Pour Noël, Carole et Lysa prennent le train en direction de Milan afin de se rendre chez les parents de Lysa. Là, elles sont abordées par deux hommes pervers et violents. A la merci des deux voyous assistés d'une étrange jeune femme plus malsaine encore, elles subiront viols et humiliations lors de ce qui s'avèrera être leur ultime voyage...

 

N'y allons pas par quatre chemins (de fer), ce rape and revenge à la réputation flatteuse n'est en fait qu'un plagiat honteux de "La Dernière maison sur la gauche". C'est bien simple, la seule différence entre la croûte d'Aldo Lado et le chef d'oeuvre de Wes Craven tient dans le cadre de l'histoire, la forêt laissant ici place à la cabine d'un train.
Mais pour le reste c'est du copier-coller pur et simple du film de Craven, de l'intrigue aux situations en passant par les personnages, copies carbone de la bande de barjos de "Last house on the left" : le leader viril et méchant (faut voir le sosie pourri de David Hess), l'adepte du couteau (il lui manque juste les sandalettes) et la gonzesse perverse (Macha Méril, vue dans Les Frissons de l'angoisse, et qui passe ici du statut de victime à celui de tortionnaire d'une façon totalement absurde). Seul manque à l'appel le fils du chef de bande, mais bon il est pas fou le père Aldo, faudrait pas qu'on l'accuse de plagiat non plus.
Non content de tout pomper, il nivelle également tous ces éléments vers le bas. Ainsi la partie "rape" du film se cantonne-elle à quelques viols très soft et à une paire de fesses furtivement aperçue, tandis que la partie "revenge" se limite à quelques coups de fusil et de barre de fer dans la tronche. La seule déviance de ce spectacle pathétique étant un dépucelage au couteau maladroitement suggéré, vous savez ce qu'il vous reste à ne pas faire...

 

 

# En rapport avec le film :

 

Entretien avec Aldo Lado par Francis Moury

 

Critique du film par Mallox pour Tortillapolis

 

Toxicavenger