5 donne per l'assassino
Genre: Giallo
Année: 1974
Pays d'origine: Italie / France
Réalisateur: Stelvio Massi
Casting:
Francis Matthews, Pascale Rivault, Katia Christine, Howard Ross, Giorgio Albertazzi, Catherine Diamant...
Aka: Five Women for the Killer
 

L'écrivain Giorgio Pisani (Francis Matthews) se trimballe une poisse de tous les diables. Il perd sa femme alors qu'elle donne naissance à leur enfant… qui s'avère ne pas être le sien ! Cerise pourrie sur le gâteau à la merde, il apprend de la bouche de son amie le Dr. Lydia Franzi (Pascale Rivault) qu'il est stérile. Cet évènement comme point de départ d'une série de meurtres abominables frappant l'entourage féminin de Giorgio.

 

 

Quelle humilité quand même le père Massi. Rien ne l'empêchait de coiffer au poteau Bava l'Ancien avec une septième victime à son titre mais non, en fait de six, il en soustrait modestement une. 5 femmes pour l'assassin donc et c'est déjà pas si mal.
Peut-être aussi parce qu'en comparaison avec le chef d'oeuvre de Bava, le produit de série de Massi fait pâle figure. Seul giallo de son auteur, celui-ci s'inscrit dans la moyenne basse du genre. Trop bavard, trop désincarné par des acteurs peu motivés, on se montrera clément néanmoins face à deux, trois scènes de terreur efficaces et quelques meurtres particulièrement sadiques. Dommage que ces derniers soient trop éparses.

 

 

L'assassin ici, n'est décidément pas un sentimental . Ses proies sont éventrées du clitoris à l'abdomen puis marquées du signe de la fécondité. Un mode opératoire touchant à l'intimité sexuelle, à l'instar du grand Mais qu'avez-vous fait à Solange ? mais aussi d'autres oeuvres bien plus discutables comme La sorella di Ursula. Si les mises à mort ne donnent pas dans la complaisance à la Giallo a Venezia, l'objectif de la caméra nous montre furtivement l'essentiel, dont une éventration plutôt graphique pour l'époque. Dans les bons points, on relève aussi beaucoup de nudité, dont celle d'une certaine Elena Mercuri, alias Ilona Staller, future "Cicciolina". Déjà une très sale gueule à l'époque. Howard Ross quant à lui incarne un inspecteur de police. Ferait mieux de rendre le badge il est pas très bon le malheureux.
Non, décidément, il n'y a pas grand-chose à dire sur cette oeuvre presque insipide. Une de plus dans la filmo de son réalisateur diront les plus mauvaises langues.

 

 

Et ce n'est pas un double-twist final des familles qui relèvera la chorégraphie. La première révélation ne surprendra personne tandis que la deuxième laissera perplexe de par sa stupidité. Peut-être aussi qu'une seconde vision dans des conditions plus tolérables permettra de revoir à la hausse le jugement de l'auteur de ses lignes (copie défréchie de troisième zone en vo italienne avec sous-titres espagnols se fondant dans le décor immaculé, le chemin de croix du bis quoi !).
Etonnant à ce propos pour une co-production française de demeurer depuis tout ce temps aussi invisible.

Throma

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