
La troisième salve des Inédits Fantastiques de l'INA arrive prochainement, début mai normalement. Une fois encore, il s'agit de feuilletons ou téléfilms exhumés des archives de l'INA.
Au programme :

L'invention de Morel
Diffusé le 8 décembre 1967
L'histoire :
"L'Invention de Morel" est à la fois un conte philosophique, un secret fantastique et une aventure de science-fiction. Sous forme de monologue nous est contée l'histoire étrange de Luis. Poursuivi par la police, il est venu se réfugier sur une île lointaine, au large de l'Inde. Le monde autour de lui est hostile. Un jour, surgissent de nulle part des visiteurs ; tout revit mais selon un rythme particulier. Chaque semaine, les étrangers reviennent. Luis est invisible pour eux tous. Les mêmes scènes se déroulent avec une précision mécanique. Ils vivent dix ans avant son temps à lui. Peu à peu, Luis s'éprend d'une jeune femme, Faustine, sans pouvoir avoir plus de contact avec elle qu'un humain avec un automate. Luis assiste à une scène explicative : Morel, le maître des lieux annonce à ses invités qu'il a inventé une machine qui enregistre la vie dans toutes ses dimensions. Chacun de leurs gestes, de leurs paroles, de leurs émotions est capté par sa machine, et ce pour l'éternité. Morel avoue qu'il a construit cette machine au prix de la mort, par amour pour Faustine. Les visiteurs qu'a vus Luis sont donc morts et vivants pour l'éternité. Son amour pour Faustine grandissant, Luis découvre le fonctionnement de la machine et décide de se sauver par l'amour et la mort, pour vivre éternellement aux côtés de Faustine. (source INA)
Réalisé par Jean-Claude Bonnardot D'après un roman d'Adolfo Bioy Casares publié en 1940 Casting : Robert Rimbaud, Jean Martin, Juliette Mills...

Le voyageur des siècles Diffusé entre le 7 et le 28 août 1971 Une série télévisée en quatre épisodes de 90 minutes
L'histoire :
En 1981, Philippe d'Audigné (Hervé Jolly) met au point, en se basant sur les recherches de son grand-oncle François d'Audigné (Robert Vattier), une machine à remonter le temps qu'il a appelée "chronosphère". Celle-ci est construite dans une caverne à Luzarches. Il part rejoindre son grand-oncle en 1885. Il a emmené avec lui une autre de ses inventions, qui permet la visualisation des images passées s'étant reflétées dans les miroirs. Parcourant ces images avec François d'Audigné, Philippe tombe ainsi amoureux de l'image dans un miroir ancien d'une de ses ancêtres, guillotinée durant la Révolution française. Il décide donc de voyager vers 1788 et convainc son ancêtre de l'accompagner, dans l'espoir de rencontrer la femme de ses rêves et de la sauver, même si cela signifie utiliser la technologie des années 1980 pour empêcher la Révolution Française... (source Wikipédia)
Réalisé par Jean Dréville D'après un scénario de Noël-Noël Casting : Hervé Jolly, Robert Vattier, Myriam Colombi...

Ce coffret consacré à Marcel Aymé comprend les oeuvres suivantes :
- Le Nain, de Pierre Badel (1961), avec Roland Lacoste, Jean Houbé, Paul Frankeur... - La bonne peinture, de Philippe Agostini (1967), avec Claude Brasseur, Pierre-Jean Vaillard, Jacqueline Coué... - Le passe-muraille, de Pierre Tchernia (1977), avec Michel Serrault, Andréa Ferréol, Pierre Tornade... - La Grâce, de Pierre Tchernia (1979), avec Michel Serrault, Rosy Varte, Roger Carel...
Encore un programme passionnant en perspective, concocté par l'Institut National de l'Audiovisuel, et qui s'annonce aussi intéressant que leurs précédentes sorties. |