Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
|
Posté le: Mer Avr 26, 2006 5:25 pm Sujet du message: [M] [Critique] There Was a Little Girl |
|
|
There Was a Little Girl - 1981
Genre : Slasher
Origine : Etats-Unis
Un film de Ovidio G. Assonitis
Avec Trish Everly, Michael MacRae, Dennis Robertson, Edith Ivey, Morgan Hart, Allison Biggers...
Accroche : Dark side of the foune
(désolé, pas trouvé d'autres visuels)
Deux soeurs jumelles. L'une, Julia (Trish Everly), belle, raffinée, épanouie et le coeur sur la main ; l'autre, Mary (Allison Biggers), défigurée, salingue, renfrognée et animée par une haine insatiable. C'est qu'elle la déteste depuis son plus jeune âge son antagonique soeur. A l'époque déjà, Julia endurait les pires sévices administrés par cette pimbêche flanquée de son plus fidèle compagnon, un molosse sanguinaire dressé pour tuer. Aujourd'hui, les démons de son enfance torturée balayés de sa mémoire, Julia se complait dans son métier d'enseignante pour jeunes malentendants. A l'inverse, Mary la mauvaise, fulmine du fond de son lit d'hospice pour tarés. Un jour que Julia lui rend une visite de courtoisie particulièrement redoutée, orchestrée par leur oncle évangeliste James (Dennis Robertson), elle la menace de mort et l'avertit que lors de leur prochain anniversaire respectif, soit dans six jours, sa vie va de nouveau être ravagée par l'ouragan Mary. Promesse tenue : Julia est avertie le lendemain même que sa copie carbone maléfique s'est enfuie de l'asile, en même temps qu'un gardien des lieux se faisait déchiqueter par un clébard surgi des Enfers.
Une fois n'est pas coutume, le grec Ovidio Assonitis ne déshonore pas sa réputation de décalcomaniaque compulsif du cinéma d'épouvante qui lui valut dès les années 70 le sobriquet de "Rip-Off King". Après son nullard sous-Exorciste "Le démon aux tripes" et "Tentacules", bis sans saveur des "Dents de la mer", il s'inspire cette fois-ci en partie de "Soeurs de sang" de De Palma, avec toutefois une dimension "slasheresque" plus poussée (à ceci près que les teenagers perpétuellement livrés avec sont à signaler aux abonnés absents) et se permet même une reconstitution quasi-conforme du macabre final de "Happy birthday" de Jack Lee Thompson. Soyons francs : malgré une intrigue impersonnelle et une accumulation de tics rebattus pour faire sursauter le spectateur, cela n'empêche pas la "magie" du slasher d'opérer une fois de plus, pour peu que l'on soit un minimum attiré par le genre. Après tout, ce n'est pas le dépaysement que l'on quémande dans ce type de bande ni même de la psychologie trop dense (ça, Assonitis l'a plutôt bien compris en prenant soin de ne pas trop creuser les moeurs de ses divers personnages) mais plutôt l'équarrissage en règle et, des meurtres, sanglants de préférence. Ca tombe bien, ici, ça charcle plutôt pas mal : on défigure à coups de galet, on déchiquète les mains, on taille en pièces à la hachette, etc. Les amis des bêtes ne manqueront également pas de s'insurger contre la mort sacrément barbare du chien de Mary qui termine son parcours canin le ciboulot troué par une perçeuse (mais faut dire qu'il l'a bien cherché l'enfoiré). Comme déjà écrit plus haut, ce n'est guère la cocasserie qui étouffe le récit et pourtant jaillit comme ça au bout d'une heure de film un retournement de situation inopiné puisque l'existence d'un autre tueur complice de Mary est révélé. Indice à la con : l'identité du bonhomme se trouve dans le résumé et, promis juré, que je me fasse prêtre si vous restez dans le flou. Avec "There was a little girl", Assonitis nous livre encore une contre-façon mais cette fois-ci de facture décente. Anecdotique mais pas désagréable.
A noter :
- Le film est plus connu sous son titre d'exploitation vidéo britannique : "Madhouse"
- La musique est signée Riz Ortolani, anticipant un peu celle du Zeder de Pupi Avati qu'il signera deux années plus tard. _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
|
Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
|
Posté le: Jeu Avr 27, 2006 4:54 pm Sujet du message: Re: [Critique] There was a little girl |
|
|
Throma a écrit: | ce n'est guère la cocasserie qui étouffe le récit et pourtant jaillit comme ça au bout d'une heure de film un retournement de situation inopiné puisque l'existence d'un autre tueur complice de Mary est révélé. Indice à la con : l'identité du bonhomme se trouve dans le résumé et, promis juré, que je me fasse prêtre si vous restez dans le flou. |
C'est le gardien déchiqueté, le complice, c'est lui? Il était pas vraiment déchiqueté en fait, c'est ça? ('tain, j'en connais un qui va devenir prêtre... ) |
|