Déc 22, 2006 3:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

moi j'ai un bon souvenir des deux, je ne saurais pas trancher. par contre j'aime bien ce terme de "Shocker"..c'est très années 80 et ça convient si bien a ce type de film...
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Armaggedom
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MessagePosté le: Sam Déc 23, 2006 1:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, dénomination qui colle à merveille au "Devil's Rejects" de Zombie, par exemple...
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mallox
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MessagePosté le: Sam Déc 23, 2006 2:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Toxic_avenger a écrit:
La dernière maison sur la gauche, pour la simple et bonne raison que... je n'ai pas vu La colline a des yeux. :timide:
Mais le remake est très bien ! ico_mrgreen

Dans tous les cas Last house on the left est un monument du rape and revenge survivalesque, qui aurait été parfait sans les interludes bouffones mettant en scène les deux policiers à l'humour à peine digne d'un Benny Hill. David Hess est impressionant dans son rôle et signe la musique du film (à laquelle Eli Roth rend un hommage dans Cabin fever en diffusant "Wait for the rain"), tout comme Fred J. Lincoln, proprement abject, et qui s'est depuis reconverti dans le porno, aussi bien en temps qu'acteur que réalisateur.


Me suis toujours demandé si cet humour de flics attardés n'étaient pas voulu justement, afin d'y aller à fond dans sa peinture du sud de l'amérique, pour le coup bien Profondément atteinte.
J'ai toujours pensé que ça me mettais d'autant plus mal à l'aise cet humour.
Je pense aussi que ça fait trop longtemps que je ne l'ai pas vu... ico_mrgreen
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Throma
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MessagePosté le: Sam Déc 23, 2006 3:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La derniere maison sur la gauche pour ma part, et c'est definitif, même si j'adore La colline a des yeux mais c'est l'autre qui prime parce que c'est le premier que j'ai vu (à 12, 13 ans par la) et qu'il a eu un impact beaucoup plus fort sur moi donc c'est la nostalgie qui parle ici. Et puis la musique est grandiose, une de mes BO favorites.
Et perso, je m'en cogne des pseudo interludes de gaudriole, c'est bon aussi de se détendre entre 2 scenes de tension, tant que ça empiete pas exagérement sur le reste du film. Là on parle de 2, 3 scenes à tout peter. Rien de méchant.
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xawa
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MessagePosté le: Sam Déc 23, 2006 6:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:


Me suis toujours demandé si cet humour de flics attardés n'étaient pas voulu justement, afin d'y aller à fond dans sa peinture du sud de l'amérique, pour le coup bien Profondément atteinte.



Le film se passe dans l'etat de New York . Faut suivre , Mallox . icon_confused
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mallox
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MessagePosté le: Sam Déc 23, 2006 6:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

xawa a écrit:
mallox a écrit:

Me suis toujours demandé si cet humour de flics attardés n'étaient pas voulu justement, afin d'y aller à fond dans sa peinture du sud de l'amérique, pour le coup bien Profondément atteinte.


Le film se passe dans l'etat de New York . Faut suivre , Mallox . icon_confused


oui, mais comme j'ai dis, ça fait trop longtemps que je l'ai vu.... il y a 20 ans et revu il y a 15 ans... un souvenir de sudistes, faut dire qu'avec des gros cons comme ça, normalement ça sent le sudiste ...
Et puis tout le monde n'a pas vécu aux states comme xawa icon_wink
Un peu comme Throma, l'un de mes 1ers films du genre, et ça m'avait traumatisé.
en revanche "la colline a des yeux" , revu il y a peu, ça se passe bien sur Jupiter, hein ?
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Ven Mai 11, 2007 1:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
par ailleurs la Dernière Maison, outre le fait qu'on s'y ennuie pas mal, colporte une certaine morale propre sur elle assez réductirce: les problèmes commencent uniquement à partir du moment où on les cherche (i.e. si tu fumes de l'herbe tu iras droit en enfer) et les "loubards" sont des gibiers de potence à exterminer avant qu'ils ne vous exterminent.


princesse.rosebonbon a écrit:
et j'ajouterais (je l'ai déjà dit ailleurs, je crois) que l'idée que les ennuis n'arrivent que quand on les cherche qu'on trouve dans la Dernière Maison et la Colline me dérange un peu...


Je continue ce débat ici, pour cause de revoyure récente de La Dernière Maison sur la gauche.

Donc en fait, je suis pas super d'accord avec la Princesse : le propos du film de Craven est pour moi de mettre un terme définitivement et brutalement à l'innocence post-hippie de la jeunesse américaine du tout début des années 70. Les deux filles rencontrent le fils de Krug dans la rue, et puisqu'elles sont toutes deux marquées par l'innocence (même la fille des bas quartiers), je trouve ça assez logique : elles ne cherchent pas les emmerdes, elles se croient dans un monde solidaire et innocent, et pour elles la confiance règnent. Le fait d'aller acheter de l'herbe n'est qu'un pretexte pour permettre le "retour sur terre". Je ne vois pas de morale, pour le coup.
Même chose pour les "loubards" : je ne crois pas que Craven dise qu'il faut les exterminer avant qu'ils nous exterminent. Il ne fait que montrer la transformation des bons parents bourgeois libéraux en sauvages, une thématique qu'il reprendra dans la Colline. Là encore, ca représente une perte des idéaux ou plutôt un retour à une réalité bien moins glamour que l'environnement quasi hippie du début, et qui ne faisait qu'être couverte par celui-ci.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Mai 11, 2007 3:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après le tomako mallox, la tomako princesse?

là, je suis sérieux, je trouve fort intéressants tous ces avis contraires et ces sensibilités différentes. Je me range comme un couard (j'ai peur de la princesse et de son fouet comme chacun sait) du côté du docteur Paisley sur ce coup là.

sic Walter:

"le propos du film de Craven est pour moi de mettre un terme définitivement et brutalement à l'innocence post-hippie de la jeunesse américaine du tout début des années 70"

C'est toujours ce que j'y ai vu, maintenant avec tous ces débats sur chaque chronique, va falloir tous se les retaper à nouveau pour être certain du côté auquel on se range... icon_confused

(m'en fous, je prépare le scandale du siècle avec "le jour des morts-vivants, qui est un film d'extême droite, cette fascination de Romero pour les armes, quand même ... hum hum ...)
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Lun Mai 14, 2007 10:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:
princesse.rosebonbon a écrit:
par ailleurs la Dernière Maison, outre le fait qu'on s'y ennuie pas mal, colporte une certaine morale propre sur elle assez réductirce: les problèmes commencent uniquement à partir du moment où on les cherche (i.e. si tu fumes de l'herbe tu iras droit en enfer) et les "loubards" sont des gibiers de potence à exterminer avant qu'ils ne vous exterminent.


princesse.rosebonbon a écrit:
et j'ajouterais (je l'ai déjà dit ailleurs, je crois) que l'idée que les ennuis n'arrivent que quand on les cherche qu'on trouve dans la Dernière Maison et la Colline me dérange un peu...


Je continue ce débat ici, pour cause de revoyure récente de La Dernière Maison sur la gauche.

Donc en fait, je suis pas super d'accord avec la Princesse : le propos du film de Craven est pour moi de mettre un terme définitivement et brutalement à l'innocence post-hippie de la jeunesse américaine du tout début des années 70. Les deux filles rencontrent le fils de Krug dans la rue, et puisqu'elles sont toutes deux marquées par l'innocence (même la fille des bas quartiers), je trouve ça assez logique : elles ne cherchent pas les emmerdes, elles se croient dans un monde solidaire et innocent, et pour elles la confiance règnent. Le fait d'aller acheter de l'herbe n'est qu'un pretexte pour permettre le "retour sur terre". Je ne vois pas de morale, pour le coup.
Même chose pour les "loubards" : je ne crois pas que Craven dise qu'il faut les exterminer avant qu'ils nous exterminent. Il ne fait que montrer la transformation des bons parents bourgeois libéraux en sauvages, une thématique qu'il reprendra dans la Colline. Là encore, ca représente une perte des idéaux ou plutôt un retour à une réalité bien moins glamour que l'environnement quasi hippie du début, et qui ne faisait qu'être couverte par celui-ci.


avant toute chose, merci Walter d'avoir retrouvé la conversation en question et d'avoir pris la peine de déplacer le débat enaccord8

ouais icon_confused
...c'est vrai que j'y étais pas allé avec le dos de la cueillère! ico_mrgreen

de manière moins passionnée, je persiste et signe à dire que le fait que les victimes, autant dans la Maison que dans la Colline, vont chercher les emmerdes, en dépit du bon sens et en enfreignant sciemment la loi, n'est pas vraiment de mon goût.
Dans la Maison les filles ne sont peut-être pas si innocentes que ça. Elles bravent un interdit en allant acheter de l'herbe et vont de leur plein gré voir un type assez louche pour être potentiellement dealer dans la rue (je ne fais là que recontituer leur raisonnement). Dans la Colline le patriarche décide envers et contre l'ensemble de sa famille de se rendre dans une zone militaire désertique potentiellement dangereuse (certainement le meilleur endroit pour emmener un nouveau né en vacances...)

En parlant "d'extermination", j'ai volontairement forci le trait, Craven n'appelle pas à l'éradication des malandrins. Néanmoins les seuls personnages louches qu'il montre s'avèrent être des ordures de la pire espèce à qui il vaut mieux ne laisser aucune chance de dégainer en premier. A l'exception de la sauvageonne de la Colline, les marginaux de Craven sont tous une menace pour (le noyau de) la société.
Supposition qui en vaut une autre, je ne pense pas que si l'on s'amusait à reprendre aujourd'hui le film en mettant trois jeunes de banlieues en joggings sergio tacchini dans le rôle des "méchants" de la Maison, ça ne ferait pas grincer des dents... Autre époque, autres moeurs.

Enfin pour ce qui est de mettre un terme à l'innocence hippie, on peut considérer que Charles Manson s'en était déjà chargé en 1969 avec le tristement célèbre assassinat de Sharon Tate et de ses convives qui a véritablement secoué l'Amérique et apporté l'argument que beaucoup attendaient pour décrédibiliser les babas cools.
Il m'est avis, mais je peux tout aussi bien me tromper, que la Maison, sorti en 1972, contribue plus à susciter la peur des marginaux qu'à l'apaiser.

Ceci dit, je reconnais volontiers que ce qui précède ne constitue en rien le message principal de ces films et tient de l'interprétation personnelle et je ne prends pas les opinions opposées pour des insultes personnelles, hein Tomak?... icon_wink
Il s'agit bel et bien d'oeuvres de divertissement, destinées à un public avide d'émotions fortes (c'était quand même relevé pour l'époque) et qui traitent de la transformation de bons citoyens qui, sous la pression de la survie/vengeance, retrouvent leurs instincts sanguinaires, thême récurrent des rape and revenge et survival "j'ai l'air bien dressé(e), mais si on me cherche, je peux mordre". Cependant, à la différence par exemple d'un Délivrance, une fois le massacre passé, le générique arrive sans que les héros ne se posent de questions sur leur geste.
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