votre psychovision du soir

[mallox]

Dans la série, tes films sont bien meilleurs que les miens...




Money - 2017

Réalisé par Gela Babluani
Avec George Babluani, Vincent Rottiers, Benoît Magimel, Louis-Do de Lencquesaing, Olivier Rabourdin, Anouk Grinberg...

Depuis la disparition de sa femme, un homme élève seul son enfant dans un quartier ouvrier du Havre. Endetté auprès du caïd du coin, il va cambrioler une maison pour récupérer une valise remplie de billets...


Faut le voir pour le croire !
C'est pas si mal mis en scène, ni trop mal interprété, mais ce film noir thrilleresque souffre d'un défaut qui le tue : le scénario est tellement abracadabrant qu'on finit par se marrer. Faut voir l'espèce de scène de crime où le type, dépendu au préalable, se retrouve à nouveau pendu, mais menotté cette fois-ci à un type dont je ne dévoilerai pas l'identité pour ne pas spoiler.


Outre qu'ils aient libéré Anouk Grinberg, on retrouve Benoît Magimel en tueur à gages et en voie de Depardieuïsation. Le mec qui a pris 50 kilos en 2 ans. Certaines scènes où il a sa veste (trop petite) boutonnée peuvent générer, à défaut d'une explosion de foufoune, une explosion de rire. Donkey Kong est dans la place !


Tellement improbable ce bidule que je le conseille fortement ! Si si !
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[mallox]

Été violent - 1959
(Estate violenta)

Réalisé par Valerio Zurlini
Avec Jean-Louis Trintignant, Eleonora Rossi Drago, Jacqueline Sassard, Enrico Maria Salerno...

La ville côtière de Riccione, durant l'été 1943. Sans se préoccuper de la Seconde Guerre mondiale qui a épargné l'endroit jusqu'alors, des jeunes gens mènent une vie insouciante. Carlo, l'un d'eux, se lie d'amitié avec une jeune veuve de guerre, Roberta. Bientôt, leur relation évolue vers une folle passion...

Râhhh, putain de grand film ! Sorte de transposition du Diable au corps de Radiguet dans une Italie mussolinienne plutôt épargnée et dans la quelle règne une sorte de dolce vita, ce que parvient à illustrer Zurlini est d'une subtilité, d'une richesse et d'une force assez peu communes.
Subtilité des gestes, des regards, tout cela est résumé en une scène de slow où les personnages tournent par deux, ressemblant à des pièces mécaniques d'engrenages d'un mécanisme plus grands et qui va bientôt les dépasser. Modernité du sujet avec cette jeune veuve de 30 ans qui "ose" trahir son défunt mari dans une élan de passion où même les classes sociales séparent d'emblée. Jean-Louis Trintignant y campe aussi le fils d'un fasciste voué à Mussolini jusqu'à lui ressembler ; un père campé de manière hallucinante par l'excellent Enrico Maria Salerno. Et d'entrée, on sait. On sait que le chaos va venir et que tout le monde va perdre. D'ailleurs "Été violent", qui est très moderne pour l'époque, doté de mouvements de caméra et jeux d'objectifs savants, culmine dans un final très proche du néoréalisme et de ce qu'a pu faire Rosselini avec "Romme ville ouverte". Les principaux protagonistes y sont des dommages collatéraux d'enjeux socio-historiques qui les dépassent.

La photographie est sublime et la partition de Mario Nascimbene file le frisson. Pour ce dernier, ce n'est certes pas le compositeur le plus connu, on lui doit pourtant nombre de partitions mémorables, dans des genres aux antipodes parfois : "Un million d'années avant J.C.", "Quand les dinosaures dominaient le monde", "La déesse des sables", "Barabbas", "Les Vikings", "La comtesse aux pieds nus"...
Des acteurs géniaux. On ne présente plus Trintignant, l'acteur français le plus italien de l'époque. Les derniers films de Eleonora Rossi Drago sont "Le dépravé - Dorian Gray" et "Dans les replis de la chair" avant de disparaître des écrans en 1970. Quand à Jacqueline Sassard, qui disparaîtra des mêmes écrans à la même époque, juste après "Le voleur de crimes" de Nadine Trintignant, on l'a vu chez Tessari (Les Titans), chez Lenzi (Sandokan, le tigre de Bornéo / Les pirates de la Malaisie) mais aussi chez Pasquale Festa Campanile (Le Sexe des anges), Joseph Losey (Accident) ou Chabrol (Les Biches).

Été violent n'a qu'un seul défaut finalement : son immense aptitude à la dramaturgie qui le rend presque "too much" intense.
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[sigtuna]

[Bigbonn]

[mallox]

Un cri dans l'ombre - 1968
(House Of Cards)

Réalisé par John Guillermin

George Peppard, Inger Stevens, Keith Michell, Orson Welles, Perrette Pradier...

Davis devient le tuteur d'un jeune homme dont le père, un Général, a été tué pendant la guerre d'Algérie. La famille de l'adolescent est encore traumatisé par le drame et est très suspicieuse quant à sa sécurité. Quand l'enfant est enlevé, les soupçons se portent même sur Davis...

Sorti chez Bach Films, c'est un mal aimé que perso j'apprécie bien. Même la musique de Francis Lai est souvent critiquée car jugée envahissante mais je trouve pourtant qu'elle souligne parfaitement les scènes et le ton du film, entre espionnage, action, thriller, tout ça saupoudré de mal mal d'humour et d'ironie, même si un certain Orson Welles, ici en sorte de Méphistophélès, se vautre la gueule de manière un peu bizarre !
Mais que ce soit totalement farfelu, c'est bien mené par Guillermin, Peppard y livre une bonne prestation. Quant à Inger Stevens, sa présence me trouble toujours un peu, égard à sa mort prématurée et surtout les circonstances de celle-ci, tendance chronique au suicide inside.
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[mallox]

Sans un Bruit - 2018

Réalisé par John Krasinski
Avec John Krasinski, Emily Blunt, Millicent Simmonds...

Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.

Et c'est pas si mal !
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[flint]

C'est un film muet ?

[mallox]

Quasiment. Impossible du coup de le voir en VF !
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[Bigbonn]

Cheech and Chong's Next Movie - 1980
De Tommy Chong, avec Cheech Marin et Tommy Chong.
Deux glandeurs patentés fort amis avec Marie-Jeanne passent leur temps à ne pas faire grand chose ou à foirer ce qu'ils entreprennent.
Je ne savais trop à quoi m'attendre mais j'ai bien aimé le côté sympa des deux loustics, lourdauds mais jamais agressifs, prenant toujours la vie du bon côté (du joint).
C décontracté, souriant, porté sur le dérisoire et l'auto-dérision et relaxant aussi.



Life's too short - Un petit brin de vie en VF
Avec Warwick Davis
Série de 7 épisodes mettant en scène Warwick Davis, un nain connu du cinéma (enfin, d'après lui : quoi, vous n'avez pas vu Willow?) dans son propre rôle... ou presque.
Sous son propre nom, il présente un personnage à la carrière très loin derrière lui, tenant une agence de placement de nain où il ne place quasi personne, et tentant toujours lui-même de retrouver un certain succès en harcelant ses amis Ricky Gervais et Stephen Merchant qui lèvent les yeux au ciel dès qu'ils le voient arriver.
Ces deux-là ont aussi écrit la série qui tourne autour d'un Warwick loser et auto-satisfait ne se montrant pas sous son meilleur jour au profit d'un humour un peu noir mais ce n'est pas non plus très emballant et on reste sur sa faim.
Peut-être avaient-ils placé la barre un peu trop haut pour le brave Warwick ? (uh uh uh)

[carcharoth]

[sigtuna]

[mallox]

Je ne sais plus si j'en ai parlé mais en effet, j'ai vu cette série il y a quelques années et j'avais trouvé ça un peu inégal bien que pas mal, avec toutefois un certain soulagement une fois finie, enfin au temps que je me souvienne.

Edit : ah bah oui, faut même croire que cette affaire m'avait passionné !

- Le mec qui se renseigne (dans une indifférence quasi générale)

- Le mec qui revient donner son avis (dans une indifférence quasi générale)

- Le retour du retour du retour du mec (dans une indifférence qu'on annonce quasi générale)
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[sigtuna]

[Bigbonn]

[mallox]