Fin des tortionnaires du camp d'amour N°2, La
Titre original: Orinoco prigioniere del sesso
Genre: Action , Women In Prison
Année: 1980
Pays d'origine: Italie / Espagne
Réalisateur: Edoardo Mulargia
Casting:
Antonio de Teffè, Christina Lai, Luciano Rossi, Ajita Wilson, Stelio Candelli...
Aka: Les tortionnaires du camp d'amour N° 2 / Savage Island (Montage alternatif)
 

Au coeur de l'Amazonie, l'ignoble Jordan (Luciano Rossi) et ses sbires sanguinaires exploitent une carrière d'émeraude où les femmes captives creusent sans répit, sous la menace des coups de fouets.
Non loin de là, un groupe de révolutionnaires emmené par Laredo (Antonio de Teffè) prépare le plan d'attaque qui leur permettra de se débarrasser de Jordan et surtout de s'emparer de ses émeraudes. Sur leur chemin, ils croisent la route d'Orinoco (Stelio Candelli) et ses hommes, chargés de fournir de nouvelles esclaves pour le camp. Laredo parvient à convaincre Orinoco (poil au doigt) de rejoindre sa cause, et ensemble, ils renverseront le règne de Jordan.

 


Titre français doublement mensonger pour ce distrayant Women In Prison italo-espagnol orchestré par Edoardo Mulargia. D'abord parce que ce camp ne respire pas vraiment l'amour mais plutôt le sexe sauvage et crasseux.
Ensuite, inutile de rechercher un hypothétique "Les tortionnaires du camp d'amour N°1". En réalité, nous sommes face à un beau bordel : en 79, soit une année plus tôt, Mulargia signe un premier WIP, "Les évadées du camp d'amour" (Femmine Infernali), entouré de la même équipe de tournage et au casting quasi identique. Seul le scénario et les personnages diffèrent sensiblement. Dans "Les évadées du camp d'amour", Mulargia s'attarde plus sur la vie des prisonnières dans le camp et leur plan d'évasion alors que dans "Les tortionnaires du camp d'amour N° 2" (Orinoco prigioniere del sesso), se greffe un côté action plus poussé, avec fusillades et affrontements virils à l'appui.
L'amalgame est facile entre ces deux films et pour ne rien arranger, des producteurs américains malhonnêtes crurent bon de ressortir le film au beau milieu des années 80, avec un montage alternatif incluant des séquences inédites mettant en scène la rondelette Linda Blair. Cette nouvelle mouture est sortie en vidéo sous le titre de "Savage Island". La confusion règne.

 


"Les tortionnaires du camp d'amour N°2" se révèle être le meilleur épisode de cette trilogie bidouillée, avec un cocktail sexe/violence/action des plus appétissants. On dénombre un bon paquet de coïts, homos ou hétéros, voire transsexuels, Ajita Wilson oblige. Le sadique Jordan, campé par Luciano Rossi, second couteau éternel du bis italien, s'en donne d'ailleurs à bite joie en baisant à peu près tout ce qui lui tombe sous la main. Quant au brave Antonio de Teffè, planqué ici sous son éternel pseudonyme d'Anthony Steffen, il repartira bredouille de l'aventure, sans avoir pu tirer son coup (un comble pour une star du western de son envergure).
Et qui dit prison de femmes dit inévitablement tortures : deux esclaves attachées l'une contre l'autre sont flagellées sans relâche, Jordan en viole une par le biais d'un manche de fouet, une autre captive est suspendue par les pouces, etc...
En fait, le gros point noir du film se caractérise par ce chant révolutionnaire ridicule, qui ouvre et clôt le récit.

 

 

Throma
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