Par définition, la littérature jeunesse est destinée à un jeune publique qui n'a pas encore les connaissances de ses ainés et qui a donc beaucoup de choses à découvrir, mais est-ce une raison pour ne pas lui donner tout de même un peu d'originalité et de rester dans les vieilles recettes ? Surtout que certains classiques sont encore disponible dans les bonnes librairies et tout à fait abordables pour nos chères têtes-blondes. La première question à se poser lorsqu'on critique un livre jeunesse, est-ce qu'on le mettrait entre les mains d'enfants ou d'adolescents ? Puisqu'au final, c'est à eux que le destine l'auteur et l'éditeur et j'avoue que pour cette fois, la réponse est non, clairement non. Car j'ai trouvé ce texte avait un trop plein de cliché, une histoire laissant l'impression de déjà lu et, du coup, je préfère allez mettre un « Bilbo » ou « Un Grand livre des gnomes » entre les mains des lecteurs potentiels.L'histoire est donc celle de la jeune Allia, adolescente au corps de fillette qui n'attend plus que de pouvoir aller découvrir le monde grâce à son titre héréditaire de vendeuse, mais ça va arriver plus vite que prévu à cause de circonstance tragique. Son frère va en effet disparaître et il va falloir aller lui porter secours. Meltem, le frère, a en effet été sauvé par des montagnard après une attaque de guerrier iokas, mais les enfants d'une famille amie ont été enlevés... Il est bien décidé à se joindre à ses sauveurs, également victimes de ces rapts, pour aller les sauver.L'histoire débute donc un univers médiéval sans beaucoup de magie, juste des cristaux qui permettent à Allia et Meltem de rester en contact, et où des guerriers venus d'un autre royaume kidnappent des enfants pour des motifs encore obscurs. On se croirait donc dans une sorte de "Trône de fer" pour enfants, intrigues de cours comprises, mais univers aseptises tout de même. Du coup, il n'y a plus vraiment de saveur.Car, finalement, retiré la violence et l'érotisme de ce style de roman, c'est un peu supprimé le sucre dans les bonbons haribo, ça ne laisse pas grand-chose à se mettre sous la dent. On a donc quelques manipulations politiques, des sauvetages et des enlèvements, même des rebondissements, amis voilà, c'est plat tout le long du roman, sans style et sans même un minimum d'émotion, pas de quoi donner envie de tourner les pages. Certes, les personnages sont plutôt attachants et le rythme est soutenu, ça se laisse lire facilement. Certains passages pourraient peut-être même effrayer ou émerveiller les enfants qui le liront, mais ça reste tout de même très moyen, trop moyen. Il y a donc plein de romans et d'auteurs à destination de la jeunesse (ou pas) qui sauront mieux séduire le public et, du coup, je ne me vois donc pas conseiller cette Cité de Gâa qui propose si peu de choses. Note : 5/10 Stegg A propos de ce livre : - Site de l'auteur : http://www.allia-sk.com/ - site de l'éditeur : http://www.osloeditions.eu/
Par définition, la littérature jeunesse est destinée à un jeune publique qui n'a pas encore les connaissances de ses ainés et qui a donc beaucoup de choses à découvrir, mais est-ce une raison pour ne pas lui donner tout de même un peu d'originalité et de rester dans les vieilles recettes ? Surtout que certains classiques sont encore disponible dans les bonnes librairies et tout à fait abordables pour nos chères têtes-blondes. La première question à se poser lorsqu'on critique un livre jeunesse, est-ce qu'on le mettrait entre les mains d'enfants ou d'adolescents ? Puisqu'au final, c'est à eux que le destine l'auteur et l'éditeur et j'avoue que pour cette fois, la réponse est non, clairement non. Car j'ai trouvé ce texte avait un trop plein de cliché, une histoire laissant l'impression de déjà lu et, du coup, je préfère allez mettre un « Bilbo » ou « Un Grand livre des gnomes » entre les mains des lecteurs potentiels.L'histoire est donc celle de la jeune Allia, adolescente au corps de fillette qui n'attend plus que de pouvoir aller découvrir le monde grâce à son titre héréditaire de vendeuse, mais ça va arriver plus vite que prévu à cause de circonstance tragique. Son frère va en effet disparaître et il va falloir aller lui porter secours. Meltem, le frère, a en effet été sauvé par des montagnard après une attaque de guerrier iokas, mais les enfants d'une famille amie ont été enlevés... Il est bien décidé à se joindre à ses sauveurs, également victimes de ces rapts, pour aller les sauver.L'histoire débute donc un univers médiéval sans beaucoup de magie, juste des cristaux qui permettent à Allia et Meltem de rester en contact, et où des guerriers venus d'un autre royaume kidnappent des enfants pour des motifs encore obscurs. On se croirait donc dans une sorte de "Trône de fer" pour enfants, intrigues de cours comprises, mais univers aseptises tout de même. Du coup, il n'y a plus vraiment de saveur.Car, finalement, retiré la violence et l'érotisme de ce style de roman, c'est un peu supprimé le sucre dans les bonbons haribo, ça ne laisse pas grand-chose à se mettre sous la dent. On a donc quelques manipulations politiques, des sauvetages et des enlèvements, même des rebondissements, amis voilà, c'est plat tout le long du roman, sans style et sans même un minimum d'émotion, pas de quoi donner envie de tourner les pages. Certes, les personnages sont plutôt attachants et le rythme est soutenu, ça se laisse lire facilement. Certains passages pourraient peut-être même effrayer ou émerveiller les enfants qui le liront, mais ça reste tout de même très moyen, trop moyen. Il y a donc plein de romans et d'auteurs à destination de la jeunesse (ou pas) qui sauront mieux séduire le public et, du coup, je ne me vois donc pas conseiller cette Cité de Gâa qui propose si peu de choses. Note : 5/10
Stegg
A propos de ce livre :
- Site de l'auteur : http://www.allia-sk.com/
- site de l'éditeur : http://www.osloeditions.eu/