[M] [Critique + DVD] Big Racket
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flint
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MessagePosté le: Jeu Aoû 07, 2008 9:51 am    Sujet du message: [M] [Critique + DVD] Big Racket Répondre en citant



Big Racket – 1976
(Il grande racket)

Origine : Italie
Genre : polar

Réalisé par Enzo G. Castellari
Avec Fabio Testi, Renzo Palmer, Vincent Gardenia, Orso Maria Guerrini, Glauco Onorato, Romano Puppo, Sal Borgese, Joshua Sinclair, Marcella Michelangeli

Autre titre : The Big Racket

Sortie cinéma France : août 1978


Rome est sous la coupe d’un gang dont le leader, Rudy le Marseillais (Joshua Sinclair, « Keoma », « La Proie de l’Autostop »), cherche à contrôler le marché du racket dans la capitale. Tous les moyens sont bons pour faire plier les commerçants : saccage, intimidation, menaces, bastonnade… Ces dangereux délinquants sont surveillés de près par l’inspecteur Nico Palmieri (Fabio Testi), flanqué de son fidèle adjoint, le sergent Salvatore Velasci (Sal Borgese, « Isabelle Duchesse du Diable »). Palmieri a la pression de ses supérieurs hiérarchiques, qui veulent des résultats très vite, tout en prenant soin de ne pas faire de casse. Mais la violence engendre la violence, et face à de tels adversaires, difficile de ne pas rendre coup pour coup. D’autant plus que les manœuvres d’intimidation et le chantage exercés par le gang sur leurs victimes sont particulièrement efficaces. Personne n’a le courage de témoigner contre eux, et de ce fait ils agissent en toute impunité, le jour et à visage découvert. Après une filature qui lui permet de remonter jusqu’au Marseillais, Nico échappe de peu à la mort.



Un bref séjour à l’hôpital qui n’entame pas sa volonté de mettre tout ce beau monde derrière les barreaux. Il parvient à réunir les commerçants rackettés au commissariat, mais seul l’un d’entre eux va accepter de témoigner, au péril de sa vie : un restaurateur nommé Luigi Giulti (Renzo Palmer, « Un Détective », « Un Citoyen se rebelle »).
Hélas pour lui, sa fille est enlevée par les hommes de Rudy. Après avoir subi un viol collectif, elle est retrouvée par la police. Mais ce traumatisme conduit la fille de Giulti au suicide.
Après avoir abattu deux membres du gang dans son restaurant, Giulti est arrêté et conduit en prison. Dans la foulée, le procureur de la République reprend l’affaire en main, et la confie à un autre inspecteur de police, mettant ainsi Palmieri sur la touche.
Qu’importe, Nico et Salvatore décident de poursuivre leur mission en toute illégalité. Grâce à une vieille connaissance du milieu, Zio Pepe (Vincent Gardenia, « Un Justicier dans la Ville »), Palmieri apprend que le Marseillais prépare un gros coup, l’attaque d’un fourgon postal.



Que dire à la vision de ce film, sinon qu’Enzo G. Castellari nous en met plein les mirettes pendant 1H46. Intercalé dans le temps entre « Un citoyen se rebelle » et « Action Immédiate », « Big Racket » s’avère plus abouti et plus nerveux que le premier, et meilleur sur tous les plans au second, très décevant.
Lorsque l’on s’attarde sur la construction de « Big Racket », on ne peut être qu’admiratif devant la précision d’horloger du metteur en scène dans l’évolution de sa trame. On peut distinguer trois actes dans ce film qui, démarrant comme un « poliziotteschi », bascule progressivement en « vigilante movie », avec une habileté qui force au respect.
La première partie voit Palmieri mener son enquête officielle contre le Marseillais. Le message consistant à démontrer que la loi lui met autant de bâtons dans les roues que ses adversaires est on ne peut plus clair. Les principaux protagonistes des deux camps sont décrits en profondeur. En faisant du flic un célibataire n’ayant pas de vie privée, Castellari peut sacrifier son héros voué à une cause sans la moindre retenue : Palmieri ira jusqu’au bout, quoi qu’il arrive ! Ce premier acte s’achève lorsque Nico est destitué de l’enquête (30e).



La deuxième partie voit Palmieri et son adjoint poursuivre leur enquête par des voies non officielles. Deux personnages-clés entrent en scène successivement : Masarelli, ponte de la drogue et des tripots clandestins (interprété par Glauco Onorato) ; et Zio Pepe, sorte de gentleman cambrioleur, symbole d’une époque révolue, qui va servir d’informateur. Ce deuxième acte s’achève en apothéose avec l’affrontement titanesque dans une gare de triage entre les forces de l’ordre et le gang du Marseillais renforcé par les Calabrais. Baston homérique et tragique, dans laquelle le cinéaste montre un sens du cadrage époustouflant, et introduit savamment un nouveau personnage qui sera déterminant dans la dernière partie : Giovanni Rossetti, champion olympique de ball-trap, et interprété par un excellent Orso Maria Guerrini (« Keoma »).

La troisième partie débute par un résumé des événements précédents, par le biais du couple Rossetti lisant les coupures de presse (56e). La tension dramatique monte crescendo par une succession d’événements : le viol d’Anna Rossetti (Anna Zinnemann, « The Sister of Ursula »), puis sa mort dans l’incendie de la maison ; le lynchage du neveu de Pepe par une foule manipulée par les sbires du Marseillais ; le renvoi de la police de Palmieri ; et enfin l’affrontement dans l’entrepôt. Celui-ci est un modèle du genre, un hommage aux plus grands westerns, notamment le final de « La Horde Sauvage » de Peckinpah. Cette scène est magistrale car parfaitement orchestrée, depuis l’arrivée de chaque faction des différents gangs, jusqu’aux attitudes de chacun des hommes de la bande composée par Palmieri pour parvenir à ses fins. Castellari a eu l’idée géniale de composer un groupe on ne peut plus hétéroclite, mêlant des victimes des truands à des criminels notoires, mais qui ont tous une raison valable de se venger de Rudy et ses hommes. Ils ont violé la fille d’un tel, violé la femme d’un autre, abattu le partenaire de Nico comme un chien, brisé la colonne vertébrale de Mazarelli, provoqué la mort du neveu de Pepe. A ces cinq hommes vient s’ajouter le repris de justice Doringo (Romano Puppo, grande gueule du cinéma bis), à qui Palmieri a promis un passeport pour la liberté à la fin de la mission.



Toute la tension réside non seulement dans la force de l’adversaire, mais aussi dans la fragilité du groupe de Palmieri. Doringo est tenté de se faire la belle, le vieux Pepe est usé physiquement, Mazarelli est handicapé, et Giulti sombre dans une folie irréversible depuis la mort de sa fille. Ainsi, cette alliance de fortune risque de déraper à chaque instant.
Il faut souligner la remarquable prestation de Fabio Testi dans « Big Racket ». Si cet acteur est éminemment sympathique, il n’a pas toujours « crevé » l’écran comme Franco Nero par exemple, ou Tomas Milian. A la différence de ces deux là, plutôt sanguins et extravertis, Testi campe un personnage tout en retenue, bien que déterminé à accomplir sa vengeance. Son jeu dans le regard est ici irréprochable, ce qui n’était pas toujours le cas dans « Action Immédiate » ou « La Guerre des Gangs ». Il est parfaitement dirigé par Castellari, et entouré par une belle brochette d’acteurs, dont Sal Borgese, exceptionnellement sobre dans son rôle de compagnon du héros, à l’instar d’un Charles Denner dans ses polars avec Belmondo.
Si « Big Racket » est avant tout une œuvre laissant peu de place aux femmes, on retiendra néanmoins la composition de Marcella Michelangeli (« Calibre 44 Agent très spécial), véritable furie surclassant presque en sadisme tous les mâles de la bande du Marseillais.



En ce qui concerne l’édition de l’éditeur Blue Underground, on peut signaler, outre la superbe qualité de la copie, une version intégrale dont on avait été privés lors de la sortie vidéo en France dans les années 80 (Dynasty Films). Trois scènes avaient ainsi subi quelques coupes : le viol de la fille de Giulti (28e), celui d’Anna Rossetti (57e), et la diversion permettant à Palmieri et ses comparses de s’introduire dans l’entrepôt (une prostitué les fesses à l’air qui vient s’occuper du vigile, 80e). Une version intégrale également réhabilitée avec la sortie du dvd Artus Films, ce qui est fortement appréciable.
Sinon, il convient de retenir la partition musicale des frères De Angelis, excellente, et en parfaite adéquation avec la caméra du cinéaste. Castellari a signé avec « Big Racket » non seulement un polar, mais une œuvre qui peut faire débat puisqu’elle légitime le vigilantisme. D’ordinaire, l’auto-justice, dans le polar, concernait le plus souvent des personnages représentant les forces de la loi. Là, on a affaire aussi à des civils, unis à un ex-flic idéaliste pour une démarche commune : la vengeance. Que l’on adhère ou non à ce parti pris, on peut reconnaître à Castellari l’habileté d’avoir su distiller son message, en évitant toute frime dans sa mise en scène. « Racket » est une œuvre qui, je trouve, vieillit bien, avec des personnages creusés au cœur d’un film dont l’action ne faiblit pas une seconde. Tout juste pourrait-on reprocher au réalisateur le choix du « cerveau » à la tête des différentes factions criminelles, à la fois prévisible et peu réaliste (en plus de faire un peu trop « cliché »). Mais, cela dit, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’un des meilleurs polars réalisés à cette époque.

Note : 8,5/10
Accroche : Big panard


Dernière édition par flint le Mar Déc 09, 2008 10:53 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Jeu Aoû 07, 2008 2:23 pm    Sujet du message: Bonne critique ! Répondre en citant

Bonne critique même si je ne suis pas aussi enthousiasme que la plupart, dont tu fais partie, Flint.

Il s'agit d'un solide film d'action aux ressorts simples, l'avocat étant derrière tout le complot étant le pompom. Néanmoins, c'est pas mal du tout. Le film est carré, la structure est ok et le tout est fait par de solides pro, quoiqu'un peu bd (dommage, il aurait pu prétendre un plus).

IL faut savoir que les critiques italiennes se déchainèrent à l'époque contre Enzo Castellari, en le traitant de fasciste et de film faf'. Il s'est défendu en disant que Big Racket est un film réactionnaire et que si, on s'attaquait à ses proches, il ferait de même.

C'est une nuance intéressante (à mon sens) que la définition du fascisme et l'acception de ce concept par rapport à ces films (qui ont parfois la réputation d'être limite). Le fascisme, qui n'a pas de bonne définition dans les dicos, peut s'intérprêter comme une faction de la société qui, dans la conquête puis l'exercice du pouvoir, impose son système par la force et au mépris des règles de droit.

Dans nos policiers italiens, ces films sont davantage réactionnaires, puisque le(s) héro(s) visent au rétablissement de l'ordre et n'ont pas pour objet de participer à l'avènement d'un ordre politique. On suppose même qu'ils rentrent voir bobonne pour le repos du guerrier.

Ce qui est intéressant dans l'histoire italienne, c'est que le fameux préfet de fer, mandaté par Mussolini (que je suis loin, très loin d'apprécier) à envoyé ce préfet pour enrayer la mafia. Il s'est servi des pires méthodes pour les contrer et, aurait gagner un temps. Or les américains se sont appuyés sur les mafieux pour leur débarquement dans le sud de l'Italie.
Cela en dit long sur la complexité des rapports mafias/états...

Ceci dit, j'espère ne pas être le seul par être intrigué par ce type d'analyse quand je vois un film policier italien !
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MessagePosté le: Ven Aoû 08, 2008 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je l'ai vu pour la première fois il n'y a pas 15 jours.
Un film bien emballé avec un bon paquet d'action, de sadisme et de plomb qui vole. La dérive du polar vers le vigilante lui redonne du souffle et annonce un final copieusement sanglant.
Un bon divertissement sans prétention auquel je reprocherai surtout le personnage de Zio Pepe, ressort comique énervant et peu crédible qui gâche certaines scènes de drame ou de tension

quant à la réaction des critiques face à ce genre de bobines, il faut croire que certains journalistes se sentent investis de la mission divine de galvauder autant que possible l'expression "fascisme"...
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The Omega Man
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MessagePosté le: Sam Aoû 09, 2008 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Excellente cririque pour l'un des meilleurs polars italien de l'époque (Avec le Fulcien "Contraband"). En tout cas sont influence est manifeste par la suite et certain n'oublieront pas ce polar, surtout à Hong Kong ! Voir le "Hard Boilled" de Woo auquel on le compare souvent.

A noter qui le distributeur anglais Vipco dans un moment de démence à édité le film dans sa version intégrale et sans l'indiquer, ce qui n'est pas du tout le genre de la maison. Et ce bien avant la version Blue Underground.
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Kidam
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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2008 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Entre nous, ça ne serait pas tout bêtement le meilleur film de Castellari ?
réalisateur que je trouve mou du genou avec des classiques surestimés comme "Keoma" et des "Guerriers du Bronx" plus comiques qu'efficaces ? icon_confused

En tout cas, j'aime bien celui-ci. Très distrayant.
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flint
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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2008 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De tous les Castellari que j'ai vus, "Big Racket" est mon préféré, avec... "Keoma", que j'aime personnellement beaucoup.
A côté de cela, il a fait beaucoup de films relativements médiocres, c'est sûr, mais toujours sympathiques. J'aimerais voir son "Inglorious Bastards", doté d'une bonne réputation.
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mallox
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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2008 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
De tous les Castellari que j'ai vus, "Big Racket" est mon préféré, avec... "Keoma", que j'aime personnellement beaucoup.
A côté de cela, il a fait beaucoup de films relativements médiocres, c'est sûr, mais toujours sympathiques. J'aimerais voir son "Inglorious Bastards", doté d'une bonne réputation.


Perso, je rejoins assez Kidam. j'aime assez peu "Keoma" qui fut pour moi une déception assez conséquente. En revanche j'ai un bon souvenir de "un citoyen se rebelle". Mon souvenir est également fort bon sur "Big Racket" mais trop lointain, alors je vais me le faire ce soir. Pour une fois que tout le monde semble d'accord à plus ou moindre degré, ça ne peut que donner envie !

Sinon, sans dec, le Tarantino (inglorious bastards), c'est quand même pas un remake du Castellari ? :timide:
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flint
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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2008 6:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:


Sinon, sans dec, le Tarantino (inglorious bastards), c'est quand même pas un remake du Castellari ? :timide:


Ben si, malheureusement...

Ce con prépare aussi un remake de "Faster Pussycat ! Kill ! Kill !" avec Britney Spears ! icon_rambo
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Throma
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MessagePosté le: Dim Aoû 10, 2008 7:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les meilleurs Castellari :

- Racket, même si à la revoyure, ça passe moyen.
- Une poignée de salopards, vraiment très fun et dynamique, que l'on soit hermétique ou pas au film de guerre.
- Aujourd'hui ma peau, demain la tienne, because John Saxon en trampopoline.

Le reste n'est qu'esbrouffe ou alors ne survit pas à un second visionnage (trilogie des Guerriers du Bronx, Je vais, je tire et je reviens, La mort au large, le dyptique citoyen/temoin, etc.)

Keoma est absolument ridicule de prétention et de mauvais goût.
Même son "Tueur de monstres" avec son Nero en jogging fuchsia qui se trimballe un assortiment de nouilles tressées sur la tête passe mieux, c'est dire.
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 8:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:

Sinon, sans dec, le Tarantino (inglorious bastards), c'est quand même pas un remake du Castellari ? :timide:


frank_PDT_16 Oh le con...
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mallox
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 8:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour en revenir avec Big Raquette, c'est un spectacle tout à fait sympathique, très distrayant, sinon même amusant (pas mal de belles répliques nauséeuses du meilleur aloi) et comme l'a souligné Princesse.rosebonbon, un spectacle qui repart dès lors qu'il commence à stagner, dans un postulat 'vigilante' qui le fait rebondir pour un final très tonique.
Il est assez marrant même de constater qu'avec pas loin des mêmes ingrédients et les mêmes acteurs (Testi, Joshua sainclair, Romano Puppo...) et à peu de temps d'intervalle comme un film peu fonctionner (celui-ci) et un autre, patiner (action immédiate).
Petit bémol puisque nous sommes un peu dans le côté critique, j'ai tendance à trouver Fabio Testi un peu emprunté, pas que sur ce film-là du reste, c'est généralisé. Pas que je ne l'aime pas non plus, notez bien, mais je le trouve comme gêné aux entournures et manquant légèrement d'un charisme plus... minéral (ça c'est parce que j'ai pas trouvé la bonne expression).
Sinon, je suis d'accord avec Throma sur Castellari. Et pour ne parler que de Keoma, le spectacle m'avait passablement brouté par sa prétention (et sa musique horripilante !).
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 10:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

moi je vous trouve assez sévères avec ce brave enzo
même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, comme flint j'ai bien aimé Keoma (soit dit en passant, sorti la même année que ce Racket et avec pas mal de similarités dans le casting). je pense que c'est bien plus du côté du scénario que de la réalisation qu'on peut lui faire des reproches. castellari n'est pas un habile conteur d'histoire, mais un humble artisan qui essaie de donner du spectacle au public pour son argent.
je ne peux pas juger son parcours dans sa globalité, mais j'ai retrouvé cette caractéristique dans chaque film que j'ai vu, même dans ses bis de Mad Max et The Warriors, toujours ridicules, jamais ennuyeux

edit : j'avais failli oublier, un autre point savoureux de Keoma ce sont les insultes racistes ordurières qui émaillent tout le film, un régal pour les tympans ico_mrgreen
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
et The Warriors, toujours ridicules


alors ça... frank_PDT_10


Pour ma part, à peu près du même avis que Throma même si j'avoue que la plupart de ces films restent de bons spectacles, rien de plus. Je garde une certaine âme d'enfant en regardant un Keoma ou autre...après, je reconnais que c'est prétentieux etc...m'enfin, Enzo ne serait-il pas un enfant s'amusant comme il le faut? Ne vaudrait-il pas mieux un film de cette trempe plutot qu'un truc plus fouillé et en fin de compte maladroit...mal construit?

Bref, j'trouve qu'il reste un grand enfant, qui sait se servir de ses paluches, et qui essaye vraiment de ne pas prendre son public pour un *!?*...j'le trouve honnête et sincère.

Après, j'n'ai pas tout vu et j'me trompe peut être sur l'ensemble de sa carrière... icon_confused
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Throma
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MessagePosté le: Lun Aoû 11, 2008 2:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Keoma est pathétique parce que justement "plus fouillé et maladroit".
On sent derrière le type un peu beauf qui essaie de montrer qu'il a aussi de l'esprit mais ça ne prend pas.
Ces meilleurs films sont au contraire ceux se limitant au divertissement sans complexe.

Mais faut pas se leurrer, il a aussi chié sa portion de films décomplexés mais réellement exécrables.
Voir l'incroyablement navrant "Te deum" pour s'en convaincre.
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RuggeroPark
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MessagePosté le: Sam Aoû 16, 2008 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais cher throma, "les guerriers du bronx 2" est un film rythmé et sympa.
Moins que Big Racket tout de même qui demeure un très bon divertissement. Quoiqu'un peu anecdotique à revoir.
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