votre psychovision du soir

[princesse.rosebonbon]

Catastrophe
US - 1977
De Larry Savadove
Avec William Conrad

Les catastrophes, qu'elles soient d'ordre naturel ou technologique, exercent une fascination morbide. Difficile ne pas rester sidérer devant le spectacle du destin (parfois aidé par l'erreur humaine) dans ce qu'il a de plus cruel et absurde.
Ce petit shockumentaire inspiré par la vague des films-catastrophe titille le badaud qui sommeille en chacun de nous en proposant un florilège de documents historiques (ici rien de bidonné) pour illustrer tsunamis, tornades, incendies ou accidents de voitures, paquebots ou dirigeables. Une fois n'est pas coutume, le film ne met pas l'accent sur le voyeurisme et les corps des victimes (s'il en reste!) sont aperçus de loin. le choc émotionnel n'en est pas moins grand : assister aux dernières minutes des occupants de la tour Joelma en flammes est douloureux.

à noter que c'est william conrad, célèbre voix-off aux innombrables apparitions, qui endosse le rôle du narrateur. le réalisateur n'a a priori rien fait d'autre qu'un autre docu sur les martiens (contact 1987) pas vu.

en bonus la jolie jaquette de la vhs japonaise :



Vignette - Cliquer pour voir en taille réelle :







Rhino's Guide to Safe Sex
US-1987

Il était une fois une boutique de disques de los angeles qui s'était lancée dans la réédition de vinyles. forte de son succès, elle a également déployé ses activités sur d'autres médias dont la vidéo.
Ce qui nous amène à l'édition en 87 de ce florilège de films d'éducation sexuelle (mais pas que) des années 20 à 60.
les morceaux choisis et leur enchainement ne sont pas toujours franchement heureux, mais ça se laisse regarder sans déplaisir. à l'heure d'internet haut-débit où tous ces documents sont disponibles en streaming et en intégralité, ce type de compilation a néamoins perdu beaucoup de son intéret

[mallox]

Malone, un tueur en enfer- 1987

Réalisé par Harley Cokeliss
Avec Burt Reynolds, Cynthia Gibb, Kenneth McMillan, Cliff Robertson...

Malone, agent à la CIA, a toujours été quelqu'un d'intègre et d'efficace. En ayant suffisamment vu, il décide de prendre sa retraite. Cependant Jamie, sa vieille complice, lui affirme qu'il en a trop vu et que, du coup, on ne le laisserait pas s'en aller facilement. Alors qu'il arrive dans l'Oregon, Malone tombe en panne avec sa Mustang du côté de Comstock. Paul Barlow, un garagiste qui élève seul sa fille adolescente, propose à l'ex-agent de l'héberger le temps que sa voiture soit réparée...

A quand la chronique par Omega Man de cet opus Malone version bite molle ? Par l'auteur de Le Camion de la mort. D'ailleurs, est-ce le même personnage que le film de Russell Mulcahy chroniqué ici ("Fais-leur vivre l'enfer, Malone !" ???), je me suis posé la question.

En l'état, j'ai trouvé ça vraiment très plat, pas loin d'être anémique, très étiré entre deux séquences violentes. Cliff Robertson n'y fait pas très bonne impression. Lauren Hutton, mouais, et Burt Reynolds a les cheveux trop épais, trop long, on dirait un mouton noir fraîchement shampouiné. (idem pour la moustache)

Marrant de voir que Christopher Frank ("L'année des méduses") fut en charge du scénario. En même temps, ça rappelle que le type avait déjà scénarisé des polars/thriller, dont deux Serge Leroy (Les Passagers, Attention, les enfants regardent), du Deray, du Delon. Etrange carrière tout de même.
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[Throma]

Mouaip, c'est un Reynolds très moyen, mieux que "Stick, le justicier de Miami" ou "Les Bootleggers" mais tellement en dessous de "L'anti-gang", son chef d'oeuvre.
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http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma

[mallox]

[mallox]

Green Room - 2016

De Jeremy Saulnier
Avec Anton Yelchin, Imogen Poots, Patrick Stewart...

ATTENTION !!! Film survendu.

Résumé Allociné : Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents. Alors qu’ils retournent en backstage après leur set, les membres du groupe tombent sur un cadavre encore chaud et deviennent alors la cible du patron du club et de ses sbires, plus que jamais déterminés à éliminer tout témoin gênant...


Tout est dedans. Certes, le film, par le réal de "Blue Ruins", n'est pas mal torché, mais il ne faut surtout pas s'attendre à un quelconque jeu de massacre metal rock'n'roll Hardcore outre-mesure avec quadruple lecture comme on le lit dans la presse. C'est juste un survival en huis-clos comme on en a vu des centaines de fois, un peu mieux fait et dirigé que la moyenne, rien de plus.
Même les Punks-Metaleux en seront pour leurs frais. Une fois balancées les ziks en début de film, plus rien. Ou presque.

sic :

aVoir-aSeBranler:
"Le cinéaste transforme le survival gore en parcours initiatique beau et subtil, tout en préservant son côté grand-huit purificatoire."

Fast Pustule:
"Combat de punks et de soins dans une salle de concerts de l’Oregon. Le deuxième film fracassant d’un jeune cinéaste US très doué."

La France à l'Ouest:
"Sur le thème classique de personnages ordinaires placés dans une situation extraordinaire, le film construit un suspense magistral qui marquera les mémoires."

Le Gratin Dauphinois libéré:
"Un thriller bien gore qui met en scène, sous l’imaginaire que peut véhiculer la culture rock, un autre imaginaire, cauchemardesque, de ce qui est la négation même de la culture : la barbarie."

Pépérama:
"En s'appuyant sur une variété d'armes (poignard, pitbull, fusil de chasse...), le réalisateur orchestre très bien ce jeu de massacre."

20secondes:
"Il en résulte un beau festival de scènes entre rouge (le sang) et vert (la tonalité chromatique du film)."



Ma note : / 6
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[mallox]

Blood Father - 2016

De Jean-François Richet
Avec Mel Gibson, Erin Moriarty, Diego Luna

Arf ! Que c'est grotesque, pas bon !
Autrefois on avait à peu près la même chose, ça s'appelait "Course contre l'enfer" qui avait au moins le mérite de ne pas se vouloir réaliste, de donner de vraies raisons, de rester dans le flou sataniste quant aux poursuivants. Une chose parfaitement captée par Carpenter avec son "Assaut" et ses assaillants quasi spectraux (chose reprise littéralement dans "Fog") avec du reste un solide et prometteur remake du même J-F Richet.
Là, ce cartel en fait d'entrée de jeu un objet peu crédible, ridicule, appelant au réalisme au lieu de rester énigmatique.
Du coup on se farcit un Mel Gibson contraint de nous refaire son vigilante façon Mad Max (Pffff...), parlant quand il devrait la fermer, c-a-d au moment les plus dangereux, pris par surprise, puis philosophant ensuite avec fifille pour remplir les moments plus calme.
Le tout plombé sous filtre façon jaunisse avec des angles au ras du bitume, un montage qui se veut nerveux mais qui demeure aléatoire, vaguement clipeux.
Un moment d'égarement du sieur Richet ? Pauvre "film de genre" français, tant à plaindre et qui s'offre donc Mel Gibson comme passeport pour les States. Vivement la prochaine collaboration avec EuropaCorp, tourné "in english language" sur les bases d'un nouveau plagiat (?) du sieur Besson. Même à la vue de "Directed by Jean-François Richet", j'ai failli me pisser dessus. Merci au moins pour ça !
Çe serait un premier film (auquel ça ressemble), ce pourrait être encourageant, venant d'un ex-autoproclamé Marxiste, on se mord les boules devant cette régression artistique d'un type qui tient tout sauf ses promesses (artistiques, techniques, sociales, etc. rayez la mention inutile)


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Instinct de survie - 2016
(The Swallow)

De Jaume Collet-Serra
Avec Blake Lively, Angelo Lozano Corzo...

Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…

Un Survival sur le mode P'tit Quinquin à deux personnages sur un rocher : la jeune Blake Lively, mordue à la cuisse par un squale, étudiante en médecine (ouf!) et une mouette blessée.
Le générique augure le pire : musique fm California style pourrave, filmage vidéo et puis on se retrouve avec un mix de Open Water et le film de crocodile où ils étaient perchés dans un arbre tout du long et dont je ne me souviens plus du titre ("Black Water", yes ! j'ai retrouvé le titre et That's the same movie !). S'ensuit une heure aussi regardable qu'absurde parfois pour finir en apothéose avec un requin qui... euh, bah là je dis rien, faut le voir pour croire ! Avant de se terminer comme ça a commencé, guimauve & american dream & surf.



Je précise qu'aucun des deux films n'est à proprement parler, chiant ; ils ont l'avantage de ne pas s'étirer, d'être courts. Mais faut pas avoir faim de neuf, plutôt de pain perdu faute de mieux dans le frigo.
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[princesse.rosebonbon]

moi j'avais bien aimé black water (et aussi frozen qui est un peu la même chose sur un télésiège), donc je tenterai peut-être ce shallows






Men Behind the Sun 2 : Laboratory of the Devil (Maruta 2)
HK - 1992
de Godfrey Ho

Une mystérieuse réunion d'anciens du camp 731 organisée par une mystérieuse occidentale est l'occasion de se remémorer les bons moments passés en Mandchourie. L'histoire s'articule principalement autour d'un jeune médecin japonais idéaliste, de sa petite amie venue se (faire ?) fourrer dans cette galère et du papa de cette dernière.
Cette petite caution pathos sans grande intérêt, sinon celui de montrer aussi des japonais gentils, est prétexte à nous balancer quelques bonnes scènes d'expérimentations riches en démembrements, bubons juteux, autopsies et crémations.
On ne va pas se le cacher, le film est cent coudées en dessous du premier opus avec beaucoup de remplissage, mais les scènes chocs ne sont pas bâclées et assurent le spectacle (les petites expériences de congélation, ça c'est pas du picard! )
Cela m'a d'autant plus surpris quand j'ai percuté qui avait réalisé ça.

[princesse.rosebonbon]

Comancheria (Hell or High Water)
US - 2016
De David McKenzie

Deux frangins organisent une série de petits braquages d'agences bancaires dans un texas poussiéreux et misérable pour éviter la saisie du ranch familial.

Je ne savais pas du tout avant d'aller le voir qu'il faisait l'objet d'un tel engouement médiatique, contrecoup probable d'un été hollywoodien particulièrement minable.
Voilà un petit film de braquage/western qui ne brille pas par son originalité (jusque dans le duo de flics dont un est à 2 doigts de la retraite) mais qui compense par son efficacité : pas de trips d'auteurs gratuits et autres fioritures, des scènes bien emballées et de beaux cadres qui mettent en valeur les grands espaces et ébranlent le rêve américain. tout juste pourrait-on reprocher une certaine redondance des plans pour illustrer la misère (panneaux, graffitis,...) mais on est pas durendal non plus

forcément à côté des boursouflures que balancent tranquillement les gros studios, ça tranche un peu

[Nickbur]

Savage Week-end de David Paulsen

Déjà vu il y a très longtemps, mais aucun souvenir (ce qui est mauvais signe)...

Pour le résumé, je vous renvois vers le lien suivant : http://www.horreur-web.com/savageweekend.html
Une critique bien sentie, pertinente et toute en nuance
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Atomik Circus - Film culte. Par amour des mes coui...

[Valor]

Il vient de sortir chez Artus (c'est peut-être pour ça que tu en parles ?) :

http://www.psychovision.net/films/sorties-dvd/2197-la-rentree-chez-artus

[mallox]

Y a aussi ce vieux topic :

http://psychovision.net/forum/viewtopic.php?p=26089&highlight=savage+weekend#26089

Comme dit à Flint, je suis tombé dessus par hasard en tapant le nom d'un acteur mais je n'ai aucun souvenir du film. Ni même d'avoir ouvert ce sujet !
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[Throma]

Pour l'avoir revu avec la galette Artus, c'est normal de l'oublier rapidos puisqu'il n'y a franchement rien à voir.
Me souvenais pas non plus que ça se prenait autant au sérieux.
Y'avait tellement d'autres slashers/psycho-killers à sortir que celui là. Dommage.
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http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma

[Valor]

[princesse.rosebonbon]

est-ce que Savage Weekend est plus compréhensible que Nightmare Weekend ?

[mallox]