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The Omega Man 99 % irradié


Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Dim Jan 17, 2010 1:11 pm Sujet du message: [M] [Critique] Halloween 2 (2009) |
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Halloween 2 - H2 - 2009
Origine : USA
Genre : Psychokiller
Réalisé par Rob Zombie
Produit par Malek Akkad, Andy Gould & Rob Zombie
Scénario : Rob Zombie, d’après les personnages créés par John Carpenter & Debra Hill
Musique : Tyler Bates
Image : Brandon Trost
Montage : Glenn Garland
Accroche : Criez un peu moins fort, SVP !
Distribution :
Tyler Mane (Michael Myers), Scout Taylor-Compton (Laurie Strode), Danielle Harris (Annie Brackett), Brad Dourif (Sheriff Lee Brackett), Sheri Moon Zombie (Deborah Myers), Malcolm McDowell (Dr. Samuel Loomis), Brea Grant (Mya Rockwell), Ezra Buzzington (Ned Atkins), Daniel Roebuck (Lou Martini), Chase Vanek (Michael Myers jeune), Jeffrey Daniel Phillips (Howard), Mark Christopher-Lawrence (Fred King), Margot Kidder (Barbara Collier), Howard Hesseman (oncle Meat), Weird Al Yankovic (lui même), Bill Fagerbakke (Deputy Webb)
Résumé :
Un an après le massacre de Haddonfield perpétré par son frère, Michael Myers, Laurie Strode tente de se reconstruire, avec l'aide de son amie, Annie, une des rares survivantes du psychopathe masqué. Essayant de refaire surface, malgré des cauchemars récurrents, Laurie reperd pied quand elle découvre qu'un merchandising s'opère autour d'elle et de son histoire, et que de terribles rumeurs se propagent sur le retour de Michael en ville. En effet, bien qu'elle soit persuadée qu'il rôtisse en enfer, son corps a disparu et n'a jamais atteint la morgue…
La reprise de la franchise « Halloween » par le réalisateur de « Devil’s Reject », Rob Zombie, avait suscité à l’époque de grands espoirs. Pourtant, il faut bien avouer que le résultat est loin d’avoir fait l’unanimité, surtout auprès des fans de la série (il aura suffi d’un plan de ses pieds, dans des sandales, pour exploser le mythe façon puzzle). Révéler une partie du mystère Myers, en nous montrant son enfance, ne fut pas du goût de tout le monde, surtout que le garçon interprétant le boogeyman avait plus tendance à nous agacer qu’à nous effrayer ou nous apitoyer. Mais les bons résultats du film au box office suffirent pour que les deux marchands de soupe de Dimension Film demandent au réalisateur de rempiler pour une suite. Rob reprend donc sa partition où il l’avait laissé ; la première partie (assez réussie) est un hommage/relecture du premier numéro deux de la série (réalisé à l’époque par le controversé Rick Rosenthal), avec une touche d’humour assez particulière et personnelle qui se matérialise par l’apparition surprise et percutante d’un paisible bovin. Une fois l’hommage terminé, Rob reprend son film en main et entraîne le spectateur et Myers dans son univers (stripteaseuses, tatouages, mysticisme, sang, gothisme…), car contrairement à l’opus précédent, où le réalisateur tentait encore de ménager les fans de la série, il décide ici de changer complètement la donne en reprenant à son compte les personnages récurrents de la saga. Ainsi, le Dr Loomis abandonne son rôle de psychiatre et devient un exploiteur égoïste, qui compte bien profiter aux maximum de sa malheureuse expérience via des livres d’un goût douteux, la séance de dédicace est à ce titre éloquente par son humour grinçant. Laurie a été adoptée par le shérif (impeccable Brad Dourif dans son meilleur rôle !), et le corps de Michael est introuvable depuis deux ans. Et pour cause, le bougre au look de clochard ère dans la campagne, guidé par le fantôme de sa maman, en attendant son heure. C’est donc un tueur sous influence que nous fait découvrir le réalisateur, le Michael de Zombie est clairement influencé par l’omniprésence de sa maman et des liens familiaux très forts (voire extrasensoriels) qui le relient à sa sœur. Il ne faut pas croire pour autant que cela va adoucir le caractère de notre brave Michael. Au contraire, nous avons ici affaire à l’épisode le plus violent de la série.
On ne meurt pas dans H2, on agonise, on hurle, on souffre et on s’accroche ; les meurtres de Michael sont bestiaux (comme défoncer le visage d’un type à coups de botte), et il n’éprouve aucune pitié ni remord (voir comment il tue un chien pour le manger, ou la fille des fermiers). Il faut dire que son environnement n’est guère reluisant, l’Amérique décrite par Rob est loin des critères standards généralement utilisés dans les films américains, comme le montre les personnages des deux ambulanciers, ou les fermiers beaufs qui font la chasse au clochard. C’est d’ailleurs le gros problème du film : il n’y a pas de personnage (à part le shérif peut-être) auquel le spectateur pourrait s’identifier. Laurie devient vite énervante par son comportement et ses cris hystériques, Loomis est pitoyable de suffisance, et cela malgré sa rédemption tardive et artificielle (plus un Malcolm McDowell toujours excellent) ; et surtout Michael est devenu une machine à tuer complètement désincarnée qui fait penser au Jason de Vendredi 13. Les autres personnages ne sont guère que des ombres à peine esquissées qui finissent en viande rouge (voir le sort de la fille du shérif). Pendant ce temps, Rob Zombie nous assène ses dérives mystiques avec son symbolisme méchamment appuyé (histoire de donner une certaine profondeur aux actions de son tueur, Oedipe Oedipe quand tu nous tiens !), qu’il représente par les apparitions spectrales de Deborah, la maman de Michael (Sheri Moon, la femme du réalisateur), devenue une icône gothique vêtue de probité candide et de lin blanc, qui semble s’être échappée d’un Tim Burton (cf « Sleepy Hollow »). Le tout devient vite un rien agaçant. Si le fond ne remporte pas toujours l’unanimité, la forme reste toujours intéressante, et montre que Rob est un réalisateur attachant, et doué d’un certain goût pour les scènes graphiques. Certaines poses de Michael sont parmi les plus belles de la série, les apparitions de Sheri Moon sont aussi réussies que décalées ; et signalons aussi le final où tout ce beau monde se retrouve dans une grange éclairée par les gyrophares des voitures de police qui l’encerclent. Evidemment, les fans de Rob Zombie vont crier au génie, mais les autres risques de s’ennuyer ferme. Et les fans de « Halloween », dans tout cela ? Ils s’amuseront des clins d’œil de Rob, comme la présence de l’actrice Danielle Harris, la petite fille des épisodes 4 et 5 (déjà présente dans l’opus 1). A part cela, on pourrait dire que la série s’en sort grandie, mais ce serait un peu présomptueux. Le twist final est complètement éventé, car évident depuis la fin de l’opus précédent, et n’apporte rien puisque déjà utilisé dans l’épisode 4. Nous sommes cependant bien au dessus de la médiocrité de l’opus 8.
Certes, les meurtres sont spectaculaires par leur violence et l’acharnement du tueur qui n’économise pas ses coups de couteau, et certaines morts sont parfois pénibles, comme la pauvre stripteaseuse dont le visage s’écrase plusieurs fois contre un miroir, mais on ne reconnait plus notre brave Michael. De plus, l’ensemble donne une impression de vacuité qui finit par fatiguer et distancer le spectateur. Dommage, car H2 est loin d’être un mauvais film, à moins que je ne sois un mauvais spectateur. |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Dim Jan 17, 2010 2:38 pm Sujet du message: Re: [Critique] Halloween 2 (2009) |
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The Omega Man a écrit: | Weird Al Yankovic (lui même)
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Il fait quoi, dans le film ?
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The Omega Man 99 % irradié


Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Dim Jan 17, 2010 4:28 pm Sujet du message: |
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Lors d'une émission télé ou le docteur Loomis alias Malcolm McDowell apparait ! |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Dim Jan 17, 2010 5:38 pm Sujet du message: |
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Il fait presque aussi peur que Michael Myers !  |
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Camif 99 % irradié


Inscrit le: 16 Mai 2008 Messages: 1560 Localisation: Délocalisation
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Posté le: Lun Jan 18, 2010 12:08 pm Sujet du message: |
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20 à 25 minutes qui mettent (un peu) l'eau à la bouche, puis soudain le vide.
La tentative de Rob Zombie d’apporter une touche d’originalité ( utilisation du fantastique notamment, mais aussi volonté d’ensanglanter un maximum l’écran lors des scènes de carnage ) à un genre aussi cadenassé que la slasher-movie mérite le respect, c’est même une tentative « couillue » de sa part.
Malheureusement le traitement n’est pas à la hauteur, sombrant souvent et rapidement dans le grotesque, le répétitif et le bas de gamme.
Scénario peau de chagrin et qui ne tient jamais la route, meurtres bien souvent illisibles par la propension à user d’artifices ( ralentis, montage syncopées, caméra qui tremble, cadrage incohérent etc.), interprétation qui prête à sourire, actrice principale à qui on a envie de donner des baffes tant elle n’est jamais dans le ton, dialogues à l’emporte-pièce, continuité soumise à caution, développement du personnage du Dr Loomis qui enterre une seconde fois le pauvre Donald Pleasance.
Et par-dessus tout, une inefficacité totale à faire naître la moindre tension, on sort du film avec la désagréable impression d’avoir vu un ratage presque total.
Une merveille donc  _________________ "Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox |
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Joolz 10% irradié

Inscrit le: 21 Sep 2005 Messages: 68
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Posté le: Ven Jan 22, 2010 8:54 pm Sujet du message: |
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Camif a écrit: | Une merveille donc  |
ben c'est du Rob Zombie quoi  |
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Camif 99 % irradié


Inscrit le: 16 Mai 2008 Messages: 1560 Localisation: Délocalisation
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Posté le: Sam Jan 23, 2010 11:19 am Sujet du message: |
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Joolz regarde autre chise que du Argento ! Halléluia !!!
The devilés reject c'est très bien _________________ "Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Sam Jan 23, 2010 12:40 pm Sujet du message: |
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Par contre, "La maison des 1000 morts", c'est tout pourri. |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Jan 23, 2010 2:05 pm Sujet du message: |
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Mouais, oh, moins que Halloween 1.
Et puis si on aime les clips métal sur MTV avec plein de filtres jaunes, ça passe !
pas encore vu celui-ci. Mon voisin, qui en général a des bons goûts (les mêmes que les miens donc), m'en a dit du bien. M'enfin, en même temps, il m'a dit du bien du remake de "Vendredi 13"...  _________________
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Bastien 40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008 Messages: 364
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Posté le: Sam Jan 23, 2010 4:28 pm Sujet du message: bad ! |
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Pour ma part, j'ai préfèré H1 de Rob à celui de John, qui ne m'a jamais véritablement passionné.
J'attendais donc cet H2 et le résultat m'a ô combien déçu, le tout étant téléphoné ou les idées étant mauvaises (à part peut-être le profil intéressé du Dr Loomis nouvelle formule).
On se retrouve avec quoi au final :
Un film qui ne décolle pas malgré un réalisateur capable qui semble vouloir prolonger inutilement le personnage de la mère de Mayer et dont toutes les intrigues mènent à quelque chose de téléphoner, de pesant.
Un des rares films que je n'ai pas regarder jusqu'au bout, une ENORME déception alors que le premier était à mon sens intelligent.  _________________ http://leroyaumedesavis.over-blog.com/ |
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John Pipo 20 % irradié


Inscrit le: 25 Oct 2008 Messages: 245
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Posté le: Mer Fév 03, 2010 2:34 pm Sujet du message: |
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Je l'ai vu et je tenais à dire que je n'ai rien à dire sur ce machin. Voilà qui est dit. _________________
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Mar 19, 2010 9:37 am Sujet du message: |
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Halloween 2 - Wild Side
Région : 2
Editeur : Wild Side
Pays : France
Durée : 102 min
Sortie dvd : 31 mars 2010
Format Image : 1.85 - 16/9e comp. 4/3
Format son : Anglais (DTS 5.1 & Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1 & Dolby Digital 2.0)
Langue : Angalis, Français
Sous-titres : Français
# Bonus :
- Scènes coupées et alternatives (23')
- Bêtisier (4')
- Tests de maquillage (3')
- Liens internet
- Crédits
Nouveauté : l'édition DVD du film offre une piste VO en Audio-3D, qui permet de bénéficier d'un son spatialisé 5.1. à l'écoute au casque stereo standard.

Commentaire : Niveau technique, le travail est irréprochable. On privilégiera la piste anglaise en DTS 5.1 qui propose un rendu et des profondeurs assez stupéfiantes. On signalera tout de même que les piste en dolby, qu'elles soient en version originale ou en version française ne déméritent toutefois pas.
Les bonus sont plus conséquents sur le Blu-Ray, mais ce qui est à regretter finalement, c'est l'absence de la version director's cut faisant 15 minutes de plus, présente sur celui-ci, mais absente du dvd.
Sinon, c'est un peu comme à l'usuel serais-je tenté de dire. Les scènes coupées ou alternatives s'avèrent la plupart du temps des séquences dispensables qu'on a bien fait de couper ou de changer. Elles sont ici au nombre de douze et comptent de nombreuses discussions annexes n'ayant parfois que peu de lien avec l'intrigue, comme le passage du shérif se plaignant de son mal de dos. On a bien un passage assez explicatif dû à la psychologue ("La légende Cherokee"), dans lequel celle-ci explique, qu'il y a en chacun de nous, deux loups. L'un est rempli de peur, de haine et de tristesse, l'autre, rempli, d'amour, de tendresse et d'espoir. Ces deux loups se battent constamment et c'est, je cite, "Le loup que tu nourris qui est le loup qui vit". Bref, une façon relativement originale d'aborder un thème complètement rabâché, celui très banal de la dualité. Finalement la séquence la plus marquante reste celle où Laurie se voit enfant, en pleine rue, et aux côtés d'enfants qui jouent à des jeux de portique, pendue par Michal Meyers. Une séquence assez efficace, peut-être d'avantage même que celle présente au sein du montage final.

Le bêtisier, ben, c'est toujours un peu le même refrain. On a des acteurs pris de fous rires souvent contagieux, des objets qui se mettent à tomber au mauvais moment, bref toute la panoplie éculée du bêtisier classique. Disons qu'à défaut d'être original, celui-ci reste assez sympathique et parfois même assez drôle, ce qui n'est pas toujours le cas.
Restent les tests maquillages (3 séquences d'une cinquantaine de secondes), où l'on voit voit Michel Meyers en intérieur puis en forêt, ainsi que les essais sur Laura Meyers pour une des séquences oniriques. Ce sont des séquences muettes d'un intérêt assez limité.

Ceci étant, si l'on peut se montrer réticent sur les qualités du film lui-même, il s'agit d'un travail livré par Wild Side ici, globalement très sérieux. _________________

Dernière édition par mallox le Lun Mai 07, 2018 2:15 pm; édité 1 fois |
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carcharoth 40 % irradié


Inscrit le: 11 Mar 2005 Messages: 258 Localisation: Québec
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Posté le: Sam Avr 10, 2010 11:53 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Mouais, oh, moins que Halloween 1.
Et puis si on aime les clips métal sur MTV avec plein de filtres jaunes, ça passe ! |
Voila en gros ce que je pense de ce Halloween II, un clip horrifique d'une heure trente, qui fonctionne au début avant de s'essouffler en tombant dans des pistes scénaristiques traitées un peu maladroitement, et un côté routinier (cela dit propre au slasher) émaillé de quelques plans sanglants efficaces. Très en deçà du premier en ce qui me concerne. _________________ AniManiaques |
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