Massacre au godemichet
Titre original: The Texas Dildo Masquerade
Genre: Porno , Parodie
Année: 1998
Pays d'origine: Etats-Unis
Réalisateur: Jim Powers
Casting:
Tabitha Stevens, Sweetie Pie, Mila, Cheyenne, Rod Fontana, Randy Storm, Kyle Stone, Dave Hardman, Candy Apples, Ron Jeremy...
 

Après "Supergirl", "Splatman", "Penetrator", "Rambone The Destroyer", "Rosie Rabbit", et avant "Bufy The Vampire Layer"ou encore "Spankenstein", l'industrie du porno nous a sorti, en 1999, une parodie de l'un des films les plus cultes au monde, "Massacre à la Tronçonneuse", en remplaçant le joujou préféré de Leatherface par un Tronço-Gode, ce qui permettait au passage de retitrer le film "Massacre au godemichet" et ainsi ne pas tromper le client sur la marchandise.

Comme toute bonne parodie/relecture qui se respecte, Jim Powers va tâcher de reprendre scène par scène les images du film de Hooper, en y insérant un maximum de sexe(s) et de godes par la même occasion ; et ma foi, il s'en sort fort bien.
Pour la séquence d'intro, remémorez-vous celle du film original, ne gardez que la bande son à base de bruits stridents, remplacez les images furtives de morceaux de macchabées en décomposition par une ribambelle de godemichets de toutes tailles pendant joyeusement aux murs, au milieu de quelques poupées gonflables engodées.
Bon, c'est filmé avec une caméra en bois, donc on passera sur les effets de style visuel pour passer à la deuxième scène, celle du cimetière profané.

 

 

Vue sur le dit cimetière qui, au départ, devait être un terrain vague maquillé vite-fait en lieu de recueillement à base de quelques croix plantées rapido, sur lesquelles reposent quelques poupées gonflables dans des positions d'actes sexuels, et un sol jonché de godemichets.
En fond sonore, pour accompagner les images de la profanation, une voix-off radiophonique relate les faits constatés et précise "des actes de sodomie répréhensibles dans cet Etat".
Aux abords du cimetière, quelques péquenots locaux et l'habituel poivrot du coin va mettre en garde les héros du film. Arrivée de nos protagonistes en van, où l'on retrouve d'entrée, dans le rôle du frangin Franky en chaise roulante, l'impayable Ron Jeremy (qui d'autre ?) venu honorer avec sa frangine la sépulture de leur grand-père enterré dans le cimetière à godes.
Curieusement, l'aspect des lieux ne semble perturber personne, ni les péquenots ni les visiteurs.

 

 

Retour dans le van, où nos joyeux drilles se plaignent de l'odeur nauséabonde sur la route, en se demandant ce qui peut schlinguer autant. La réponse viendra de Franky, dont la famille est issue de ce sud profond des Etats-Unis : "C'est la vieille usine à godemichets ! C'est là que grand-père venait vendre du plastic. Et puis ils les essayent sur les filles qui bossent sur le contrôle qualité. Les filles adorent ça, elles n'arrêtent pas de toucher des bites, se planter des bites sous l'bras, sous les pieds, dans l'anus, dans l'con, la bouche, elles sont couvertes de bites, même dans l'oreille tellement elles aiment ça".
Suivant la trame du film original, nous arrivons à la scène du dégénéré à la tâche de vin faciale, pas très réussie sur ce coup là.
"Toute ma famille travaille dans le godemichet !" leur dira le Beaujolais-Boy en guise de présentation, tout en agitant un gode sorti de son sac et en leur expliquant les différents modèles que sa famille produit manuellement.
Les différents modèles familiaux passés en revue, notre tâcheron de vin se défroque et se met à se palucher sous les yeux et cris horrifiés des passagers, jusqu'à ce qu'une des filles demande à son jules si elle peut toucher le zizi du clodo à la grenadine qui semble lui faire de l'oeil.
La permission accordée, la belle ne se fait pas prier pour prendre à pleine bouche le membre de l'affreux, quand tout à coup Franky retrouve miraculeusement l'usage partiel de ses jambes pour s'extirper de son fauteuil et aller entreprendre la copine de son pote.
"Ho ben merde, ta fiancée Mitch, elle a un clitoris énorme! Sa chatte est géante, son anus peut contenir dix doigts !"

 

 

S'en suit une scène de baise en bonne et due forme, en chantant durant une scène de fist-fucking : Et le majeur, le majeur, et l'index, et l'index, et le poignet, et le poignet... Tout ça sous les regards effarés des autres occupants du van.
Mitch : "Franchement les gars, c'était vraiment pas sympa de trombiner ma copine..."
Le clodo éjecté du van, et arrivés devant la bicoque du grand-père, Mitch et sa nana s'en vont chercher de l'eau....
Ils arrivent devant une autre bicoque isolée que Mitch entreprend d'explorer seul.
Soudain, surgit de derrière un rideau de fer l'homologue féminin de Leatherface, j'ai nommé : PUSSYFACE. Malheureusement, pas de photos de la bête à vous proposer, mais ça ressemble à un masque en papier mâché avec une ouverture verticale sensée représenter un vagin.

 

 

Comme on ne rentre pas chez Pussyface en se torchant dans les rideaux, elle assomme Mitch à coups de godes sur le coin de la caboche et l'emmène derrière le rideau de fer.
Sa nana finit par partir à sa recherche et débarque dans une pièce ornée de godemichets, de poupées gonflables et de quelques cages à volailles, quand la surprend à son tour Pussyface, qui l'attrape et lui fait goûter de son Tronço-Gode dans un orifice approprié.
Pendant ce temps, dans le van, le chauffeur se décide à partir à la recherche de Mitch et sa poule. Il arrive dans la bicoque isolée, trouve son ami ligoté et bâillonné dans un casier quand surgit, d'un réfrigérateur (vraisemblablement en panne), une blonde déchainée qui les insulte en réclamant sa ration de sexe.
Mitch : "Lui fait pas peur, qu'elle me pète pas dans la bouche".
Attirés par les cris, Pussyface refait son apparition (on est chez elle, après tout) et assomme les deux gus à coups de godes tandis que la blonde en furie l'insulte copieusement.

 

 

Retour au van, où sont restés en rade Franky et sa soeurette qui, bien entendu, attendent la tombée de la nuit pour partir à la recherche de leurs potes.
On reprend la même scène que le film modèle, mais en beaucoup moins long et tarabiscoté. Pussyface, armée de son Tronço-Gode, pourchasse les deux survivants, rattrape Franky qui se fait défoncer le petit, tandis que sa soeur trouve refuge chez le pompiste (Jonathan Morgane, surjouant comme pas deux) qui parle avec un accent suisse-allemand.
Le pompiste se tape la frangine et la ramène chez lui : "Izi vous zerez en zégurité !"
Sauf qu'une fois passée la porte de la maison, elle réalise que le pompiste est le père de cette troupe de consanguins comprenant Pussyface et la tâche de vin.
La pauvrette tente de s'échapper et file droit à l'étage, où elle tombe nez à nez avec deux ancêtres de la famille au stade de semi-momification qui, attirés par l'odeur de chair fraîche, se mettent à forniquer joyeusement.

Ensuite, retour autour de la table pour le repas de famille, dont le clou de la soirée est le grand-père enfariné (littéralement), qui va tenter tant bien que mal d'enfiler un gode à la frangine, sans succès.
Elle finira par s'échapper une fois de plus, pour se retrouver dans une partouze des familles en plein air, avec les voisines du coin venant participer à la fête.
En résumé : un film moins pourri que ce à quoi je m'attendais. Certes, les décors, les maquillages et le jeu des acteurs varie de merdique à pas terrible, mais les scènes hard sont rondement menées, et les filles pas moches.

 

 

Lorenzordure

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