L'épouvantable vendredi : Nuit James Wan |
Écrit par Mallox |
Elle sera présentée le 6 mai prochain par Fabrice Calzettoni et Julien JAL Pouget. En partenariat avec AOA production...
Saw, son premier film, sorti en 2004, lança la franchise horrifique la plus lucrative de ce début de siècle. James Wan fut donc l'auteur du premier opus, titré "LE FILM ELECTROCHOC" par Mad Movies en son temps. Au moment même, où son 4ème film Insidious sort sur les écrans, L'Epouvantable Vendredi vous propose de voir ce premier chef d'oeuvre en grand écran et VOST, accompagné de Dead Silence, inédit sur les écrans français car interdit pour sa violence gothique et Death Sentence, un des Revenge Movies les plus efficaces du genre. D'origine Malaisienne mais faisant carrière en Australie, James Wan avec Saw, a décomplexé les producteurs et allumé la flamme de l'horreur hardcore des années 2000. Les 3 films sont proposés en version originales sous-titrée.
A l'image d'Evil Dead de Sam Raimi, Saw fut tourné en 18 jours dans presque un seul décor. Le génie de James Wan fera le reste en laissant une foule de spectateurs médusés par ce suspense d'un nouveau temps et en créant une nouvelle génération de fans du genre. Il avait trouvé l'idée parfaite : raconté l'histoire du point de vue des victimes et non des enquêteurs en abandonnant enfin le cynisme et le second degré des productions des années 90. Le chef-d'oeuvre à (re)découvrir sur grand écran. "Spectateur trouillard s'abstenir" pourrait être l'annonce publicitaire du film. James Wan rend hommage à la Hammer en nous plongeant dans un univers gothique d'une violence inouïe où le fan du genre sera ballotté de recoins sombres en couloirs obscurs, de cimetières lugubres en visages cauchemardesque tapis dans le noir. Le thème de la poupée vivante aux yeux qui bougent restant bien entendu un des plus flippants du cinéma. Synopsis : Un père venge la mort de son fils... James Wan, assumant totalement sa démarche, ravive la vague du cinéma d'auto-défense des années 1970 avec un Revenge Movie qui infiltre le milieu nocturne du grand banditisme sans jamais devenir ouvertement douteux comme ses prédécesseurs. Il met en scène un père de famille qui sombre dans la démence criminelle avec une telle violence que plus aucune différence n'existe entre les victimes et les bourreaux. Seule l'efficacité d'une mise en scène prédomine pour un spectacle purement visuel au carnage final à la John Woo, qui réveillera les plus endormis.
Un bar sandwich, en partenariat avec Les Fleurs du Malt, est ouvert entre les séances.
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