mallox Super héros Toxic


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Posté le: Ven Mai 20, 2011 8:34 am Sujet du message: Les griffes de la peur - 1969 |
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Les griffes de la peur - 1969
(Eye of the Cat)
Réalisation : David Lowell Rich
Avec : Michael Sarrazin, Gayle Hunnicutt, Eleanor Parker...
Misteur Fantastic a écrit: | Un homme séducteur et sans scrupule veut voler sa tante malade, avec la complicité de sa petite amie. Cependant, sa tante élève des dizaines de chats chez elle et l'homme en a une peur panique... |
Un gros merci à la Caverne de m'avoir permis de revoir cette chose que décidément, j'aime bien.
Découvert très jeune lors d'un séjour linguistique en Angleterre, le film m'avait alors fait forte impression, à l'image d'une scène de fauteuil roulant mettant en scène Eleanor Parker dans une rue descendante de San Francisco. De celles qu'on n'oublie pas. Revu, je crois, sur le câble, il y a déjà fort longtemps, je l'avais oublié en grande partie...
Y a du Split screen, de l'érotisme désuet (comme dit à Carcha, une grosse partie du film, les personnages se baladent à poil, c'est cadré au millimètre, coupé au cordeau etc. ça m'a bien fait sourire), un belle partition de Lalo Schiffrin, l'occasion de revoir Michael Sarrazin fraîchement décédé fin avril (je ne sais pas si cette expression est appropriée ), Gayle Hunnicutt, en début de carrière, était sacrément bien roulée.
L'histoire est finalement des plus classiques et emprunte selon moi à Boileau et Narcejac et ses "Diaboliques". Du genre de celles qu'on a pu voir très souvent dans les thrillers de la Hammer ou bien dans les gialli tendance machination.
Vient se greffer là-dessus, la partie Animal-Attack dessus, via la peur tétanisante des chats dont est victime notre Sarrazin.
Une peur qui renvoie selon moi toujours à Boileau et Narcejac, mais cette fois-ci pour "Vertigo" (et son roman original : D'entre les morts), avec son personnage lui aussi tétanisé, mais par la peur du vide.
C'est très correctement scénarisé par Joseph Stefano, à qui l'on devra plus tard l'adaptation ciné de Psychose. (Comme quoi, l'ombre de Hitchcock plane également par procuration).
La dernière partie offre son petit lot de surprises, et c'est là que les chats interviennent de façon la plus probante. (Bonjour en passant aux miaulement limites gros fauves dont ils sont pourvus !).
Un bon moment pour un film à découvrir absolument ! (Pour ses qualités comme pour ses défauts. Mais c'est peut-être là le vieux con nostalgique qui parle !).
Bref, pas de critique, juste un petit avis de circonstance pour un film qui me tient particulièrement à coeur.
Par contre, je vous invite à lire l'excellente critique du sieur carcharoth sur son site : ICI _________________
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