Sexe qui parle, Le - Bach Films |
Écrit par Flint |
Région : Zone All PAL
Commentaire : Bach Films inaugure une nouvelle collection intitulée "Cinéma érotique français" avec trois titres, dont ce fameux Pussy Talk. Alors, attention (car la confusion est possible), cette collection est différente de celle nommée "L'érotisme à la française" (également chez Bach Films) qui englobe à ce jour deux titres, Dany la ravageuse et Dora la frénésie du plaisir.
Le montage ente les deux versions reste sensiblement le même, à la différence d'une scène qui se trouve dans la version soft et fut supprimée dans la version X. C'est le passage qui figure en bonus sur ce dvd, intitulé "scène inédite". Mais en fait, il figure bien dans le film, puisque c'est la version soft qui est proposée. Le bonus fait donc un peu "double emploi", mais cela permet de savoir avec précision quel passage exactement ne figure pas sur la version hard.
L'intervention de Christophe Lemaire est sympathique, même si par moments, sa mémoire montre quelques signes d'hésitation. Lorsqu'il dit par exemple que les deux versions de Pussy Talk ne présentent finalement pas de différences majeures, il a à la fois tort et raison. Christophe Lemaire explique à juste titre que les deux personnages principaux étaient doublés pour les scènes de coït, et que de ce fait les gros plans, réalisés par des doublures, peuvent être dispensables. Il souligne aussi qu'en 1975, les films X en France n'allaient pas encore très loin dans le hard. Ce qui est également vrai. Toutefois, de là à dire que les deux versions sont proches est exagéré. Parmi les scènes modifiées, on peut retenir les suivantes : Joëlle faisant une gâterie à un collègue de travail, Joëlle rêvant que des hommes se masturbent autour de sa voiture, Joëlle satisfaisant deux hommes dans une salle de cinéma puis dans les toilettes, Eric honorant la psychiatre devant Joëlle, Barbara (la tante de Joëlle, jouée par Sylvia Bourdon) s'occupant de deux éphèbes, Joëlle jeune (jouée par Béatrice Harnois) prodiguant une fellation à son partenaire de tennis, Joëlle jeune en salle de classe avec une camarade allumant son professeur, ou encore un triolisme féminin mettant en lice Barbara et ses deux modèles.
Il s'agit exclusivement de scènes de fellations ou de pénétrations (et aussi Sylvia Bourdon utilisant un gode-ceinture). Concernant les pénétrations, ce sont donc pour la plupart des gros plans tournés par des doublures, à l'exception de la scène où Béatrice Harnois fait l'amour avec son professeur (Claude Dupont). On peut de ce fait convenir que certains passages sont dispensables, d'autres moins.
Note : 7/10 |