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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 6:22 am Sujet du message: [M] [Critique] La nuit de tous les mystères |
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La nuit de tous les mystères – 1959
(House of Haunted Hill)
Origine : Etats-Unis
Genre : Bouh !
Réalisé par William Castle
Avec Vincent Price, Carolyn Craig, Richard Long, Elisha Cook Jr, Carol Ohmart, Alan Marshal, Julie Mitchum, Leona Anderson, Howard Hoffman.
Scénario: Robb White
Musique: Von Dexter & Richard Loring
Le milliardaire excentrique Frederick Loren et sa femme Annabelle élaborent une soirée fantômes. Pour se faire, ils sélectionnent cinq personnes qui ne se connaissent pas : Lance Schroeder, pilote d’essai, le docteur David Trent, psychiatre, Nora Manning, employée des établissements Loren, Ruth Bridgers, journaliste, ainsi que Watson Pritchard, propriétaire du manoir qu’il prétend hanté. A en croire ce dernier, sept personnes auraient déjà trouvé la mort au sein des maudits lieux dans des circonstances mystérieuses. Pour motiver les troupes, une récompense de 10 000 dollars est promise à l’arrivée, à chaque personne qui parviendra à rester toute la nuit dans le manoir tout en restant en vie…
Tout le monde ou presque connaît le pâle remake signé William Malone mais à bien y regarder si « House of Haunted Hill » possède des airs de déjà vu, il le doit là à son scénario façon « Train fantôme » de luxe lorgnant à la fois sur la réunion de personnes dans un lieu unique façon Agatha Christie et le thème on ne peut plus classique de la maison hantée, le tout mâtiné de machination maritale. Peu de ressemblances pour le remake cité plus haut avec cet original dont les qualités sont ailleurs et dans la démarche et dans la forme.
Finalement la recette ici pourrait être celle-ci : On prend le thème classique de La maison hantée qu’on mélange (habilement) aux « Dix petits nègres » en y rajoutant une pincée de « Crime était presque parfait » et l’on obtient notre « Nuit de tous les mystères ». Il n’est du reste pas la peine de casser du sucre sur le dos de la resucée pour dire du bien de l’original, mais d’ailleurs, que vaut-il au-delà de son habile mélange d’ingrédients ?
Et bien, il s’agit d’une série B très sympa même si à titre personnel je lui préfère « Le désosseur de cadavres » que tournera la même année notre Castle senior avec le même Vincent Price qui, il faut bien le souligner, n’a pas son pareil pour porter un film de sa prestance, le marquer de sa voix, l’emballer de sa placidité cynique et inquiétante. Autant dire que le film de Castle lui doit beaucoup. On retrouvera dans le fameux « Désosseur de cadavres » le même rapport ironique entre les époux, rapport fait de faux-semblants haineux dans lequel l’un peut tuer l’autre tout en arborant un sourire ludique.
Ludique serait même le maître mot de l’œuvre de William Castle dont le style assez inimitable semble imprégné d’un second degré mordant, ses films pouvant se regarder comme des spectacles dans le spectacle, un peu comme à la fête foraine. On assiste à une sorte de grand guignol qui se parodierait soi-même avec la malice d’un cinéaste non dupe du spectacle en trompe-l’oeil qu’il propose, tenant une perche constante à son spectateur invité tout comme nos personnages ici réunis, à jouer le jeu. A contrario si les héros de son film sont tout comme nous conviés, ils n’en demeurent pas moins ses pantins dont il tire avec grand art les ficelles. En témoigne « skeleton », le squelette de l’hilarante scène finale, avec notre maître de cérémonie (Vincent Price) sortant de l’ombre et en tirant les ficelles se faisant dans un même temps le représentant du réalisateur. Notre sympathique ‘Skeleton’ sera d’ailleurs de façon humoristique crédité au générique final campé par ‘himself’ ! Alors bien entendu, il conviendra de se montrer disposé à jouer le jeu et certains ne manqueront pas de trouver tout cela bien désuet. On peut en effet dire qu’il en est passé depuis, et que niveau gore le spectacle quasi-forain de William Castle pourra laisser certains amateurs insensibles au charme d’antan, sur le carreau. Petit défaut de cette « House of Haunted Hill » qui renforce cette impression : son casting très inégal. Si le grand Price trône tout en décontraction, ce n’est pas le cas pour le reste de la distribution. Carol Ohmart jouant l’épouse de Frederick Loren, possède bien un charme magnétique qui ajoute beaucoup au plaisir du spectateur, mais Richard Long pourra facilement paraître assez fade sinon falot. Paradoxalement c’est le côté quelque peu roman photo suranné que dégage l’acteur qui pourra en faire une partie de sa saveur. On est content également de retrouver l’excellent Elisha Cook Jr dont on rappellera l’immense carrière avec une filmographie qui passe par de grands cinéastes classiques, Kubrick, Wise, De Toth, mais bifurque assez souvent au sein de la série B fantastico-horrifique, que ce soit chez William Crain et son « Blacula » que Tobe Hooper (« Les vampires de Salem »). Disons toutefois qu’il n’offre pas ici, loin s’en faut, sa meilleure composition.
On signalera également que « La nuit de tous les mystères » est loin d’être le premier film de son auteur avec une carrière déjà riche de près de trente films. C’est pourtant l’année précédente avec son « Macabre » que celui-ci semble avoir enfin trouvé son style, celui qui fait que l’on reconnaît l’un de ses films en quelques secondes. Style jouant brillamment sur l’interactivité avec le public, qu’il affirmera ensuite et achèvera même sa renommée avec des œuvres comme « Le Désosseur de cadavres » mais encore « 13 fantômes » ou « Homicidal » qui lui était directement inspiré du « Psychose » d’Alfred Hitchcock et en fut même le premier démarquage. Castle admirait Hitchcock et il n’est donc pas étonnant que ses films soient jalonnés d’empreints au maître comme c’est déjà le cas ici avec la référence citée plus haut.
Pour celui qui nous concerne, il est difficile de faire la fine bouche lorsque l’on remet l’œuvre dans le contexte de ses petits moyens et disons tout simplement que le charme opère. C’est un film de maison hantée qui vire lentement au thriller dès lors que nous comprenons les réelles motivations des douteux tenanciers des lieux, et dans lequel se joue un jeu dans le jeu en plus du jeu déjà pratiqué avec nos invités. William Castle y va à fond jusqu’au plan final montrant celui qui tire les ficelles et parvient à retourner ce manque de moyens par une atmosphère dosée et distillée au millimètre. Tous les effets grand-guignolesques du genre sont ici convoqués. Les portes et les tiroirs grincent comme jamais, les orages éclatent au bon moment, les éclairs musicaux détonnent comme des coups de théâtre ironiques et presque surréalistes lorsqu’ils ne confèrent pas un climat onirique et envoûtant de bon aloi à l’ensemble tandis qu’ailleurs les femmes crient comme jamais. Le film est un véritable festival de reines du ‘scream’ tandis que la partition de Von Dexter est extrêmement réussie et complètement dans l’esprit Castle avec lequel il travaillera assez régulièrement par la suite. Logique vue la symbiose ici offerte. La photographie lorgnant sur un expressionnisme bon chic bon genre cher à l’époque est quant à elle, somptueuse. Toute en contrastes, elle éclate dans l’atmosphère générale de la demeure aussi bien que dans les moments dits effrayants. Pour ces moments d’effroi à proprement parler, ils sont un régal de cadrage (voir le plan de la pendaison filmé du bas des marches), même s’ils pourront autant faire rire que provoquer la peur. En témoigne cette affreuse sorcière au visage brûlé qui, après avoir tétanisé l’une des héroïnes, semblera partir toute raide comme sur des roulettes ! Il n’y aura néanmoins rien de ridicule là-dedans puisqu’une fois encore cela contribuera à l’esprit joueur propre au théâtre Grand Guignol dont finalement William Castle reste à ce jour l’un des meilleurs représentants. Il est même possible que pour ces mêmes raisons celui-ci restât trop longtemps mésestimé tandis que de l’autre côté de l’Atlantique, ses confrères plus sérieux dans leur manière d’aborder le genre (Terence Fischer/ mario Bava) étaient déjà consacrés en leur temps à une plus juste place.
Bref, « La nuit de tous les mystères » demeure malgré ses ‘chicheries’, l’une des réussites de son auteur qui mérite amplement d’être vue ou même redécouverte, même si elle n’égale pas la parfaite interactivité distillée au sein de son « Désosseur de cadavres ». Elle offre en 72 minutes au compteur, à la fois, humour noir et ironie, frayeur et onirisme, ainsi qu'énormément de suavité, ne serait-ce que par la présence du grand Vincent Price.
Pour finir il est assez rigolo de voir que la maison hantée ici utilisée en extérieur a pour particularité d'être relativement moderne. Construite en 1924, elle se trouve près de Los Angeles et a été dessinée par l'architecte Frank Lloyd Wright. Elle est connue sous le nom de Ennis House et servira d’ailleurs ultérieurement pour le tournage d'autres films, dont certaines scènes de « Blade Runner »…
Note : 7/10
Accroche : Grand Guignol envoûtant, drôle et ludique.
P.S : A noter que « House on Hooter Hill », une parodie érotique de « La nuit de tous les mystères » est sorti en vidéo en décembre 2007 chez Secret Key Motion Pictures. Des jeunes femmes aux formes généreuses s'y voient offrir une forte somme d'argent pour passer la nuit dans une maison réputée hantée par des spectres lubriques.
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Fiche DVD :
« La nuit de tous les mystères »
Région : Zone 2
Editeur : Le chat qui fume
Pays : France
Sortie film : 1959
Sortie dvd : Février 2008
Durée : 72 min
Image : Format original respecté 1.85 - 16/9 compatible 4/3
Audio : Mono
Langues : Anglais
Sous-titres : français
Bonus :
- Bande-annonce d’origine
- Bandes-annonces de l’éditeur
- Fiche technique
Commentaire : Une belle édition que voici ! Pas la première puisqu’il en existait déjà mais d’assez peu fameuse réputation, notamment chez l’éditeur Aventi ou Warner, avec également la présence de sous-titres français. A priori celle-ci semblerait la plus belle. L’image offre des contrastes somptueux manifestes tout le film durant et qui éclatent dans la génialement drôle scène finale mettant en scène le squelette tueur qui paraîtrait pour le coup presque phosphorescent et en 3D. Bref c’est du beau travail de restauration effectué par l’éditeur. Il en va de même pour la piste sonore sans aucun souffle ni autre défaut majeur et qui semble retrouver sa pureté d’origine tout comme le film lui-même. On reste légèrement sur sa faim quant aux bonus proposés mais l’on peut dire que l’on tient là une belle galette dont il serait dommage de se priver.
Note : 8/10 _________________

Dernière édition par mallox le Mer Mai 09, 2018 7:31 am; édité 7 fois |
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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 8:54 am Sujet du message: |
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Critique avec laquelle je suis parfaitement d'accord. C'est vrai que c'est moins bon que Le Désosseur de cadavres, ça s'adresse un peu moins directement au public et les effets (comme le fameux "skeleton") sont un peu plus faciles. Y'a également moins de rythme. Ceci dit, ça reste très fréquentable pour ses qualités foraines qu'on ne retrouve pas ailleurs, ou alors avec un manque de sincérité flagrant (genre chez Dark Castle).
Juste une chose :
Mallox a écrit: | On prend « La maison du diable » de Wise qu’on mélange (habilement) aux « Dix petits nègres » en y rajoutant une pincée de « Crime était presque parfait » et l’on obtient notre « Nuit de tous les mystères ». |
Assez peu probable pour La Maison du diable de Wise, qui n'a été tourné que 4 ans plus tard. Par contre 1959 est aussi l'année de la sortie de Maison hantée, le livre de Shirley Jackson qui a inspiré Wise. Mais je ne pense pas que Castle s'en soit inspiré : son film est sorti en février 1959 et à moins que le bouquin soit paru au tout début de janvier et que Castle ait réalisé et développé son film à la vitesse d'un Corman sous acide, le timing ne colle pas.
Ca se trouve, c'est Jackson et Wise qui ont repompé sur Castle.  |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 9:19 am Sujet du message: |
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ö putain oui ! en plus je le connais que trop le Wise! je devais aller le corriger par une autre formule et je l'ai oubliée dans mon cahier des charges! Pas facile avec mon fiston chez moi sans arrêt et la grève des enseignants perpétuellement reconduite (à juste titre ceci dit).
("papa regarde, mais regardeuhhhhh!" - Totorox bientôt chez super nanny ! )
Je m'en vais réparer ça ! :timide:
Merci à toi camarade Paisley.
p.s: par contre il faudrait voir à l'occaz, j'ai cru lire justement que le Castle s'inspirait lui aussi du livre de Peter Jackson. Mais la source n'est peut-être pas fiable... _________________
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xawa 99 % irradié

Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 1528
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 10:10 am Sujet du message: |
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Comment qu'il est balèze le Walter !
( Sinon ce film m'a un peu décontenancé, et j'ai aussi préféré The tingler et Homicidal. )
La meurtrière diabolique / Strait Jacket tu l'as vu Walter, suppôt du grand capital ?  |
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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 11:52 am Sujet du message: |
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Non, je ne regarde pas tes films de propagande bolchévique, moi, monsieur. |
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xawa 99 % irradié

Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 1528
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 1:09 pm Sujet du message: |
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Walter Paisley a écrit: | Non, je ne regarde pas tes films de propagande bolchévique, moi, monsieur. |
C'est un film de guillaume Chateau.
Encore un aristocrate  |
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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Mar Mai 27, 2008 1:56 pm Sujet du message: |
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Oui, de la même lignée que René avec ses cassettes de luxe.
Rien de tel que les prolos non qualifiés de chez Initial ! :happy: |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mer Mai 28, 2008 4:58 pm Sujet du message: |
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Un film qui vaut essentiellement pour Vincent Price. On peut regretter, concernant les protagonistes du film, que certains soient mis en retrait par rapport à d'autres, alors que finalement il s'agit d'un huis-clos réunissant peu de personnages. Je pense en particulier à la journaliste (Ruth Bridgers), peu utilisée ; mais aussi à Watson Pritchard. En l'occurrence, Elisha Wood est réduit à un rôle d'alcoolique un peu radoteur. Le fait qu'il connaisse les lieux aurait pu conduire à un peu plus de subtilité dans le scénario.
Finalement, si l'on ne croit pas une seconde à l'intrusion d'un élément fantastique dans l'histoire, on apprécie toutefois d'assister à un whodunit rappelant effectivement "Les 10 Petits Nègres" d'Agatha Christie, par exemple. Par contre, je trouve que la machination destinée à éliminer qui vous savez, pour ceux qui ont vu le film, est sacrément tirée par les cheveux, et nécessite, pour qu'elle ait une infime chance de réussite, un concours de circonstances pour le moins hasardeux. Mais le propos de William Castle était tout autre, cela va de soi.
En tous cas, c'est bien filmé, techniquement très professionnel, rien à redire de ce côté là. |
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Kidam 40 % irradié


Inscrit le: 30 Nov 2007 Messages: 415
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Posté le: Ven Mai 30, 2008 2:29 pm Sujet du message: |
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Je trouve que William Castle a une réelle patte ainsi qu'une vraie approche du genre. Son côté fête foraine est assez unique, c'est son style, on l'apprécie ou pas. Il est même possible qu'il lui ait coûté sa place au panthéon des grands metteurs en scène horrifiques. Il est aussi vrai que celui-ci n'est pas son meilleur film même si sympa quand même. En même temps, je trouve que ses défauts (problèmes de scénario bâclé par exemple) finissent par lui conférer un autre charme, jouer pour lui. |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mer Juin 25, 2008 1:32 pm Sujet du message: |
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L'affiche d'exploitation française d'époque (petite variante par rapport à l'américaine), réalisée par l'affichiste Roger Soubie (à qui l'on doit aux alentours de 2000 affiches de cinéma, dont celle de "La Maison du Diable", également magnifique). |
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Kidam 40 % irradié


Inscrit le: 30 Nov 2007 Messages: 415
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Posté le: Jeu Juil 03, 2008 6:49 am Sujet du message: |
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Tombé par hasard sur la prose du Mallox au sein du site de l'éditeur !
La classe !
(ou du piston ! ) |
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Sam Fév 14, 2009 11:19 am Sujet du message: |
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Elle me plaît bien cette Nuit de tous les mystères, comportant son lot de surprises effrayantes (pour les personnages plus que pour les spectateurs il faut bien le dire), ses stratagèmes machiavéliques et improbables et sa sympathique ambiance de train-fantôme ou de maison hantée de fête foraine, le tout bien emballé et tout à fait plaisant.
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Mai 11, 2010 8:44 am Sujet du message: |
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La nuit de tous les mystères - Wild Side
Région : Zone 2
Editeur : Wild Side
Pays : France
Sortie ciné : 1959
Sortie dvd : 5 Mai 2010
Master restauré
Durée : 72 min
Image : 1.77 - (16/9 compt 4/3 - noir et blanc)
Audio : Mono
Langues : français, anglais
Sous-titres : français
Bonus :
- Bande-annonce d'époque

Commentaire : Pas grand chose à dire sur cette édition qui pourra sembler dispensable à bien des égards, ce malgré ses qualités techniques.
En effet, la copie sortie chez l'éditeur Le chat qui fume en février 2008 était déjà d'excellente qualité et offrait à peu de chose près le même bonus, à savoir la bande-annonce d'époque.
C'est déjà ça de pris me direz-vous puisque dans la sympathique collection Vintage Classics, en général, il n'y en a pas.

Notons donc une très belle qualité d'image avec un excellent travail de restauration qui rend hommage à la somptueuse photographie du film. Quelques pixels apparaissent dans des moments plus sombres mais rien de bien génant.
Quant au son, on sera inspiré d'opter pour la piste originale, bien mieux mixée que la piste française sur laquelle les voix sont trop en avant.
Pour conclure : Du bon boulot pour un chouette résultat. Mais était-ce bien nécessaire ?
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