Galaxie de la Terreur, La
Titre original: Galaxy of Terror
Genre: Science fiction
Année: 1981
Pays d'origine: Etats-Unis
Réalisateur: Bruce D. Clark
Casting:
Edward Albert, Erin Moran, Zalman King, Ray Walston, Sid Haig, Bernard Behrens, Robert Englund, Grace Zabriskie, Taafee O'Connell, Jack Blessing, Mary Ellen O'Neill...
Aka: Mindwarp : An Infinity of Terror / Planet of Horrors
 

Le vaisseau spatial "Rebus" s'est posé sur une planète pour une raison inconnue et tout signe de vie semble y avoir disparu. Apprenant la nouvelle, le Maître semble soulagé ; il décide d'envoyer un vaisseau de secours dont il sélectionne lui-même l'équipage. Arrivé sur place, après un atterrissage mouvementé, l'équipage découvre le vaisseau perdu ainsi que des cadavres. Mais plus étrange encore, une pyramide mystérieuse brouille tous leurs équipements et les empêche de partir tandis que les membres de l'équipage meurent les uns après les autres, tués par de mystérieuses créatures...

 

 

Depuis le début des années 80 de nombreux succédanés d'"Alien" sont sortis sur nos écrans (Mutant, Inseminoïd, Titan Find...), parmi ceux-ci figure cette modeste et sympathique production New World (Roger Corman) qui se caractérise par un scénario un peu plus subtil que les autres. L'idée est toute simple : si les décors et le design sont largement inspirés par la science fiction actuelle (Star Wars and co.), le fond du récit s'inspire d'un vieux film des années 50, "Planète Interdite" (classique indémodable) ; cette petite ruse scénaristique permet au film de jouer avec les codes du genre en détournant les stéréotypes de rigueur mais en respectant le cahier des charges (un peu de nu et quelques scènes sanglantes). En effet, si contre tout attente l'équipage se fera décimer par "quelque chose", cette menace n'est plus un extra-terrestre belliqueux mais tout simplement la matérialisation de leurs phobies (un peu comme dans "Event Horizon" ou "Sphere"). Tous cela a bien entendu un but précis : celui de déterminer parmi les membres de l'expédition qui sera le plus apte à vaincre ces propres démons...

 

 

A partir de ce postulat le réalisateur nous concocte quelques séquences bien barrées et terriblement bis où les membres de l'équipe de sauvetage vont se retrouver face à leurs propres angoisses. Ce qui nous vaudra notamment cette séquence culte qui fit la (petite) renommée du film, dans laquelle une femme se fait violer par une chenille géante.


Techniquement le design, les SFX et les décors (signés James Cameron, lequel aurait aussi dirigé une partie des prises de vue !) sont particulièrement soignés et réussis pour une petite production de cette envergure. Il faut signaler qu'a l'époque, Roger Corman venait d'investir dans un studio de SFX tout neuf pour le tournage "Des Mercenaires de l'Espace" et qu'il avait l'intention de rentabiliser les décors et les SFX en produisant plusieurs films de science fiction à la suite, ainsi furent réalisés presque en même temps Mutant, La Galaxie de la Terreur, et "Android".

 

 

Le casting est particulièrement intéressant car il donne la part belle à ces acteurs que l'on croise des dizaines de fois dans des séries TV et dont on a du mal à retenir les noms (mais qui ont l'avantage de ne pas être trop chers, sacré Roger !). Ainsi au côté d'Edward Albert, Ray Waltson (Mon Martien Favoris) et Taafee O'Connell, on peut reconnaître ce bon vieux Robert (Freddy) Englund, le futur réalisateur / scénariste Zalman King (9 semaine et demi, Wild Orchid, Two Moon Junction,...) et Sid Haig (House of the 1000 Corpses et sa suite).

 

A la décharge du film on peut regretter que celui-ci mette un peu trop de temps a démarrer, on peut aussi s'étonner que ces fameuses créatures de l'esprit restent aussi réalistes, voir bien terre à terre (contrairement à ce que nous laisse espérer la superbe affiche du film), mais là interviennent les facteurs économiques et techniques qui plombent souvent les meilleures intentions !


Mais ne boudons pas notre plaisir, voici une série B de qualité, attrayante et efficace, qui tente quelque chose de nouveau, en ne le réussissant pas toujours, ce qui a pour effet de la rendre particulièrement attachante !

 

 

 

The Omega Man

 

 

En rapport avec le film :

 

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