Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
|
Posté le: Jeu Mai 24, 2007 3:20 pm Sujet du message: [M] [Critique] Blindman |
|
|
Blindman. 1971.
Origine : Italie / Etats-Unis
Genre : Western
Réalisation : Ferdinando Baldi
Avec : Tony Anthony, Lloyd Battista, Ringo Starr, Agneta Eckemyr...
Le Blindman, pistolero aveugle, est censé escorter 50 jeunes filles au Texas, où les attendent leurs futurs maris. Mais au moment de prendre en charge sa cargaison un peu particulière, il découvre que son associé l'a doublé et a revendu les donzelles à Domingo, un bandidos mexicain épaulé par son frère et sa soeur. Le Blindman va donc partir pour le Mexique, afin de récupérer ce qui lui revient.
Alors certes, cette co-production italo-américaine compte au casting le Beatle Ringo Starr, dont le nom a indubitablement constitué un plus pour la distribution du film. Mais malgré tout, Blindman n'en constitue pas moins un film très bis de part la forme et le fond, et Ringo Starr, du reste, n'y apparaît que dans un rôle secondaire, à savoir celui de Candy, frère du grand bandit Domingo. Un romantique violent essayant de s'attirer par la force les faveurs de l'une des 50 jeunes femmes à sa disposition. Mais le rôle du héros est reservé à Tony Anthony, crédité en outre du titre de co-scénariste et de producteur. C'est dire que Ringo Starr ou pas Ringo Starr, il s'en moque, le Anthony, et avec son réalisateur Ferdinando Baldi il se livre à un film totalement hors-normes, marchant sur les pas des Zatoichi asiatiques en reprennant le concept d'un héros aveugle et en anticipant l'essor d'un genre bien particulier : le Women-In-Prison. Car les 50 femmes que doit retrouver le Blindman ne sont ni plus ni moins considérées que comme du bétail par leurs gêoliers, et bien des ingrédients du WIP sont ici présents : nudité contrainte en public, viols, châtiments corporels... Evidemment, Baldi n'est pas aussi insistant que le premier Jess Franco venu, mais tout de même les racines sont là. Et à vrai dire, le film est encore moins regardant sur la condition féminine que ces prisonnières ne se rebellent pas d'elles-mêmes, et que parmi elles ne se trouvent aucune héroïne, si ce n'est pour la dulcinée de Ringo Starr, sans identité propre mais tout le temps éloignée du reste du troupeau. Le Blindman apparaîtra autant comme un berger tentant de reprendre ses têtes de bétail que comme un libérateur, puisqu'il ne soucie guère lui non plus de ces femmes, qui n'ont pratiquement aucun dialogue de tout le film et qui suivent le mouvement, passivement, exception faite d'une scène où le héros conssent à leur accorder 30 secondes de vengeance contre leur ex-geôlière, la soeur de Domingo, digne des gardiennes de prisons pour femmes, qui sera accrochée à un poteau, à poil, juste pour l'humiliation (sa mort sera toute autre mais non moins chargée d'érotisme). Nous sommes loin du film consensuel misant sur la présence d'une star. D'autant plus que le reste du film se démarque par sa violence permanente et complaisante : outre les violences sur les femmes, on compte ainsi un important nombre de fusillades (dont une avec mitrailleuse), de bagarres, voire de tortures, comme dans cette fin qui vient mettre le clou final à cet étalage jubilatoire. La mise en scène de Baldi est très sèche et colle à merveille à l'action, de même que l'atmosphère générale, sale et etouffante.
Et le scénario, dans tout cela ? Et bien à partir du moment où les 50 femmes sont superbement dénuées de toute caractérisation et de tout intérêt, il ne vise rien d'autre que de permettre à l'érotisme et à la violence de figurer à l'écran. La cécité du Blindman tend parfois à être source d'éléments comiques (près de la fin, dans une séquence à suspense, le héros, crapahutant à quatre pattes, se heurte la tête à une barrière), et elle sera également gérée au petit bonheur la chance, Baldi ne se souciant guère du réalisme. Il ne faudra donc pas s'étonner si on voit le personnage de Tony Anthony être capable de tirer sur le clocher d'une église dans une scène tout en dégommant par maladresse la décoration de sa chambre d'hôtel dans la scène d'après. C'est ce mélange entre le héros classique du western spaghetti et ce côté gaffeur digne de l'Inspecteur Clouseau des Panthères Roses qui fera toute sa personnalité. Il sera tout de même certaines fois aidé par un Général mexicain en permanence hilare, ou même encore par son cheval complice (!), histoire que l'intrigue puisse progresser jusqu'à son dénouement...
Blindman est un excellent western spaghetti dont les défauts scénaristiques (qui sautent aux yeux) seront amplement compensés par un jusqu'au-boutisme rarement égalé dans le genre westernien. Le héros aveugle, en plus de loucher si je puis dire sur les Zatoichi, peut également faire penser au final du Django de Corbucci, qui présentait lui aussi un héros handicapé. Le concept est donc exploité de façon radicale (il n'existe à ma connaissance aucun pistolero aveugle et manchot pour venir détrôner le Blindman) avec une volonté d'utiliser l'absurdité du postulat pour livrer un film passant à côté de toutes les conventions hollywoodiennes. Ringo Starr se plie volontiers au jeu, lui qui du reste avait déjà prouvé ses capacités d'auto-dérision dans les années 60 avec les Beatles, et qui plus tard épousera une actrice reconnue du cinéma bis : Barbara Bach.
7/10
Accroche : Western voyeuriste |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
|
Posté le: Ven Mai 25, 2007 5:23 pm Sujet du message: Re: [critique] Blindman |
|
|
Walter Paisley a écrit: | Western voyeuriste |
Pas vu, mais rien que pour l'accroche, ça ne devrait plus tarder... faudrait pas que cette excellente chronique fasse un bide ! et pis, c't'un Vestern ça... :happy: _________________
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
|
Posté le: Sam Mai 26, 2007 1:34 am Sujet du message: Re: [critique] Blindman |
|
|
mallox a écrit: | Walter Paisley a écrit: | Western voyeuriste |
Pas vu, mais rien que pour l'accroche, ça ne devrait plus tarder... |
Oui , beh fait attention : l'accroche est là pour raccoler avec un minimum de mauvais esprit dedans... Le film est sexy, mais on est pas non plus chez Franco.
C'est quand même dur, les accroches à trouver ! |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
|
Posté le: Sam Mai 26, 2007 5:01 am Sujet du message: Re: [critique] Blindman |
|
|
Walter Paisley a écrit: | C'est quand même dur, les accroches à trouver ! |
ça dépend. Je suis publicitaire dans l'âme...
Accroche: J'accroche bien.
(marrant cette difficulté que tu as pour l'accroche alors que le reste semble glisser comme une luge.) _________________
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
|
Posté le: Jeu Mai 31, 2007 2:00 pm Sujet du message: |
|
|
Jingo
Gombo
Dumbo
bobo
 _________________
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
|
Posté le: Dim Aoû 19, 2007 2:38 pm Sujet du message: |
|
|
Je viens de voir ce film et c'est extrêmement sympatique. On y trouve tous les arguments développés pas Walter et le spectacle est efficace, incongru et malicieux. Il y a énormément d'humour et même à des niveaux différents. Le personnage de Tony Anthony fonctionne si bien (il avance parfois en tirant la queue de son cheval), qu'on passe sur toutes les invraissemblances. De toute façon on est là pour s'amuser et bien, on s'amuse bien. Le temps d'un plan assez long, Fernando Baldi nargue "Il était une fois dans l'ouest" en reprenant son prélude avec le puit et le grincement de l'éolienne, ensuite sur 101 minutes, le rythme ne baisse jamais, et l'on se retrouve dans un women in cage façon spaghetti avec quelques bonnes petites scène érotiques et des gros plans de fefesses. Mention spéciale à la scène où Blindman se bat dans une grange avec une femme qu'il tente de maîtriser en lui coinçant la tête entre les jambes, celle-ci lui mord les couilles pour se défendre, il finit par lui casser le cou! Des éclairs de sadisme également dont ces yeux crevés au cigare par le mexicain toujours hilare "You've helped me, I help you ah ah ah!", et de bons mitraillages dont un en particulier à mi-parcourt qui paraît interminable! un très bon et très sympathique spectacle.
Note: 7/10
p.s: Walter, elle durait combien ta version? je demande car la mienne est en anglais et certains passages sont en italien. notamment lors de plans de fefesses. _________________
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
|
Posté le: Mar Déc 29, 2009 2:27 pm Sujet du message: |
|
|
Western spaghetti tout à fait atypique et réjouissant, effectivement. Pas de temps mort, Baldi parvient toujours à créer la surprise, même en reprenant certains archétypes du western. Pas mal de scènes marquantes (le mitraillage des militaires mexicains dans l'hacienda de Domingo, les prisonnières tentant de s'échapper dans le désert et qui sont se font tirer dessus comme des lapins, l'enterrement de Candy qui vire au carnaval...), avec un héros typé confronté à une série de gueules patibulaires. Beaucoup de bonnes idées (Domingo dupant Blindman en faisant passer de vieilles mexicaines pour les prisonnières), également.
Comme le soulignait Walter, le film dégage un machisme outrancier, les femmes étant traitées comme du bétail, et leur rôle étant réduit à la plus simple expression (pas de dialogues, ou presque, à l'exception de Sweet Mama, la soeur de Domingo, jouée par la très belle Magda "Satanik" Konopka). S'échappe aussi du lot la suédoise Agneta Eckemyr, dans le rôle de Pilar, la fille convoitée par Ringo Starr ! Juste pour contredire Walter, Pilar ne fait en fait pas partie du cheptel des 50 nanas destinées à se marier avec des mineurs du texas. Elle vit en fait avec son père dans le village qui sert de repaire à Domingo et sa bande (voilà, c'était juste pour faire l'intéressant).
Sinon, les fans de bis reconnaîtront Carla Brait (la Black de "Torso" et "Les rendez-vous de Satan"), qui joue ici la domestique de Sweet Mama. Et puis, parmi les prisonnières il y a aussi du beau monde, notamment Malisa Longo et Krista Nell (qui n'ont pas une ligne de texte et qu'on a d'ailleurs du mal à identifier), et Janine Reynaud, qui a droit quant à elle à sa phrase, puisque c'est elle qui veut lyncher Sweet Mama lorsque Blindman libère le "troupeau".
La fin est très bonne, également, où l'on revient un peu au point de départ, et cette idée que la quête de Blindman ne finira jamais.
Un excellent film, que je recommande... les yeux fermés. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
|
Posté le: Mer Déc 30, 2009 11:16 am Sujet du message: |
|
|
Quelques captures supplémentaires :
Malisa Longo...
... Janine Reynaud...
... Magda Konopka
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
rémo 10% irradié

Inscrit le: 16 Jan 2005 Messages: 72 Localisation: evreux
|
Posté le: Mar Fév 23, 2010 5:52 pm Sujet du message: |
|
|
Western tout en démesure,lyrique et caustique (comme le Zaitochi original) grâce à l'interprétation de Tony anthony qui à ma grande surprise est très bon car plus crédible dans ce rôle décalé qu'en héros pur et dur(cf:western ou le trésor des 4 couronnes). |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
|
Posté le: Ven Jan 28, 2011 12:47 pm Sujet du message: |
|
|
Blindman - Wild Side
Nouveau master restauré
2 dvd
Région : Zone 2
Durée film : 101 min
Sortie cinéma : 10 mai 1972
Sortie dvd : 8 février 2011
Format Image : 2.35 (compatible 16/9)
Format son : Dolby Digital 2.0 mono
Langue : français, anglais
Sous-titres : français
Bonus :
DVD 1:
- Présentation de Jean-François Giré
- Galerie de photos
- Bande annonce
DVD 2:
- "Zatoïchi, le masseur aveugle" (1962) de Kenji Misumi. (lien pour lire la critique objectivement géniale de "Zatoïchi")

Commentaire : Cette sortie dvd de « Blindman », inédit en France, est une excellente initiative de Wild Side, pour un film extrêmement jubilatoire que l'on pourra voir et revoir après acquisition. Ne serait-ce que pour cette unique raison, l'achat serait fortement conseillé à tous les amateurs de westerns ou, de manière plus sélective, de westerns européens.
Il s’agit d’une relecture de Zatoïchi, complètement barrée, surréaliste, cynique et décomplexée, riche en action et pourvue d'un machisme de bande-dessinée, dont Wild Side propose donc une copie en tout point exemplaire.

Si la sortie de ce "Blindman" offre un complément idéal à d'autres films du genre déjà sortis chez l'éditeur ("Le mercenaire", "Navajo Joe", "O'Cangaceiro", "Far West Story"...) en plus de compléter et de parfaire une collection idéale (films non édités en dvd chez nous et, qui plus est, de qualité), la restauration touche à la perfection tant les couleurs semblent éclater comme au premier tour de bobine !
L'image offre d'excellents contrastes, autant dans les scènes diurnes que nocturnes, et constitue un bel hommage aux immenses qualités graphiques du film de Ferdinando Baldi (voir, pour exemple, la superbe scène d'enterrement de l'un des "héros" dans un village tout repeint en noir). Soit, quelques scories parcourent ici et là l'écran, mais celles-ci s'additionnent au léger grain pour donner un résultat 100% pure patine seventies.
A l'identique, le son, tout en restant en mono (et là heureusement, puisqu'il s'agit du format sonore d'origine, et cela évitera de chichiteux reproches de la part de quelques geeks nantis et précieux, détenteurs d'appareils high tech dernier cri, submergeant le net de leur indignation alors qu'il s'agit le plus souvent de films populaires, donc destinés avant tout au peuple - au sens large et noble du terme - et non pas à quelques bourgeois selects qui perdent leur temps à l'affût de ci ou de ça, ratant dans un même temps le principal : le film ! Bref, fallait que ça sorte, à bon entendeur...), est donc tout à fait satisfaisant.


Concernant les bonus, soit, ils sont comme à l'usuel un peu faibles en quantité. La galerie de photos est comme souvent anecdotique quoique pour le coup très agréable ; idem pour la bande-annonce d'époque : lorsque l'on a aimé le film, ne nous voilons pas la face, c'est souvent ce qu'on se regarde en premier, histoire de rester encore un peu imprégné d'un bon trip dont on n'a pas envie de sortir. Quant à l'interview de Jean-François Giré, elle est succincte comme de coutume (11 minutes à tout casser), mais remet parfaitement le film dans son contexte, en plus d'aborder la carrière plutôt énigmatique d'un Tony Anthony, ainsi que celle du talentueux Ferdinando Baldi, lequel ne s'est jamais si bien exprimé que dans le genre western.
Giré revient sur l'ampleur étonnante du budget de "Blindman" à une époque où le western spaghetti avait déjà bien amorcé sa décadence (Le succès des "Trinita" aidant, les tartes à la crème et les coups de pieds au cul ayant alors remplacé les armes) ; sur le fait aussi, que, malgré son humour, "Blindman" demeure l'une des dernières cartouches sérieuses du genre. Il fait part dans un même temps d'un étonnement "candide" sur le fait qu'un tel film (déjà interdit aux moins de 18 ans à l'époque) serait impossible à produire en l'état, à ce jour, sans se faire tomber dessus par les ligues de censure, avec des féministes d'arrière-garde et peu finaudes en première ligne.
Les collaborations de Tony Anthony (Roger Pettito à la ville) avec Luigi Vanzi sont également évoquées, comme la "trilogie des Stranger" (en fait, il y aurait un 4ème opus tardif tourné en 1975 avec des vikings !), et Giré s'arrête quelques secondes sur le meilleur des trois (bientôt en ligne sur le site) : "Le cavalier et le samouraï", tourné en 1968 et non en 1966 comme indiqué par Wild Side en surimpression durant cette sympathique et limpide interview.

Reste toutefois un autre bonus de taille, ce, sur le second disque : "Zatoïchi, le masseur aveugle". Tony Anthony ayant opéré, à l'instar de son "Le cavalier et le samouraï" (le premier mélange de western et de chambara, il faut le répéter !) et de cet excellent "Blindman" un retour radical aux sources mêmes du genre, et ce dernier s'inspirant clairement du film de Kenji Misumi, il est évident qu'il s'agit non seulement d'un film à voir ou à revoir, mais qui plus est d'un bonus on ne peut plus pertinent ; le film étant déjà disponible chez l'éditeur, pourquoi s'en priver ?
Bref, un achat plus que conseillé !

Note : 9/10



  _________________
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
|
Posté le: Lun Jan 31, 2011 5:27 pm Sujet du message: |
|
|
un peu déçu pour ma part, j'ai trouvé le rythme parfois languissant et que ça trainait en longueur. et, pout tout dire, autant Katsu s'impose en Zatoïchi, autant là j'ai mis du temps à croire à ce Blind Man... auquel je n'ai d'ailleurs finalement jamais tout à fait cru.
Mais j'ai bien aimé certains passages et notamment la fin et le général mexicain rigolard est mucho sympathico. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Lynch971 40 % irradié


Inscrit le: 16 Juin 2009 Messages: 390 Localisation: In Uranus
|
Posté le: Mar Fév 01, 2011 6:25 am Sujet du message: |
|
|
Mon salaud comment t'as réussi à avoir le dvd à l'avance ? sinon j'attends toujours de le découvrir :timide: _________________ "La vie est une chienne avec un god-ceinture de 30 cm de long" V.Masuka, Dexter |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
|
Posté le: Mer Fév 09, 2011 8:41 am Sujet du message: |
|
|
"jubilatoire" comme l'as dit Mallox c'est exactement le terme qui convient pour ce film plus que sympathique comme son héros. Alors certes certaine scène tirent un peu en longueur comme le mitraillage des troupes et surtout la re-capture des "50 femmes" (au bout de la 10eme abattue comme à la fête foraine et de la 20e qui se fait enfoncer la tête dans le sable, on se dit: bon ça va on a compris enchaine). Mais à part ça vraiment un très bon spectacle, à partir du moment où on laisse de coté les invraisemblances (le postulat de depart bien sur, la mexicaine blonde, le nez de Ringo star... ah non c'est son vrai ) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
|
Posté le: Jeu Mar 03, 2011 4:54 pm Sujet du message: |
|
|
C'est vrai que c'est un film tout à fait excellent.
Je dois bien avouer que j'ai beaucoup de sympathie pour Tony Anthony.
Un type un peu mégalo mais toujours à la tête de projets complètement fous et inédits et à la gueule atypique.
Une sorte de Burt Young en poncho.
Le western italien je le préfère comme ça, détendu et exagéré façon Sabata que politisé façon Sollima.
J'aime beaucoup les personnages du Blindman mais aussi de Baldassare, Starr et Battista.
Et les filles sont belles, plantureuses et légion.
Dieu, cette douche collective avec sa centaine de culs !
Un très bon moment et un western qui chevauche vraiment hors des vallées battues. _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
1kult 40 % irradié


Inscrit le: 03 Nov 2010 Messages: 426
|
Posté le: Jeu Mar 03, 2011 11:31 pm Sujet du message: |
|
|
Carrément, un petit morceau de folie assez hypnotisant ! mais à mon avis, il faut connaître un peu la situation et la place du film dans l'histoire de western spaghetti... Ceci est très bien expliqué sur l'article de Psycho, dans le bonus du DVD, dans le livre de Giré...
Pour moi, c'est une parenthèse sur un cinéma qui amorce sa descente, avec Keoma... J'explique ça dans ma critique ci-dessous, mais je viens de lire la critique ci-dessus (ou relire, je l'avais consulté il y a pfious zannées, probablement une des premières critiques lues sur Psychovision), comme dit Bertrand Cantat : Tostaki !
http://www.1kult.com/2011/02/25/blindman-ferdinando-baldi/
 _________________ Le Webzine du cinéma alternatif en continu
Le facebook : http://www.facebook.com/1kult
Le compte viméo : http://www.vimeo.com/webzine1kult |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
|