Nightwish
Genre: Horreur , Maisons hantées , Esprits
Année: 1990
Pays d'origine: Etats-Unis
Réalisateur: Bruce R. Cook
Casting:
Alisha Das, Elizabeth Kaitan, Tom Dugan, Clayton Donner...
 

Plusieurs jeunes étudiants en parapsychologie se rendent dans une maison hantée où ils retrouvent leur professeur, afin de convoquer l'esprit qui domine les lieux. Du moins le croit-on. Car tout va partir en sucette très très tôt dans le film : le professeur va les séquestrer, des manifestations diaboliques vont se produire, les hallucinations (mais en sont-elles vraiment ?) vont être légions, la paranoïa va aller galopante et enfin on découvrira que les extra-terrestres sont finalement peut être à l'origine de tout ce bordel !

 

 

Mais en réalité, moi je dis que la responsabilité est partagée entre un scénariste idiot, un réalisateur doté d'un sévère pied-bot qui l'empêche de cadrer correctement, un preneur de son qui laisse sa perche traîner dans le champ à de nombreuses reprises (et pas discrètement, en plus) et des acteurs en dessous de tout (l'une des héroïnes tournait l'année d'avant dans le septième Vendredi 13, c'est dire !). Tous ces incompétents notoires sont pourtant soutenus par une prestigieuse équipe d'effets spéciaux, puisqu'il s'agit des membres fondateurs de la prestigieuse KNB : Robert Kurtzman, Greg Nicotero, Howard Berger. En résulte un film qui n'aura en sa faveur qu'une bonne dose d'effets gores. C'est tout, et c'est bien mince.
Car il faut donc se farcir une heure trente d'intrigue sans aucun sens, qui tourne d'ailleurs plutôt au pot-pourri d'orientations diverses, entre la séquestration à la Massacre à la tronçonneuse (en moins viscéral), les manifestations démoniaques à la Evil dead (en moins rythmé) et entre la débauche de monstres sortis d'on ne sait où (à la rien du tout : ça ne ressemble à rien). On ne sait pas qui est mort et qui ne l'est pas, on ne sait donc pas ce qui se passe à l'écran, et on ne sait pas non plus pourquoi les personnages changent de mentalité à tour de bras (le pire étant une des filles d'abord attirée par le danger quasiment jusqu'à l'orgasme, puis d'un coup devenant une hystérique épouvantée). Toutes les scènes se déroulant dans cette maison hantée construite sur une mine sont proprement infréquentables et s'ornent en outre d'une horrible photographie verte ou rouge, mais en tout cas criarde.
Mais il reste tout de même quelques scènes qui se passent à l'extérieur, dans un coin paumé proche de la maison où, apprend-on, des industries peu scrupuleuses ont provoqué une pollution de l'eau donnant jour à des nombreux cas de dégénérescence mentale. Enfin du moins à un cas, puisqu'il ne reste plus qu'un seul habitant avec qui traiter. Un débile profond qui fera très bien la paire avec le petit ami d'une des filles coincée à la maison, lui-même plus que stupide : un tas de muscle beauf certainement doublé en VF par le doubleur officiel d'Arnold Schwarzennegger qui se plaît à écraser les animaux sur la route parce que, comme il nous l'hurle plusieurs fois : "la route est son domaine". Il ne faut donc pas compter sur ces deux imbéciles-là pour venir secourir les étudiants, qui rappelons-le, continuent inlassablement à crapahuter pour notre plus grand ennui au sein des mystères de la maison censément hantée (tiens, d'ailleurs y'a une nénette qui se fait violer par de la fumée).

 

 

Mais toute cette bêtise crasse trouvera son explication dans un twist de fin qui n'en est pas un, puisqu'il découle du prologue de pré-générique nous ayant présenté quelques uns des personnages (dont des filles courtement vêtues) en train de faire paisiblement des expériences sur les cauchemars dans leur université... Et donc, la solution finale sera aisément devinable : tout cela n'était qu'un rêve ! C'est pour cela que ça n'avait aucun sens !!! Et mon cul, c'est du poulet au citron ?

 

Note : 1/10

 

Walter Paisley
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