flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Lun Nov 03, 2008 7:47 pm Sujet du message: L'Exterminateur (Search and Destroy) |
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L’Exterminateur – 1979
(Search and Destroy)
Origine : Canada/Etats-Unis
Genre : action
Réalisé par William Fruet
Avec Perry King, Park Jong Soo, Don Stroud, Tisa Farrow, George Kennedy
Autre titre : Striking Back
Un agent d’entretien est tué dans un immeuble à Los Angeles. Quinze jours plus tard, deux gosses trouvent le cadavre d’un homme, au volant de sa voiture, près d’une rivière longeant les chutes du Niagara. Point commun chez les deux victimes, le fait d’avoir servi dans la même unité lors de la guerre du Vietnam, dix ans plus tôt. Deux autres anciens soldats de cette unité habitent aussi à Niagara Falls : Kip Moore (Perry King, « Class 84 », Un tueur dans la ville), et Buddy Grant (Don Stroud, « Death Weekend », Sudden Death). Tous deux échappent de peu à une tentative d’assassinat. Mais si Moore s’en tire avec une grosse frayeur, Grant reste sur le carreau après un combat titanesque sur le toit d’une usine. La colonne vertébrale brisée, il ne reste plus que Moore, et les forces de police commandées par Fusqua (George Kennedy), pour dénicher le tueur. L’identité de celui-ci ne reste pas longtemps un secret. Il s’agit de l’ancien agent de liaison vietnamien de l’unité, qui fut abandonné par les soldats américains lors d’une embuscade. Autrefois entraîné pour la guérilla, il va s’acharner à achever la mission qu’il s’est juré d’accomplir : tuer tous ceux qui l’ont laissé autrefois sur le champ de bataille.
Avec un titre comme Search and Destroy, on était en droit d’attendre un bon film d’action de la part de William Fruet (« Death Weekend », Spasms). Mission accomplie, avec un meurtre dès le teaser, et un plan intéressant du tueur dans une pièce obscure, dont on ne distingue que la main droite mutilée, et qui semble attendre, tel un prédateur, que sa victime se jette dans la gueule du loup. Et cela continue tambour battant, avec notre vietnamien (sorte de vengeur mystique, interprété sobrement par Park Jong Soo, dont c’est la seule apparition au cinéma) se mettant à canarder ses proies au milieu de la foule. Dans le cadre superbe des chutes du Niagara, s’ensuit une poursuite, une traque dans une usine, et un combat sur le toit avec un Don Stroud expert en arts martiaux, mais qui devra s’avouer vaincu, avec il faut l’avouer une balle dans la jambe, plutôt un gros handicap. Dommage de le voir hors-piste aussi vite, son jeu et son personnage étaient intéressants. La scène où il fait part de son infirmité à son ami, sur un lit d’hôpital, est assez poignante.
Passons sur la police, un peu stéréotypée, et un George Kennedy qui se la joue pépère. Perry King tient la baraque, dans ce film d’hommes, et où le seul élément féminin de l’histoire est assuré par Tisa Farrow (L’Enfer des Zombis, Anthropophagous). Elle joue la petite amie de King, un rôle assez effacé il faut bien le reconnaître.
Le combat final est également réussi, avec au programme fusillade urbaine et mouvements de panique de la foule. Les deux ennemis s’affrontent de nuit dans une mémorable partie de cache-cache, qui ne se terminera qu’au lever du jour, dans un bois surplombant les cascades.
Bref, L’Exterminateur est un film d’action réussi, bénéficiant d’une belle photographie et d’une bande originale agréable, de la part d’un William Fruet qui s’essaye en quelque sorte au « survival urbain ». Il récidivera quelques années plus tard, dans le survival classique cette fois, avec un « Trapped » plutôt bien ficelé. Et pour finir, une réplique sympa du héros :
« J’ai toujours eu un bel avenir. C’est mon présent qui ne tourne pas rond. » |
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mar Nov 04, 2008 9:10 am Sujet du message: |
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xawa a écrit: |
J'avais été déçu cependant par le final, à savoir le viet qui est déjà mort quand Perry King voulait l'achever ... T'as une idée Flint de la volonté du réal pour ce final un peu en deçà de ce qu'on pouvait attendre ? Montrer le respect entre vétérans ?
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Non, j'ai plutôt trouvé que c'était bien de la part de Fruet, cette idée que Perry King n'ait finalement pas besoin de porter le coup de grâce. Après tout, la baston entre lui et son adversaire est déjà monumentale.
Par contre, j'aurais bien aimé une scène supplémentaire où Kip Moore aurait retrouvé Buddy à l'hôpital. D'une part pour lui dire que tout était fini, et aussi pour savoir si le désir de vivre du personnage incarné par Stroud avait évolué, ou au contraire s'il souhaitait plus que tout être "euthanasié" par son pote. Au spectateur d'imaginer ce choix, le second restant le plus probable. |
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