Robotrix
Titre original: Nu Ji Xie Ren
Genre: Science fiction , Erotique
Année: 1991
Pays d'origine: Hong Kong
Réalisateur: Jamie Luk
Casting:
Chikako Aoyame, Hui Hui Dan, Amy Yip, David Wu...
 

L'inspectrice Selina est chargée de protéger le fils d'un cheikh du pétrole. Mais un scientifique fou qui a transféré son esprit dans un cyborg kidnappe le prince et tue Selina. Pour sauver le prince et arrêter le cyborg fou (et obsédé sexuel de surcroît), le Dr Sara propose de transférer "l'esprit" de Selina dans un autre cyborg.

 

 

Imaginez une Julie Lescaut locale (rassurez vous Chikako Aoyame est plus mignonne que Véronique Genest) déguisée en Bioman se battant contre un Terminator habillé comme le motard des Village People, saupoudrer d'un peu de gore des familles (un pauvre type se fait arracher la tête avec une valise) et de beaucoup de fesse, vous aurez alors une idée de Robotrix, un film de la fameuse catégorie III tout a fait recommandable. En effet pas de trash et de gore excessif (les quelques scènes sont tellement "autre" qu'on en rigole), ici on ne cherche pas a choquer a tout pris, ce qui compte c'est le divertissement (en fait déshabiller les actrices le plus souvent possible) et le fun, dès lors on s'amuse beaucoup, on sourit souvent devant la naïveté de l'ensemble (les SFX parfois limites et certains combats pas toujours réussit) et surtout on passe un agréable moment sans s'ennuyer une seule seconde.
Si le film semble fortement influencé par "Robocop", en fait il doit plus à un autre film chinois au scénario similaire intitulé "I Love Maria / Roboforce" datant de 1988 et réalisé par David Chung (qui lui est réellement influencé par le film de Verhoeven, vous suivez toujours !), une production Tsui Hark qui est plus sérieuse et soignée point de vue SFX, mais beaucoup moins sexy et zarbi que notre "Robotrix".

 

 

Robotrix est donc un film totalement décomplexé (comme ces actrices) qui ne se prend pas au sérieux, où l'on sent que tout est possible (voir la pauvre fille que le méchant tue pendant l'acte, tout en continuant frénétiquement) et qui nous montre que l'humour chinois n'est pas forcement hermétique, voir cette séquence d'anthologie ou pour attirer le méchant une des cyborg se fait passer pour une prostituée, surveillée de prés par des policiers très consciencieux dont un qui essayera de se faire passer pour un client !
Catégorie III ne veut pas forcément dire image laide et sujet scabreux (même si le viol reste une constante), ici nous avons une oeuvre soignée, avec des décors réussit (voir le laboratoire du dr Sara) et une belle photographie, tout en respectant le cahier des charges de la catégorie III (sexe, sexe, sexe). Après des décennie de Kung-fu calamiteux il est réconfortant de voir ce genre de production qui montre que les chinois ont réussit à se diversifier et que leur cinéma est plein de ces petites bulles de délire qui ne demande qu'a être découverte, de plus les érotomanes constateront avec joie que les actrices chinoises en plus d'une agilité incroyable n'ont rien a envié point de vue charme(s) à leurs homologues occidentales !

 

 

Un film que je conseille vivement à ceux qui veulent découvrir la catégorie III en douceur, si vous appréciez l'ensemble vous pourrez alors passer à un niveau plus extrême.

 

The Omega Man

 

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