Flash Gordon
Genre: Heroic Fantasy , Comics / Mangas , Science fiction
Année: 1980
Pays d'origine: Etats-Unis / Angleterre
Réalisateur: Mike Hodges
Casting:
Sam J. Jones, Melody Anderson, Max Von Sydow, Ornella Muti, Topol, Timothy Dalton...
 

Le film est l'adaptation d'une BD des années 30, elle même précédemment adaptée dans la même décennie sous forme de serial.
L'histoire est celle de Flash Gordon, un footballeur US de talent, qui se retrouve malgré lui, en compagnie de la journaliste Dale Arden et du scientifique Zarkov, embarqué sur une autre planète, où règne l'empereur Ming, dictateur spatial qui prévoit de détruire la Terre. Flash va donc tenter, avec l'aide des leaders des peuples asservis par Ming, de sauver la Terre et de se débarrasser définitivement de Ming.

 

 

Et c'est du beau. Le fleuron du kitsch. Réalisé en 1980 et produit par Dino de Laurentiis, le film est réalisé par Mike Hodges (pas un grand nom, quoi). Par contre le générique compte Ornella Muti (très très très belle) et Max Von Sydow. Et Queen à la BO.
Alors certes le scénario est totalement bateau. Volontiers space-opera, il nous présente diverses peuplades, au nombre de deux en fait (parce que bon, après ça fout le bordel dans le scénar et dans le budget), et aussi moche l'une que l'autre. Il s'agit des hommes-arbres, menés par un Timothy Dalton qui n'avait pas encore été James Bond, habillé en Robin des Bois du pauvre. Et des hommes-aigles, menés par un Gimli à taille normale et vêtu d'une paire d'ailes collée au scotch dans le dos. En même temps tous les personnages du film sont sapés en dépit du bon goût.
Mais n'oublions pas nos dignes héros. Flash est un beauf qui se donne des allures de sauveur. Et tout le monde l'encourage. Qui ne l'a jamais vu jouer au football au milieu de la salle du trône n'a jamais rien vu.
Dale Arden est niaise. Elle tombe dans les bras de Flash en une journée, au terme de laquelle les deux se promettent de se marier.
Le scientifique Zarkov est la caricature du scientifique génial mais incompris.
La fille de Ming (Ornella Muti) est une nympho qui se crêpe le chignon avec Dale avant de sympathiser avec elle on ne sait trop pourquoi dans la même scène. J'en passe et des meilleurs (Ming lui-même, son sbire chargé de la sécurité...).

 

 

Tout ce petit monde évoluant dans des décors d'un kitsch à faire peur. La planète Arboria et ses arbres en carton-pâte, l'attaque finale dans le ciel en blue-screen, la fusée que Flash et ses potes utilisent pour venir... Bref un cadre qui entoure à la perfection les personnages.
Et, comble du bonheur, le scénario s'adapte à cette euphorie ambiante. Des vides énormes (les relations entre les personnages), des raccourcis insensés (bon allez, on a qu'à dire que le savant a une fusée toute prête, y'a plus qu'à appuyer sur le bouton !), des rebondissements foireux (Flash est mort mais en fait non !)... Bref, tout concorde pour aboutir à un film culte. Nombreux sont les moments marquants. Je tiens quand même à mentionner toutes les scènes avec Ornella Muti, surtout celle où elle crie "Non, pas les vers perforants !!!".




Un grand moment, pour un grand film, dans la lignée des space-operas lancés par "Star Wars". Le mieux reste quand même que le film fut conçu par De Laurentiis en temps que truc sérieux, à la base (mais le bonhomme est également coupable de la production du "Dune" de David Lynch)...


Note : 8/10

 

Walter Paisley

 
A propos du film :
 
# Les studios Universal Pictures ont produits trois serials du super héros : Flash Gordon rocket ship (1936) de Frederick Stephani, Flash Gordon's trip to Mars (1938) de Ford L. Beebe et Robert Hill, et Flash Gordon conquers the universe (1940) de Ford L. Beebe et Ray Taylor.

# Concernant la BO du film, par Queen, et bien elle est à l'image du film. Kitsch. Avec le fameux "Flash ha-haaaaaaaaa", mais aussi les chansons instrumentales, à base de synthé. Reste le magnifique morceau The Kiss, qui accompagne une scène avec Ornella.
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