[M] [Critique] Valérie au Pays des Merveilles
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Ven Mai 25, 2007 10:38 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Valérie au Pays des Merveilles Répondre en citant



Valérie au Pays des Merveilles
(Valerie a Tyden Divu / Valerie and her Week of Wonders)

1970
Tchécoslovaquie
Genre : vampirisme allégorique
Réal. Jaromil Jires
Avec Jaroslava Schallerova, Helena Anyzoval, Karel Engel, Jan Klusak, Petr Kopriva,…

Le générique seul devrait suffire à vous en convaincre, Valerie a Tyden Divu est un véritable joyau, beau, étrange et envoûtant. Grand monument d’esthétisme et de lyrisme, le film nous convie dans un petit village de Tchécoslovaquie au siècle dernier à faire la connaissance de la petite Valerie, héroïne éponyme, qui cueille les derniers jours de l’innocence chez sa grand-mère pieuse et austère. Alors que la jeune fille connaît ses premières menstruations, elle mène une découverte du monde des adultes jonchée d’évènements fantastiques où le rêve semble prendre le pas sur le réel.




Même si Jaromil Jires fut l’un des porte-étendards de la « Nouvelle Vague » du cinéma tchèque dans les années soixante, ce film ne s’inscrit pas dans cette mouvance irrévérencieusement subversive. Avec cette adaptation du roman homonyme de 1935 de l’écrivain Vitezslav Nezval qui fut l’un des fondateurs du Groupe Surréaliste Tchèque, Jires lorgne davantage du côté d’"Alice au Pays des Merveilles" et du "Nosferatu" de Murnau, et signe peut-être la plus fidèle retranscription d’un songe à l’écran. Un des grands talents de l’artiste est de se faire totalement oublier pour mieux mettre en avant son personnage principal et l’atmosphère mystérieuse et poétique qui l’enveloppe.



En effet, si le monde de Valérie n’est pas dénué d’un charme bucolique (les nombreuses scènes aux champs, les volatiles de basse-cour omniprésents,…), il est très marqué par le fantastique à tendance gothique. Notre héroïne doit faire face à l’aide de bijoux enchantées à des vampires en cape entourés de brume, se frayer un chemin dans des souterrains remplis de cierges, de toiles d’araignées et de marmites bouillonnantes et se tirer des griffes d’un prêtre libidineux.



Pourtant la substance du film ne semble pas se situer là. Apparenté à l’œuvre maîtresse de Charles Lutwidge Dodgson (plus connu sous le nom de plume « Lewis Caroll »), comme l’indique sans ambages le titre français, le film traite bel et bien de puberté au travers de l’onirisme. Jaroslava Schallerova, alors âgée de treize ans, se fait l’incarnation absolue de la beauté adolescente et aborde avec un juste mélange d’innocence et de désir la découverte de la sexualité et de l’amour. Que ce soit par des métaphores comme cette carafe de vin qui vient maculer de rouge la blanche table de noces ou des scènes ostensiblement érotiques, nous accompagnons Valérie dans son éveil à la sensualité. L’univers sur lequel elle lève le voile mêle d'ailleurs allègrement saphisme, sadomasochisme, inceste et orgies, tout en conservant une certaine pudeur dans la démonstration.



Il est aussi difficile de ne pas remarquer la représentation très peu élogieuse d’une église aussi stricte dans ses enseignements et ses condamnations officiels que dépravée dans l’intimité. Ainsi la jeune fille se verra taxée de sorcellerie et conséquemment envoyée au bûcher pour avoir refusé de se donner à un serviteur du Saint Père !



Pour couronner ce spectacle visuellement excellent, la partition lyrique et entraînante de Lubos Fiser vient se superposer aux images en parfaite harmonie. Il est à noter une utilisation inventive des effets sonores dont ces virgules rattachées à l’apparition des bijoux de Valerie.



Avec ses dialogues ambigus et ses personnages polymorphes et ubiquistes, il n’est pas toujours aisé de comprendre où Jires nous emmène. Outre ces considérations cartésiennes, on s’abandonne à l’expérience éthérée comme on plonge dans un songe où la logique s’efface au profit de l’émerveillement.
A s’offrir sans hésitation.




10/10

Accroche : A l’ombre des jeunes vampires en fleurs


Bon à savoir :
- Si vous ne pratiquez pas le tchèque couramment et que vous ne tirez pas de fierté particulière de l’ornement de vos étagères par des bandes magnétiques rares, le film a été édité en DVD en 2004 en Z1 chez Facets Video et en « toutes zones » chez Redemption Films, sous le titre anglais « Valerie and her Week of Wonders », sans bonus et avec des sous-titres anglais inamovibles


- BO éditée en CD et LP en 2006 chez Finders Keepers Records
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 1:21 am    Sujet du message: Re: (Critique) Valérie au Pays des Merveilles Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
Grand monument d’esthétisme et de lyrisme[/img]


Beaucoup trop grand pour moi, certainement, puisque j'ai abandonné au bout d'une demie-heure. Je comprend aisément que ce style puisse plaire, mais pour ma part, trop d'insistance sur les allégories, les métaphores, le lyrisme, et c'est fini, je décroche. De plus, la photo, relativement fade, me semble assez mal accompagner les idées visuelles (disons que pour un tel sujet, je suis friant de couleurs un peu plus saturées).

Ceci dit, après avoir vu Mais qui veut tuer Jessie ? et l'Arche de Monsieur Servadac (merci Cinéma de Quartier pour son cycle tchèque d'il y a quelques mois, au passage), et même avec Valérie au pays des merveilles de l'économie plannifiée, le cinéma tchèque de cette époque me semble hautement fréquentable et original.
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mallox
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 4:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:
Valérie au pays des merveilles de l'économie plannifiée
C
frank_PDT_16

Ce serait trop démonstratif et pas assez chatoyant esthétiquement selon toi ?

princesse.rosebonbon a écrit:


A offrir à Mallox sans hésitation.


new_noel


amour10 je t'aime.
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Throma
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 5:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Walter me bat d'une courte tête. j'ai tenu 40 minutes
L'onirisme et la poésie cucul pralinou que dégagent ce film, la réalisation affreuse, le format d'image plein ecran, la photographie laide et terne en effet, cette galerie de personnages fantastiques à la con façon spectacle de fin d'annee de Grande section maternelle et dans une moindre mesure, le doublage français épouvantable (celui de la version diffusée par Canal) : trop c'est trop.
Sorry Princesse
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Walter et Throma, j'ai la tentation de vous répondre qu'effectivement, vous n'avez pas vu le film en entier.

allez, tiens, j'y cède. new_diable

sérieusement, ne pas aimer le film, c'est tout à fait compréhensible, dire qu'il est moche et du niveau d'un spectacle de maternelle, c'est quand même s'écarter des rails de la bonne foi
je suppose que par "réalisation affreuse" et "galerie de personnages fantastiques à la con façon spectacle de fin d'année de Grande section maternelle" tu critiques l'aspect expressionniste sous l'influence tangible de Nosferatu. Par ailleurs les cadrages sont somptueux, les acteurs sont très bien dirigés, la fadeur de la photo vient surtout d'une volontaire surexposition pour un effet onirique... la réalisation est marquée par certains partis pris mais elle n'a rien d'exécrable

La "galerie de personnages fantastiques" se chiffre à 2 vampires et a une saveur de pacotille en effet. Le film reprend les codes du gothisme mais les détourne pour suivre sa propre voie. Une fois encore, ce n'est absolument pas un film d'horreur mais plutôt une variation sur le thème d'Alice. Le "furet" est un personnage grotesque et ambigu, tantôt menaçant, tantôt amical, entre le croquemitaine, le cardinal, le père disparu et le troubadour.

quant à la "poésie culcul pralinou", j'ai tendance à penser que, pour une représentation d'un songe de jeune fille, ce film est par certains points bien plus osé que Mais ne nous délivrez pas du mal, histoire de faire la comparaison avec un autre film contemporain chroniqué par Throma et traitant d'adolescentes qui s'éveillent à la perversion. Valerie apparait dénudée non sans un certain voyeurisme, elle participe à des scènes érotiques y compris avec des lesbiennes, sa propre mère/grand-mère/cousine, son père/connétable/furet, son amant/frère, un prêtre, elle assiste à des scènes sado-masochistes et des orgies.
L'Eglise, comme je l'ai indiqué, en prend pour son grade avec un curé pédophile qui finira par lancer l'inquisition sur sa victime pour étouffer l'affaire.

enfin pour ce qui est du doublage, je ne peux rien dire, je l'ai vu uniquement en VO
(quand j'en ai la possibilité, j'essaie toujours de voir les films en VO...et en entier, même si je n'aime pas)

...bon je vois à quelles réactions m'attendre pour El Topo qui se lache au moins autant dans l'allégorie icon_confused
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 12:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
la fadeur de la photo vient surtout d'une volontaire surexposition pour un effet onirique...


Peut-être, mais n'empêche, en toute bonne foi, j'ai trouvé ça moche et paradoxallement loin d'entretenir le côté onirique. Ca aurait même tendance à produire l'effet inverse, chez moi : ça l'annihile (je répondrai donc oui à la question du Mallox).

princesse.rosebonbon a écrit:
quant à la "poésie culcul pralinou", j'ai tendance à penser que, pour une représentation d'un songe de jeune fille, ce film est par certains points bien plus osé que Mais ne nous délivrez pas du mal, histoire de faire la comparaison avec un autre film contemporain chroniqué par Throma et traitant d'adolescentes qui s'éveillent à la perversion. Valerie apparait dénudée non sans un certain voyeurisme, elle participe à des scènes érotiques y compris avec des lesbiennes, sa propre mère/grand-mère/cousine, son père/connétable/furet, son amant/frère, un prêtre, elle assiste à des scènes sado-masochistes et des orgies.
L'Eglise, comme je l'ai indiqué, en prend pour son grade avec un curé pédophile qui finira par lancer l'inquisition sur sa victime pour étouffer l'affaire.


Thématiques en effet présentes dans Mais ne nous délivrez pas du mal. Mais le film de Séria ne verse certainement pas dans le lyrisme, bien au contraire, il se veut d'un réalisme forcené, très cru et très "vieille France" (le viol de Wagener par le paysan dans le champ).

T'y trompe pas : ne pas avoir aimé Valérie aux pays des merveilles tient essentiellement et tout bêtement à son lyrisme à fond les manettes. Après, tout ce qui est des partis pris, de la mise en scène, de la photo, du jeu d'acteur, du look des vampires et des décors, a logiquement été conçu pour accompagner ce lyrisme. Comment celà pourrait-il nous plaire, donc ?
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 3:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
sérieusement, ne pas aimer le film, c'est tout à fait compréhensible, dire qu'il est moche et du niveau d'un spectacle de maternelle, c'est quand même s'écarter des rails de la bonne foi


Ah, toi aussi tu as remarqué... Ce sont de sacrés menteurs !
ce film est génial! j'en atteste ... icon_cool
Un film avec un curé pédophile ne peut qu'être bon.
mais le meilleur dans le genre reste "Créatures célestes" de Jackson... mario
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Lun Mai 28, 2007 8:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:


T'y trompe pas : ne pas avoir aimé Valérie aux pays des merveilles tient essentiellement et tout bêtement à son lyrisme à fond les manettes. Après, tout ce qui est des partis pris, de la mise en scène, de la photo, du jeu d'acteur, du look des vampires et des décors, a logiquement été conçu pour accompagner ce lyrisme. Comment celà pourrait-il nous plaire, donc ?


Entendons-nous bien, je répondais plus à Throma qu'à toi.
Ne pas aimer/accrocher au film et son lyrisme excessif, c'est une chose, le rabaisser au rang d'une niaiserie puérile, c'en est une autre.
J'ai l'intime conviction que Valerie est un spectacle mature, dense et complexe qui ne souffre pas d'être survolé comme un divertissement pour bambins sans risque de méprise.
Le railler grossièrement, c'est quelque part reconnaître qu'on ne l'a pas compris ; non pas qu'on ne dispose pas des capacités pour le faire (on ne compte plus vos critiques très pertinentes), mais plutôt parce qu'on n'y a pas consenti l'effort. Après tout, c'est là votre bon droit!

Je ne pense pas que le revoir en entier et en VO vous le fera plus aimer, au contraire. Néanmoins peut-être que ça peut aider à apercevoir le contenu adulte qui se cache sous le vernis de la féérie gentillette.
Mais je sens que c'est vous demander un immense sacrifice!

Edit:

Citation:
disons que pour un tel sujet, je suis friant de couleurs un peu plus saturées


ah oui au fait, Walter tu penses à un film en particulier là?
je prends tes recommandations! fainaim01
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Lun Mai 28, 2007 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
Je ne pense pas que le revoir en entier et en VO vous le fera plus aimer, au contraire. Néanmoins peut-être que ça peut aider à apercevoir le contenu adulte qui se cache sous le vernis de la féérie gentillette.
Mais je sens que c'est vous demander un immense sacrifice!


Autant envoyer Nickbur à la preview du prochain Tarantino, oui !

Edit:

Citation:
Citation:
disons que pour un tel sujet, je suis friant de couleurs un peu plus saturées


ah oui au fait, Walter tu penses à un film en particulier là?
je prends tes recommandations! fainaim01


Ah oui, pour rester en Tchécoloslovaquie, L'Arche de Monsieur Servadac , de Zeman, vu au même cinéma de quartier de Canal, est très bien (mais je sais pas si il est trouvable, donc tu dois me croire sur parole ! frank_PDT_10 ) En fait, niveau photo, c'est tout l'inverse et c'est même limite saturé.
A part ça, le côté onirique et coloré que j'apprécie, je le retrouve aussi dans le fabuleux Masque de la Mort Rouge de Corman (aux thématiques toutefois bien différentes, et généralement c'est des couleurs violentes, ça joue beaucoup sur les contrastes), dans certains films de Terry Gilliam ou Tim Burton (mais là on sort du cinéma bis ou du moins obscur)... Et d'autres, que je ne saurais mentionner là comme ça, à chaud...
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MessagePosté le: Lun Mai 28, 2007 5:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

fresse

Vous connaissez çui-là ?

http://pserve.club.fr/Les_chevaux_de_feu.html

new_lang
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Lun Mai 28, 2007 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je dois admettre ne pas avoir beaucoup de films fantastiques ou SF issus de l'ancien bloc de l'est. Je me souviens d'une Etoile du Silence est-allemande de très bonne facture, du soviétique Vij (et de sa galerie de monstres persécutant un curé alcoolique) critiqué en ces lieux par Bigbonn, du Solaris de Tarkovski (très interessant mais indéniablement longuet), des films tchèques dont on parle ici... Et un Planeta Burg qui attend que je me penche dessus (mais au remontage effectué par mon ami Corman, qui a du encore avoir la mauvaise idée d'y foutre des séquences additionnelles).

Dans l'ensemble ça a l'air franchement original, très travaillé (surtout au niveau de l'esthétisme, donc, même si ça accouche parfois de ratés). Par contre les récents Arena et Night Watch, tous deux russes, tous deux de Bekmambetov, sont désastreux et très occidentalisés.
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Mar Mai 29, 2007 8:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:

Ah oui, pour rester en Tchécoloslovaquie, L'Arche de Monsieur Servadac , de Zeman, vu au même cinéma de quartier de Canal, est très bien (mais je sais pas si il est trouvable, donc tu dois me croire sur parole ! frank_PDT_10 ) En fait, niveau photo, c'est tout l'inverse et c'est même limite saturé.
A part ça, le côté onirique et coloré que j'apprécie, je le retrouve aussi dans le fabuleux Masque de la Mort Rouge de Corman (aux thématiques toutefois bien différentes, et généralement c'est des couleurs violentes, ça joue beaucoup sur les contrastes), dans certains films de Terry Gilliam ou Tim Burton (mais là on sort du cinéma bis ou du moins obscur)... Et d'autres, que je ne saurais mentionner là comme ça, à chaud...


je prends note de L'Arche et du Masque que visiblement tu classes parmi tes Corman favoris... ce qui en dit long! ico_mrgreen
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Kidam
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MessagePosté le: Dim Déc 02, 2007 5:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pensais le voir prochainement mais si c'est un monument de pompiérisme désuet alors... icon_confused
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Dim Déc 02, 2007 9:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pourquoi ne pas lui donner une chance sans a priori... et nous faire part de ton opinion? icon_wink
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pazuzu
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MessagePosté le: Lun Déc 03, 2007 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Beau film. Son imagerie et sa poésie me plaisent énormément. Par contre, je savais pas que la B.O. existait. Ca m'intéresse! :happy:
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