Eric Corbeyran
Jorge Miguel
Décasté ! La sentence tombe en même temps que le fer brûle le bras de Kolhen. À la place de son tatouage de guerrier, le jeune homme porte désormais la croix des parias, les "décastés" comme on les appelle sur la planète Orion-XB12557. Déterminé à prouver son innocence et à se venger de ceux qui l'ont piégé, Kolhen parvient à s'échapper. Son chemin croise alors celui d'une femme aux cheveux d'or, possédant un véhicule volant. Une magicienne ? Non, elle se dit l'envoyée d'une autre planète : la Terre.A l'image d'Ankama et Stephan Wul, Les Humanoïdes associés sont très inspirés par l'univers de Julia Verlanger, après "Horlemonde" et "L'autoroute sauvage", c'est au tour de "La croix des décastés" (publié en 1977) d'être adapté en bd sous la forme d'un diptyque.Cette adaptation est à la charge d'Eric Corbeyran, la présence du talentueux scénariste du saisissant "Réseau Bombyce" est plutôt un gage de qualité, mais son imagination ne risque pas d'être bridée par le carcan de l'oeuvre originale ? C'est effectivement là que ce situe la faiblesse de l'album, ce mélange de médiéval fantastique et d'anticipation est bien mené, le rythme est plutôt soutenu, enchaînant action, nombreuses rencontres et pointe d'érotisme mais au final tout ça va un peu trop vite, l'histoire ne prend pas le temps de se mettre en place, elle s'ancre directement dans un contexte mainte fois exploité, celui d'une humanité ayant évoluée très vite et ne voulant pas interférer sur les autres planètes aux mœurs plus archaïques, ça marche plutôt bien et on comprend vite les enjeux du scénario mais pour l'instant on reste un peu sur notre faim, ce premier volume n'apportant pas grand chose dans cette trame classique.Pour la partie graphique, on retrouve un habitué des Humanos, le portugais Jorge Miguel ("Z comme zombies", "Arène des Balkans", "Seul survivant") signe ici un travail soigné, assez sérieux et réaliste, on regrettera un manque de recul pour nous faire découvrir les paysages de la planète Orion et parfois un peu de raideurs dans les postures de ses personnages.Un début qui pose une base efficace, l'intérêt du diptyque se jouera principalement dans le second et dernier tome, on reste dans l'attente de voir comment tout ça va évoluer...Note : 6,5/10 gregore A propos de cette BD : - Site de l'éditeur : http://www.humano.com/
Décasté ! La sentence tombe en même temps que le fer brûle le bras de Kolhen. À la place de son tatouage de guerrier, le jeune homme porte désormais la croix des parias, les "décastés" comme on les appelle sur la planète Orion-XB12557. Déterminé à prouver son innocence et à se venger de ceux qui l'ont piégé, Kolhen parvient à s'échapper. Son chemin croise alors celui d'une femme aux cheveux d'or, possédant un véhicule volant. Une magicienne ? Non, elle se dit l'envoyée d'une autre planète : la Terre.A l'image d'Ankama et Stephan Wul, Les Humanoïdes associés sont très inspirés par l'univers de Julia Verlanger, après "Horlemonde" et "L'autoroute sauvage", c'est au tour de "La croix des décastés" (publié en 1977) d'être adapté en bd sous la forme d'un diptyque.Cette adaptation est à la charge d'Eric Corbeyran, la présence du talentueux scénariste du saisissant "Réseau Bombyce" est plutôt un gage de qualité, mais son imagination ne risque pas d'être bridée par le carcan de l'oeuvre originale ? C'est effectivement là que ce situe la faiblesse de l'album, ce mélange de médiéval fantastique et d'anticipation est bien mené, le rythme est plutôt soutenu, enchaînant action, nombreuses rencontres et pointe d'érotisme mais au final tout ça va un peu trop vite, l'histoire ne prend pas le temps de se mettre en place, elle s'ancre directement dans un contexte mainte fois exploité, celui d'une humanité ayant évoluée très vite et ne voulant pas interférer sur les autres planètes aux mœurs plus archaïques, ça marche plutôt bien et on comprend vite les enjeux du scénario mais pour l'instant on reste un peu sur notre faim, ce premier volume n'apportant pas grand chose dans cette trame classique.Pour la partie graphique, on retrouve un habitué des Humanos, le portugais Jorge Miguel ("Z comme zombies", "Arène des Balkans", "Seul survivant") signe ici un travail soigné, assez sérieux et réaliste, on regrettera un manque de recul pour nous faire découvrir les paysages de la planète Orion et parfois un peu de raideurs dans les postures de ses personnages.Un début qui pose une base efficace, l'intérêt du diptyque se jouera principalement dans le second et dernier tome, on reste dans l'attente de voir comment tout ça va évoluer...Note : 6,5/10
gregore
A propos de cette BD :
- Site de l'éditeur : http://www.humano.com/
48 commentaire(s) pour cette critique