Coffret Ninjas - Artus Films
Écrit par The Omega Man   

 

- Les Films :

 



Clash of the Ninjas / Clash Commando
Hong Kong
Réalisation : Wallace Chang alias Godfrey Ho
Scénario : Kurt Spielberg
Image : Gordon Young
Avec : Paulo Tocha (alias Bruce Stallion), Louis Roth, Eric Neff, Bernie Junker...

Résumé : Un gang sévit à Hong Kong et se spécialise dans le trafic d'organes de jeunes gens. Les futures victimes s'évadent et les hommes du patron, Mr Roy, se lancent à leur poursuite.

 

 

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Ninja in Action / Le Gang des crapules
Réalisation : Tommy Cheng alias Godfrey Ho
Scénario : Brent Hayes
avec Stuart Smith, Louis Roth, Christine O'Hara...

Résumé : Un gang de ninjas vole des pierres précieuses. Le partage du butin tourne mal et le chef de la bande, Mr. X, élimine ses hommes, sauf Allen, qui cherche alors à venger la mort de son père...

 

 

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Ninja : American Warrior
Réalisation : Tommy Cheng alias Godfrey Ho
Image : Anthony Mang
Avec : Jeff Houston, John Wilford, Peter Davis, Glen Carson...

Résumé : Un policier américain se rend à Hong Kong pour démanteler un réseau international de drogue, secondé par une jeune policière chinoise. Mais, alors qu'il est flic le jour, la nuit, il devient le vengeur Ninja blanc...

 

 

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Avant de parler des films, il est bon de revenir quelque peu sur la carrière de Godfrey Ho, ce qui est déjà un challenge en soi, les informations circulant sur le net étant parfois des plus farfelues. On ne peut faire qu'une chose : on récolte, on recoupe, on distille, on vaporise, on brode et on ventile !

La biographie de Godfrey Ho est certainement la plus incroyable du cinéma d'exploitation : escroc, manipulateur, amnésique,... les qualificatifs ne manquent pas pour désigner le réalisateur le plus filou de la planète. L'homme a utilisé tellement de pseudos, essayé de tromper tellement de monde en créant des sociétés bidons, que certains mettaient son existence en doute. Il est d'ailleurs très difficile de séparer le vrai du faux : les nombreuses bios circulant sur le net, si elles se recoupent dans les grandes lignes, n'hésitent pas à broder sur les détails. Pourtant une chose est certaine : Godfrey Ho existe bel et bien, il est né en 1948 et comme beaucoup de ses confrères chinois, il débute sa carrière au sein de la fameuse Shaw Brothers où il sera même assistant de Chang Cheh, travaillant avec un certain John Woo. En 1977, il est licencié, il s'associe avec Betty Chan et Joseph Lai et fonde IFD sur les restes d'une vieille société, Assa Asia que le père de Lai avait rachetée à bas prix. A partir de son départ de la Shaw, l'histoire de Godfrey Ho devient déjà nébuleuse, certaines sources prétendent que Betty Chan est sa femme, d'autre sa belle sœur, une interview la présente comme la soeur de Joseph Lai... Le rôle de Godfrey Ho au sein de la IFD ne sera jamais clairement défini à part le fait qu'il est le réalisateur maison. Certains prétendent qu'il possède des parts, d'autres que Lai ne le laissera jamais être son associé, bref cela patauge déjà dans la confiture, mais ce n'est rien à côté de l'épisode Filmark.

Les premiers films réalisés pour IFD sont des bruceploitations (avec Dragon Lee) tournées en Corée pour le marché occidental. Au début des années 80, la Cannon lance la mode des Ninjas, IFD et Ho embrayent immédiatement en réalisant nombre de pâles imitations aux titres prometteurs mais inversement proportionnels à la qualité de l'oeuvre : Ninja Terminator, Incredible Shaolin Thunderkick, Bionic Ninja, Angel the Kickboxer, Ninja Squad, Magnum Thunderbolt, Ninja Thunderbolt, Full Metal Ninja, Ninja Fury, Black Ninja, Zombie vs Ninja. C'est alors que sort du bois un certain Tomas Tang (rien avoir avec la boisson) ancien associé de Lai qui a créé Filmark, une nouvelle boîte de production qui semble avoir dévoyé le brave Godfrey pour une nouvelle série de Ninjas (une quinzaine), même si ce dernier dément toute participation aux films Filmark. Mais d'autres rumeurs prétendent que le fameux Tomas Tang n'aurait jamais existé et qu'il s'agirait simplement d'un des nombreux pseudos de Ho, qui voulait, en créant Filmark, échapper au giron de IFD. Le premier film réalisé pour Filmark sera Clash of the Ninjas, Ho délocalise alors sa société en Malaisie, il la vend et la rachète à un producteur taïwanais appelé Wu Kuo Jen. C'est ce dernier qui aurait péri dans le fameux incendie des locaux de Filmark, mettant fin à une série d'imbroglios judiciaires qui pourrissait la vie de Ho.

Filmark ayant disparu après la mort de son patron (fictif ou non), Godfrey Ho quitte IFD et reprend son petit bonhomme de chemin. Produisant toujours ses Ninjas, il se diversifie avec le filon des "Girls with Guns", en produisant des films tout à fait consommables comme Lethal Panther, Princess Madam et Born To Fight. Il dirigera même Cynthia Rothrock dans trois films : Honour and Glory, Undefeatable et Manhattan Chase. Mais le naturel revient vite au galop quand il aborde la mode des films de kickboxing avec autant de légèreté que ses films de Ninjas, ce qui donne des titres comme Kickboxer King, Kickboxer from Hell, Kickboxer Against the Odds, il ressort même un de ses vieux films de 1979 L'Exécuteur attaque l'empire / Buddhist Fist and Tiger Claws sous le titre de The Super Kickboxer. En 1999, la rumeur selon laquelle Godfrey Ho quitte le milieu circule, aujourd'hui Ho se consacre à l'enseignement...

Petite liste non-exhaustive des divers pseudonymes utilisés par Ho :
Godfrey Hall, Zhi Jiang He, Benny Ho, Chi-Mou Ho, Chun-Sing Ho, Charles Lee, Stanley Chan, George King, Tomas Tang, Bruce Lambert, Tommy Cheung ,Tommy Leung, Tommy Cheng, Charles Lee, Alton Cheung, Benny Ho, Ho Jeung Keung, He Zhi Jiang, Fong Ho...

 

(Ninja: American Warrior)


Les "Ninjas" réalisés par Ho sont entrés dans l'histoire à cause d'une pratique des plus discutables : le "2 en 1". La recette est simple : prendre un vieux film et le caviarder de nouvelle scènes tournées pour l'occasion, cela se fait souvent aux détriments des transitions et de la linéarité de l'intrigue. Mais l'investissement pour le producteur est des moindres, surtout s'il n'a pas à acheter les droits du film... D'après certaines sources, Ho disposait d'un hangar rempli de bobines de films asiatiques inachevés, perdus ou oubliés, il décide de les utiliser en y ajoutant des scènes qu'il tourne avec des acteurs occidentaux égarés. Car, paradoxalement, les films de Ho se vendent mieux dans les pays occidentaux (Amérique, Allemagne,...), ses "bruceploitations" étaient d'ailleurs en grande partie tournées pour ce marché... Afin de mettre tous les atouts de son côté, Ho engage pour ses films de Ninjas des acteurs occidentaux (Richard Harrison, Bruce Baron, Stuart Smith,...). Ainsi, des acteurs qui ne se sont jamais rencontrés jouent et se donnent la réplique dans le même film à des années d'intervalle, comme dans cette séquence de Ninja : American Warrior où Jeff Houston (déguisé en Ninja) discute avec un autre personnage sans jamais être dans la même scène.

Précisons que le procédé n'est pas l'apanage du réalisateur chinois : en 1959, Ed Wood a utilisé les bouts d'essai de Bela Lugosi mort en 1956 pour les intégrer à son Plan 9 From Outer Space, les Italiens sont aussi passés maîtres dans l'art du recyclage, un exemple récent : toutes les scènes du requin de Cruel Jaws (1995) viennent de La Mort au large (1981). Même certaines grosses machines hollywoodiennes l'on utilisé, ainsi en 1979, Raid on Rommel / Le Cinquième commando d'Henry Hattaway utilisait des scènes de Tobrouk (1967). Mais l'exemple le plus flagrant reste Midway qui est composé essentiellement d'extraits d'autres films et de stock shots, alors que toutes les cascades de Cold Heat (1989), une série B d'Ulli Lommel sont tirées d'autres films (Iron Eagle, The Junkman, etc.)

Godfrey Ho n'est pas exigeant sur le choix de ses acteurs encore moins pour les occidentaux qui viennent des quatre coins du monde, ceux que l'on appelle à Hong Kong des gweilos (Gweilo est un terme chinois cantonais (鬼佬) qui désigne un étranger de race blanche).

Paulo Tocha (alias Bruce Stallion) est un Sud-Africain qui fera partie des premiers acteurs étrangers recrutés par Ho. Il quitte son pays pour la Thaïlande où il apprendra le Muay Thai. Ce combattant émérite ne tournera pour Ho que quelques films : Ninja Dragon, Ninja Operation: Knight and Warrior, Silver Dragon Ninja, Clash of the Ninjas. Il apparait ensuite comme second couteau dans diverses productions asiatiques : Born to Defense, Fatal Vacation, etc., collabore avec Jean Claude Van Damme sur Bloodsport, Kickboxer et Death Warrant et sur des films comme Stone Cold, Strange Days, Predator 2, etc. Aujourd'hui, Paulo Tocha enseigne son art. Depuis 1993, il est vice président de la "United States Muay Thai Association" et représente officiellement la "Sor.thanikul Gym Bangkok" aux Etats-Unis.

Louis Roth est un ancien soldat qui quitta sa Louisiane natale pour étudier le cantonais et la culture chinoise. Recruté par IFD, il tourne quelques Ninjas : Ninja Commandments (1986), Ninja Operation 3: Licensed to Terminate (1986), Ninja in the Killing Field (1987), Clash of the Ninjas (1988), Ninja in Action (1988), mais se diversifie aussi dans le cinéma local : A Better Tomorrow II (1987), Police Story Part II (1988), Black Cat (1991), Naked Killer (1992), Kickboxer (1993), Once Upon a Time in China IV (1993), City Hunter (1993) et Drunken Master II (1994).

Stuart Smith est un acteur anglo australien qui débute avec un petit rôle dans L'Héritier de la violence. Contrairement à ses deux compères, il tournera essentiellement pour Ho. En deux ans il enchaînera The Ultimate Ninja, Ninja Destroyer, Ninja Hunt, Ninja Kill, Ninja Operation: Knight and Warrior, Ninja Operation 6: Champion on Fire, Cobra Against Ninja, The Thundering Ninja, Ninja, Demon's Massacre, Ninja in the Killing Field, Ninja in Action. Une des ses rares escapades en dehors des films de Ninjas sera pour une apparition dans Guerres de l'ombre / Guerre non déclarée de Ringo Lam. Aujourd'hui, Stuart est conseiller financier en Thaïlande.

 

(Clash of the Ninjas)

Le coffret Artus regroupe trois productions Filmark. Sur les trois films proposés laissez tomber "Ninja in Action" : les grimaces de Stuart Smith qui essaye de (sur)jouer sont insupportables et les scènes de combats semblent avoir été chorégraphiées par Gilbert Montagné. D'ailleurs, le méchant Ninja, dégouté de s'être fait battre par un couple de touristes (Stuart Smith et Christine O'Hara), décide de se suicider ! A retenir quand même une scène de torture au briquet à se pisser sur les chaussures !
Par contre, vous pouvez vous ruer sur les deux autres films : de petites merveilles de n'importe quoi.

"Clash of the Ninjas" place déjà la barre très haut avec des scènes incroyables, le Ninja étant censé avoir des pouvoirs magiques dont celui de l'invisibilité, le méchant va donc utiliser ce don très précieux pour agresser la petite amie du héros dans sa chambre. La belle (tous les goûts sont dans la nature !) fait sa gymnastique et aperçoit le Ninja dans son miroir mais pas quand elle se retourne, Ninja / vampire même combat ? Evidemment, la femme panique et d'un coup le réalisateur se prend pour Dario Argento : voilà notre Ninja qui sort un rasoir et commence à taillader sa victime ! Malheureusement, Ho n'a pas la direction artistique de son confrère italien et les teintes baroques sont remplacées par une image d'un jaune pisseux.

Mais la scène qui vaut le déplacement (et l'achat du coffret) se trouve à la fin du film, l'inévitable affrontement final prend ici toute son ampleur : le brave Paulo Tocha arrive décontracté, mitrailleuse en main et T-shirt jaune, il abat quelques Ninjas, mais se trouve vite à court de munitions, il décide donc de se transformer en Super Ninja, transformation digne d'un Sentaï, où le héros voit sa tête se transformer en toupie, et réapparaît armé d'un éventail du plus bel effet, la tête ornée d'un bandeau aux couleurs de la bannière étoilée ! Il occit trois Ninjas habillés de noir qui disparaissent pour laisser la place à trois Ninjas habillés de blanc que notre héros se fait un plaisir de couper en morceaux grâce à un trucage hilarant et sans une goutte de sang. Les trois Ninjas cèdent alors la place à un seul Ninja particulièrement redoutable qui parvient à casser le sabre de son adversaire... mais ce dernier à plus d'un tour dans son sac et réussit à faire exploser le méchant, en fait un gros morceau de frigolite (polystyrène) ressemblant vaguement à un homme. Content du travail accompli, il reprend son chemin le sabre sur l'épaule. Dans ce film, ce sont incontestablement les scènes de Ninjas tournées par Ho qui valent le déplacement, même si Ho n'a jamais le budget pour ses ambitions, il ose tous les délires même les plus ridicules. Il le considère d'ailleurs comme le meilleur du genre.

 

(Ninja : American Warrior)


Ninja : American Warrior n'a évidemment rien avoir avec la série des Ninja burgers de la Cannon... Ho tente d'entretenir la confusion, histoire de profiter de leur notoriété, mais dès la scène d'ouverture, toute assimilation n'est plus possible, nous sommes bien en présence d'un Ninja Filmark. Une jeune femme en survêtement jaune a maille à partir avec une bande de Ninjas de couleurs différentes (couleurs de leurs combinaisons, évidemment). L'un d'eux a même les mains qui s'enflamment. Petit détail croustillant et qui donne sa saveur à la scène, la demoiselle est doublée par un cascadeur (?) du cru au teint basané, affublé d'une perruque dont la couleur n'a rien à voir avec celle de l'actrice et dont la silhouette est loin d'être féminine. Ne pas manquer la fabuleuse transition entre la séquence d'ouverture et le film asiatique caviardé, la belle fait semblant d'enfiler un masque, perd plusieurs kilos d'un coup et se retrouve dans la peau d'une svelte asiatique ! Le pire c'est que l'on ne comprend pas tout de suite l'astuce : c'est lorsque la pauvre se fait occire et qu'on lui retire le masque que le stratagème est éventé... "Damned Mortimer mais c'est Olrik !" Mais la vraie surprise cette fois, vient du film asiatique qui sert de fil conducteur et qui s'avère des plus intéressants, violent et sadique : les exécutions se suivent à un rythme effréné, pied de biche dans le ventre, la méchante (appelé en voix off "la mégère") égorge même un de ses sbires avec son porte cigarette et un enfant est exécuté froidement. Ce qui reste de l'oeuvre nous fait miroiter un polar "hardboiled" des plus recommandables, à côté duquel les scènes tournées par Ho paraissent bien pâles (dans tous les sens du terme). L'histoire mélangeant un viet-vet, un trafiquant et un Ninja blanc justicier ne fait pas le poids face à Amazonia, la femme-flic et la "mégère", même si la scène du mannequin qui sert de doublure "explosive" à l'un des protagonistes vaut son pesant de cacahouètes !

 

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Le Coffret Ninjas :

Collection Prestige / Les improbables de Nanarland.com
Coffret digipack 2DVD

DVD 9 – PAL – Zone 2
Editeur : Artus
Pays : France

DVD 1

Clash of the Ninjas / Clash Commando (1986)
Format : 1.77 original 16/9 compatible 4/3
Langues : français, anglais
Pas de sous-titres
Durée : 82 min.

Ninja in Action / Le Gang des crapules (1987)
Format : 1.85 original 16/9 compatible 4/3
Langues : français, anglais
Pas de sous-titres
Durée : 86 min.

 

 

DVD 2

Ninja : American Warrior (1987)
Format : 1.85 original 16/9 compatible 4/3
Langues : français, anglais
Pas de sous-titres
Durée : 86 min.

 

 

Suppléments exclusifs Nanarland.com :

- "De Hong Kong à Hollywood, avec Paul Tocha" : sympathique interview de l'acteur qui revient avec nostalgie sur sa carrière et ses premiers films qu'il considère comme une opportunité, il parle aussi de sa participation à Bloodsport, son premier gros succès. Certainement le meilleur supplément de ce coffret où l'acteur fait preuve d'une touchante sincérité (13min11).

- "L'industrie du Ninja, avec Richard Harrison" (4min21) : une interview de 2006 où l'acteur revient sur sa désagréable aventure chinoise au cours de laquelle il se retrouvera vedette d'une dizaine de films sans le savoir. On ne peut pas dire que l'acteur porte Godfrey Ho et Joseph Lai en grande estime et il regrette surtout que ces productions soient devenues presque indissociables de son nom, alors qu'il n'a physiquement tourné qu'un seul film de Ninja.

- "Le Deux en Un" revient sur la méthode du 2 en 1 de manière ludique (3min56)

- Clash Commando : doublage alternatif de la scène "Interpol"

- Bande-annonce "Clash Commando"

 

 

Techniquement, on ne peut pas dire que les copies soient d'une grande qualité mais il est vrai que le matériau de base est loin d'être parfait, c'est donc déjà un miracle d'avoir obtenu ce résultat. On regrettera l'absence de sous titres sur la version originale, mais est elle vraiment utile quand nous avons des versions françaises aussi folkloriques ?
Comme c'est souvent le cas dans ce genre de coffret, le meilleur côtoie souvent le moins bon quoique dans ce cas on devrait plutôt dire le meilleur du pire côtoie le pire. Bref, nous évoluons dans une autre dimension où tout sens des valeurs se voit bouleversé et qui demande une absence totale du moindre esprit critique sous peine de perdre la raison. En effet, les amateurs de thématique sociale, la ménagère de moins de cinquante ans ou le spectateur un tant soit peu rationnel risquent d'imploser à la vision de telles productions, les autres prendront un pied incommensurable entre des combats anémiques, des Ninjas de toutes les couleurs, des versions françaises supervisées par Ribéry, des montages réalisés à la tronçonneuse et des scénarios qui perdent des pages en route. Un coffret qui pourrait en dérouter certains, peu sensibles au côté nanardesque de la chose, mais tout bonnement indispensable pour les autres


Paul Tosha revient sur sa carrière :

 

 

Richard Harrison ne garde pas un bon souvenir de son passage à Hong Kong :

 

 

La scène du mannequin dans Ninja : American Warrior :

 

 

*** Se procurer le coffret sur le site de l'éditeur :