 Région : Zone 2 Editeur : Artus Films Pays : France Sortie film : 1986 Sortie dvd : Avril 2008 Durée : 84 min Image : 1.66 - 4/3 Audio : Mono Langues : français Sous-titres : aucun Bonus : - Présentation du film par Daniel Lesoeur (directeur d'Eurociné), 2mn50 - Entretien avec Alain Petit (journaliste), 30mn50 - Bandes-annonces de "Elsa Fraulein S.S.", "Nathalie dans l'Enfer Nazi", "Train Spécial pour Hitler", "Helga, la Louve de Stilberg" et "Les Gardiennes du Pénitencier" - Galerie de photos - Filmographies de Roger Darton et Pamela Stanford - Fiche technique 
Commentaire : La copie, à l'instar du film, n'est pas de grande qualité, c'est le moins que l'on puisse dire, avec notamment beaucoup de grain. A noter deux scènes proposées en anglais avec sous-titres français, paraissant bien anecdotiques au milieu de ce patchwork incroyable. Rayon bonus, Daniel Lesoeur semble toujours un peu "coincé", et ne nous apprend rien de vraiment intéressant sur le film. Fort heureusement, l'entretien avec le journaliste Alain Petit est tout autre, foisonnant d'anecdotes, de précisions, avec un mélange de passion et de nostalgie comparable à l'interview de Jean-Pierre Bouyxou. Tout à tour, il parle du projet initial confié à Jess Franco, du budget trop serré d'Eurociné, de l'intervention d'Erwin C. Dietrich, qui finit par damer le pion à Marius Lesoeur, et la tentative désespérée de ce dernier pour exploiter son matériel. Ensuite, Alain Petit s'attarde sur quelques personnages-clés du film : Alain Deruelle, Roger Darton, Pamela Stanford et Nadine Pascal. Avant de revenir sur les vraies vedettes, à savoir Lina Romay, Monica Swinn et Paul Müller. Alain Petit évoque la fameuse scène (tournée par Franco) dans laquelle le cinéaste joue un oncle incestueux cherchant à violer Lina Romay dans sa chambre. Cette scène fut tournée dans un faux ralenti, le couple essayant tant bien que mal de se déplacer le plus lentement possible. Mais au passage un lustre est heurté par l'un des deux protagonistes. On voit de ce fait l'objet osciller à vitesse normale tandis que Franco et Romay évoluent dans un ralenti plus qu'approximatif. Assurément, il s'agit là d'un passage anthologique à montrer dans toutes les écoles de cinéma. A la fin de l'entretien, Alain Petit rend hommage à la carrière du musicien et compositeur Daniel White, indissociable de l'univers de Jess Franco, mais à qui l'on doit aussi la musique de... "Belle et Sébastien". 
Note : 6,5/10 En rapport avec le dvd : # La critique du film "Les gardiennes du pénitencier" |