mallox Super héros Toxic
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Posté le: Lun Oct 21, 2019 11:31 am Sujet du message: Stanley - 1972 |
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Stanley - 1972
Origine : États-Unis
Genre : Agression animale
Réalisé par William Grefe (ou Grefé)
Avec Chris Robinson, Alex Rocco, Steve Alaimo, Susan Carroll...
Bikers badass bikers, hommes de montagne maniaque, trafiquants de drogue diaboliques, monstre-bêtes des profondeurs, humains in Love contre nature, les films de William Grefé sont tout de même de sacrés bidules et composent finalement une œuvre atypique, voire surtout complètement barrée.
Ici même j'ai défendu en son temps Secret Pulsion, injustement traité en navet ou en Nanar - en tout cas selon moi -, et pour cause, on aime bien mettre les gens et les choses dans une même case. C'est plus simple, pas possible qu'un cancre puisse faire un film correct un jour et qu'un excellent élève puisse, en revanche, torcher une sous-merde, voire plusieurs.
En tout cas, j'aurais aimé dire du bien de Stanley, surtout après la vision de l'étrange Baiser de la tarentule, lui-même un poil (de mygale) sous-estimé et sur lequel il est difficile de trouver des informations précises, correctes, sûres ! (Valor, bonjour ! )
Là, je ne sais pas ce que vous en pensez (sur ce forum déserté), mais Stanley demeure tout de même une œuvre tartignolle.
Beaucoup trop de couleuvres à avaler pour prendre ce ver de terre filmique au sérieux. Ce personnage, déjà, indien séminole, de retour du Vietnam. L'une des premières scènes le présente en train de mettre à son serpent une petite collerette façon mémère avec son tricot et son petit caniche qu'on a envie de transformer en drop.
Un héros campé par un Chris Robinson ridicule, affublé de dialogues non moins risibles. Le type a comme particularité de se promener avec son Stanley autour du coup comme un vacancier au Club Med avec ses perles (et je ne dis pas ça pour faire de l'humour).
Le mec entretient même son petit cimetière pour ses serpents chéris. Faut dire que ses rapports avec eux tiennent quasi de la sexualité exacerbée. Du reste le héros du titre éponyme lui fera une ultime scène pour lui signifier qu'il n'aime pas la voie de la violence (envers une femme) que son maître prend.
Alex Rocco qui fait de la musculation avec deux poids de 350 grammes qui ressemblent à des salières. Des mecs à sa solde soit cons, soit à la ramasse, et qu'on taxe même parfois de drogués alors que le film est lui-même pas mal hallucinogène.
Un Night Club avec une danseuse défraîchie à qui l'on fournit donc des serpents pour ses spectacles de rombières de fins de nuits ménopausées.
Reste le contexte de la Floride et des Everglades, toujours très photogénique (et propice aux peintures autochtones "redneck"). Pour le reste, c'est finalement assez triste car Stanley ressemble à une partie de rigolade (évitez la VF qui ne fait que renforcer assez gravement ce sentiment !).
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