Choqué depuis la mort étrange de ses parents, le jeune Patrick accompagné par le Dr Juno se rend sur l'île où le drame s'est déroulé.
Ils se rendront vite compte de leur grave erreur et devront résister aux terribles prédateurs qui vivent en ces lieux ainsi qu'à la société d'exploitation pétrolière essayant d'enterrer au plus vite l'affaire.

 

 

Que dire de ce genre de spectacle, la promotion quasiment uniquement orientée sur le travail de Michael Lantieri pour les effets spéciaux de Jurassic Park ne peut déjà qu'inquiéter, va-t-on assister à une débauche d'effets spéciaux implantés au milieu d'un scénario insipide ?
La réponse est malheureusement oui, c'est vrai que les komodos sont une impressionnante réussite pour leur réalisme et l'intégration des images de synthèse mais à coté de ça, il ne reste plus grand chose, ils sont bien beaux mais fichtrement pas crédibles lors des rapports avec les humains, la mise en scène des confrontations est un peu légère, un homme arrive tout de même à tenir d'une main la tête de la bestiole (qui doit dépasser les 200 kg) et de l'autre à lui planter un objet métallique sous la mâchoire, un animal normalement blessé de la sorte aura souvent tendance à s'emballer, mais pas celui-là, il juge utile de faire le mort et de revenir plus tard !
Ceci n'est qu'un exemple mais montre bien les quelques incohérences et approximations du film de Lantieri, la suite ne valant guère mieux à l'image du scénario d'une platitude affligeante.
Ne soyons pas quand même trop expéditif, Komodo n'est pas non plus à fuir au plus vite, à coté de ce classicisme presque poussé à l'extrême, quelques bonnes choses ressortent, notamment les nombreuses séquences de nuit qui rendent très bien et le rythme soutenu qui limite un peu le degré de lassitude.
A ranger juste à coté d'Anaconda - tourné deux ans auparavant - sur son étagère de dvds à ne pas revoir de si tôt.

 

 

Note : 5/10

 

Gregore